« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
Longtemps je t’ai cherché sans savoir que je Te cherchais… quand, enfant encore j’en perdais le sommeil j’ignorais que Ton amour manquait à ma sérénité.
A l’aube de mon humanité j’ai ouvert les yeux sur Toi et ma vie s’en est trouvée illuminée… j’ai aimé le Messager de Ton amour dans l’espoir qu’il m’approcherait de Toi…
Mon cœur s’emplit de Toi et mes prières ne peuvent contenir toute ma joie…
Face à l’océan déchaîné j’ai crié Ton Nom… face à la mer sereine j’ai murmuré Ton Nom…. Mais mon cœur insatiable n’est pas encore suffisamment empli de Toi…
J’ai interrogé les astres et conversé avec la lune. J’ai parlé parfois mais beaucoup écouté. J’ai regardé le vacarme vain de la vie et écouté la misère de mon prochain… et sans jamais comprendre j’ai continué d’avancer…
Au détour d’un sentier, à la croisée des chemins je T’ai rencontré… sans tout à fait comprendre j’ai continué de chercher… j’ai interrogé Tes astres et conversé avec Ta lune… mais seul le babillement des hommes m’avait été transmis et le langage perfectionné de Ta création ne m’avait pas encore été donné. Alors j’ai continué d’avancer…
Et peu à peu transperçant le voile qui étouffait mon cœur, arrachant les bandelettes de mon corps en léthargie, j’ai senti… j’ai compris… j’ai aimé avec l’âme, et l’ignorance s’en est allée : j’ai volé parmi Tes astres et communié avec Ta lune, j’ai pleuré de joie à l’aube de ma renaissance et chanté à l’unisson avec Ta création… je me suis enivrée de ma nouvelle transcendance, j’ai effleuré l’éternité et j’ai cru à mon invincibilité …
Je me suis brûlée les ailes dans ma quête effrénée et j’ai redécouvert mon humanité… malgré mes cicatrices et mes douleurs mon cœur ne s’est point résigné. En quête de Ton Amour je demeure, et si parfois un éclair déchire et illumine le voile de ma nuit, je me contenterai de ces instants fugitifs de fulgurante illumination… et mon âme inassouvie continue sa longue et profonde marche vers Toi Seigneur, L’Amour Absolu !
« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
J’ai tout appris de toi
Sur les choses humaines
Et j’ai vu désormais
Le monde à ta façon
J’ai tout appris de toi
Comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel
Les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante
On reprend sa chanson
Jusqu’au sens du frisson
J’ai tout appris de toi.
Que serais-je sans toi
Qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi
Qu’un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée
Au cadran de la montre
Que serais-je sans toi
Que ce balbutiement.
J’ai tout appris de toi
Pour ce qui me concerne
Qu’il fait jour à midi
Qu’un ciel peut être bleu
Que le bonheur n’est pas
Un quinquet de taverne
Tu m’as pris par la main
Dans cet enfer moderne
Où l’homme ne sait plus
Ce que c’est d’être deux
Tu m’as pris par la main
Comme un amant heureux.
Que serais-je sans toi
Qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi
Qu’un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée
Au cadran de la montre
Que serais-je sans toi
Que ce balbutiement.
Qui parle de bonheur
A souvent les yeux tristes
N’est-ce pas un sanglot
Que la déconvenue
Une corde brisée
Aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis
Que le bonheur existe
Ailleurs que dans les rêves
Ailleurs que dans les nues
Terre, terre, voici
Ces rades inconnues.
Que serais-je sans toi
Qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi
Qu’un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée
Au cadran de la montre
Que serais-je sans toi
Que ce balbutiement. Louis ARAGON .
magnifique