« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
Ô force invisible et compagnon de sens,
Si tu savais combien tu m’émerveilles, par ta stature et tes influences
Comme un peintre je t’observe et te frise,
Pour apprivoiser ta nature et connaître ton essence
Comme un possédé je te suis et te courtise, dans tes Moments de faiblesse et tes excès de confiance
Je t’ai vue, toi force de cohérence,
Traverser tous les états de l’incompréhension
Je t’ai vue rassembler dans la même enceinte, Les lois de toutes les contradictions
Je t’ai vue voyager entre dogme et ouverture Et réconcilier repli et ambition
Je t’ai vue plonger dans le doute et la certitude Et vibrer entre lassitude et excitation.
Une longue quête…
Je t’ai vue accueillir des sensations extérieures,
Guidée par ton instinct et ta logique cohérente
Je t’ai vue bâtir, passionnée par les nouveaux mondes,
Des montagnes de savoirs éphémères et rayonnantes
Je t’ai vue suivre la chaîne des causes et des effets
Et percer le secret de la cause première et de sa nécessité évidente
Je t’ai vue contempler la cohésion des existences, comme Si tu pouvais embrasser l’infini par ta fougue ardente
Je t’ai vue construire des images au-delà de l’espace,
Comme si tu venais de l’univers du nuant et de l’attente
Je t’ai vue imaginer le mouvement au-delà du temps,
Comme si tu existais avant l’accomplissement de la volonté latente
Alors, sais-tu pourquoi ?
La jouissance de tes envols lointains et libres m’inspire encore, Et sous ton air léger et intelligent je me sens apaisé et plus fort
Mais, sais-tu, force invisible et compagnon de conscience
Que la vérité et la liberté se donnent et se dévoilent,
Dans l’humilité de la soumission
Que la vertu et la bonté attendent la saison,
Pour mûrir et devenir les fruits d’une longue purification
Que la quiétude et l’amour surgissent et s’installent,
Par la reconnaissance à l’Être d’être, et dans le devoir de la distinction
Que bientôt, après tes longues et joyeuses promenades, Viendra le temps de la séparation
Bientôt ton désir des airs ne sera plus possible,
Ni aucune volonté de réparation
Lève-toi donc, force invisible et compagnon de bien,
Il est venu ce jour où nous changeons de direction
Rappelle-toi donc, force invisible et compagnon de destin, Nous sommes à Lui, et c’est Lui notre ultime destination.
Mouad ABDELALI, Paris, Janvier 2009 dans tous ses états
« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
J’aime … <3
Merci.
Bien à vous.
Hijra
Je sais… mais, je t’ai déjà dis d’arrêter de parler de moi!(humour)
Magnifique poème, j’aime alors je chipe… hihi
MashaALLAH