Education et purification de l’âme

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Conférence spirituelle tenue à la mosquée de Grasse Cette conférence a eu lieu à la mosquée de Grasse le 6 mars 2009 dans le cadre de présence Musulmane



26 Commentaires

  1. A salam alaykum rahmatoullah wa barakatou

    « N’y a t-il autre récompense pour le bien , que le bien ».

    Tu nous rappele certaine choses ,mon frére, pour notre bien , alors médite ce « signe » pour le tient .

    Tout provient d’Allah … Et l’on sent dans ton discours une envie de pratique qui suit l’idée de base .

    Tu sais mon frère , je suis Français « de souche » si je puis-dire , mais musulman , Inch Allah … Dans ce que tu dis , je me retrouve et je sais que le chemin est long ,assez long pour que l’on puisse s’y arretez parfois sur les bancs du doute quant-a-soi , mais finalement est-ce vraiment s’arretez , si c’est pour cela …Quand tu as parlez des gens qui ne veulent pas venir à la mosquée car certains leurs font « peur » , tu as raison , voila bientot 8 ans inch Allah que je marche dans le sentier d’Allah , mais rien n’y fait je n’ose y aller ; me marier , prier , méditer …C’est une souffrance mais aussi une épreuve , c’est pourquoi je pense m’y rendre bientot , inch Allah.

    Je suis insomniaque , j’écoute vos conférences , et j’apprend que la nuit peut etre si bénéfique , je deteste cette insomnie , et il m’as fallut du temps pour comprendre qu' »il ya peut etre un bien dans les choses que l’on deteste » …

    Sobhnallah pour cette conférence , car vous faites tout cela pour vous bien sur , mais pour vous , pour quoi? pour qui? La croyance et l’amour du prophète se percoit , et les coeurs ne trompent pas , continue mon frère a nous faire profitez des bienfaits qu’Allah t’as accordé , peut etre atteindrons nous notre but , salam , salam , salam …

    A salam alaykum rahmatoullah wa barakatouh

    • Du soufisme orthodoxe

      Le soufisme est un concept postérieur à la pratique spirituelle islamique. Celle-ci ne s’y réduit pas. Il n’en est pas la formalisation, ni la cristallisation. Il recouvre aujourd’hui des pratiques orthodoxes comme des pratiques déviantes. Il n’est nullement une spiritualité au rabais, c’est-à-dire une spiritualité sans Dieu. Le soufisme orthodoxe, en tout cas, est pétri par la foi en Dieu, Exalté-soit-Il, et en son Prophète (PSDL). Il se caractérise par un attachement indéfectible à l’Islam, c’est-à-dire des rites qui le façonnent. Le rapport « poétique » à la vie qui en découle n’est pas condamnable. Il est même le mode le plus adapté, il me semble, à l’expression de la foi. La poésie, quand elle n’est pas noyée dans les passions (alhawa), peut effectivement dire l’indicible de la foi. Car, la foi, en Islam, est soutenue par un rite des plus stricts qui structure le quotidien et la vie du musulman du berceau au tombeau. Il est notre ancrage, notre port d’attache. Nous pouvons ainsi sillonner toutes les contrées, y compris soi, sans risque de perdition. Le prophète (PSDL) et ses Compagnons étaient des soufis avant la lettre. Aujourd’hui, hélas, ce mot est galvaudé, déprécié par des confréries qui sont à la périphérie de l’Islam, à la périphérie de la tradition religieuse et spirituelle véritable.

      Il existe effectivement un soufisme orthodoxe qui met l’Islam, au travers des injonctions divines et des enseignements prophétiques qui le structurent, au centre de sa pratique et de la spiritualité qu’il promeut. Entendons nous bien. Nous avons l’habitude d’entendre que « le soufisme est le cœur de l’Islam ». Mais, un grand soufi avance avec raison : « c’est l’Islam qui est le cœur du soufisme ». Donc les confréries soufies qui versent dans des pratiques trop peu orthodoxes ou qui négligent l’aspect rituel de l’Islam se trompent énormément.

      Le soufisme orthodoxe part du rite afin d’atteindre à la vérité du rite. Le rite est donc sa source et son but. Ce qui structure, en effet, le soufisme et lui donne ses lettres de noblesse n’est rien d’autre que le tawhid (l’unicité de Dieu), le Coran, la prière, le Dhikr. Tout cela soutenu par trois stations : l’obéissance à Dieu, l’extinction de l’ego et l’humilité devant la Magnificence/Munificence de Dieu. Le véritable soufi ne se contente pas de répéter la formule qui cristallise l’Unicité de Dieu : il n’y a de dieu qu’Allah. Le véritable soufi mobilise toute son âme et convoque toutes ses forces pour se mettre au diapason de ses exigences en se laissant façonner et sculpter par son souffle et transporter et transfigurer par son élan. Le véritable soufi s’évertue, à force de renoncement et d’abnégation, à se forger un cœur d’ascète, voire un cœur ascète susceptible d’absorber le Coran ou de se laisser absorber par le Coran.

      Le Coran, creuset de cette métamorphose, n’est pas pour lui une simple récitation qui réjouit et apaise certes les cœurs, mais une sommation à s’inscrire dans le Bien en le promouvant. Pour le soufi, le Coran est plus réel que son propre ego. Il sanctifie son cœur et purifie son corps. Il s’y fie et s’y fond sans réserve et sans calcul. C’est pourquoi Aïcha, la mère des croyants que Dieu l’agrée, a dit afin de définir le caractère du prophète (PSDL) : « sa morale était le Coran ». La tradition rapporte également que les Compagnons du Prophète, que Dieu les agrée tous, étaient des « corans ambulants ».

      La prière, elle, est indépassable. Elle est l’épine dorsale de la pratique religieuse. Elle est ce qui permet le lien avec le Transcendant. Lien qui devient Lieu de la présence de la Miséricorde divine. Miséricorde que les Signes coraniques irradient tous azimuts. Pour optimiser l’impact des Signes coraniques sur le cœur et le corps, il est conseillé de les psalmodier longuement pendant la prière. Dans cet état de sacralité qu’est la prière, le Coran déploie toutes ses vertus transformantes et toute son alchimie apaisante. Le Prophète a dit avec sagesse : « la prière est lumière » parce que justement le Coran est Lumière . Il ajoute à juste titre : « la prière est l’ascension du croyant » parce que justement le Coran procède de « la Table Gardée » qui est auprès de Dieu.

      Quant au Dhikr, son importance est capitale. Car, il est « souvenir/rappel », « mention/évocation », « invocation ». Le Dhikr se confond ainsi avec le Coran. Etymologiquement, il est ce qui féconde. Il permet ainsi la renaissance au Vrai, au Beau et au Juste. Il permet la résurrection d’un passé révolu. Aussi, permet-il de recouvrer « l’innocence/perfection perdue » qui permet, à la grâce de Dieu, d’accéder à l’état adamique/édénique d’avant « la Descente ». Il s’ensuit que le soufi soupire après le statut de « l’homme parfait » (al’insan’ al’kamil) par le biais de « l’extinction de l’ego », c’est-à-dire, sa purification afin de le rendre compatible avec l’adoration de Dieu. Autrement dit, il pratique le « Dhikr » afin de réactiver, en lui, le souvenir de Dieu via « la nature immuable que Dieu a donnée à l’homme » (la Fitra). Le meilleur du Dhikr est la psalmodie du Coran. Or, le meilleur du Coran est ce que nous récitons dans la prière. Donc, le Dhikr nous inscrit de plain pied dans l’Eternité : le Coran étant un éclat d’Eternité qui transperce, de manière salvatrice, les cœurs. Dieu, Exalté soit-Il, énonce dans le Coran : « Heureux celui qui se purifie ; celui qui invoque le Nom de son Seigneur et celui qui prie » (87/14-15) . Tawhid, Coran, prière, Dhikr donc, quand ils sont pratiqués sur le mode prophétique, nous situent au-delà des désirs et des plaisirs de l’ego afin de nous enseigner des valeurs prophétiques aux vertus transformantes et roboratives extraordinaires : obéissance, extinction et humilité.

      Par l’obéissance à Dieu dans la paix du cœur effectivement nous apprenons à notre ego (nafs) à se tenir et à se contenir dans les limites de ce que permet la Loi. Celle-ci nous inscrit à rebours du Désir. Par l’obéissance nous apprenons à vouloir et à désirer, à penser et à agir, à voir et à écouter éthiquement, c’est-à-dire dans un cadre légal/moral bien précis. Vivre dans les limites de ce cadre légal/moral est la voie islamique de la réussite. Le Coran révèle justement : « Prenez ce que le prophète vous donne, et abstenez-vous de ce qu’il vous interdit. » ((59/7). Et le Prophète (PSDL) de préciser : « Nul n’est véritable croyant que s’il conforme ses passions (hawahou)) aux enseignements que j’ai apportés ». L’obéissance à Dieu est le corollaire de la reconnaissance de la Seigneurie d’Allah (ar’rouboubia). Elle nous enseigne la soumission à sa Volonté, Lui qui nous comble de Ses Bienfaits. Nous lui devons louanges et remerciement, Lui dont la Munificence est sans égal. Aussi, la dépendance vis-à-vis de Dieu nous libère de l’égocentrisme. Elle nous situe au-delà de l’ego afin de nous ancrer dans le « logos » de Dieu. Aussi, le respect de la Loi aboutit à l’extinction de l’ego, siège des passions.

      L’extinction devant Dieu est l’expression directe de sa Divinité (al’oulouhia). Seul Dieu existe vraiment. Nulle divinité en dehors de Lui. Nous Lui devons adoration. Et c’est auprès de Lui que nous cherchons refuge et soutien. L’extinction devant Dieu par la métamorphose de l’ego, nous libère des passions. Et devant le silence de l’ego, l’impact des péchés s’amenuise permettant ainsi l’éclosion et l’épanouissement du cœur. Celui-ci parle désormais le humble langage de la libération et de la réalisation. Libération de l’emprise de l’ego, vecteur de bien des dépendances et réalisation selon des impératifs légaux et moraux.

      Devant « les Beaux Noms de Dieu et ses Attributs », l’homme se sent petit, misérable et insuffisant. Nous ne sommes que des serviteurs. Mais pas de n’importe quel seigneur. Nous sommes les serviteurs de Dieu l’Unique. « Il n’engendre pas. Il n’est pas engendré. Nul n’est égal à Lui. » (Sourate 112). L’humilité devant sa Magnificence donc n’est pas de l’ordre de l’aliénation, mais de la nature de la consécration. Car, comme le révèle le Coran : « Ceux qui font effort pour/en Nous, Nous les guiderons vers les chemins qui mènent à Nous. » (S29/V69). Et le Prophète (PSDL) de préciser : « Dieu élève celui qui fait montre d’humilité devant Lui. »

      Tels sont les impératifs du soufisme orthodoxe qui gravite autour de trois exigences : l’exigence de la purification de l’ego, l’exigence de l’adoption du Critère coranique/prophétique et l’exigence de la réalisation, en son for intérieur, des objectifs sous-tendus par le « plan de Dieu sur l’homme ». La Shari’a est la source et le but de ces trois exigences. Et tout Le reste est littérature.

    • merci pour ces explications

      beaucoup de choses me parle dans ta façon de dire le soufisme orthodoxe

      pourtant j’aurais aimé mieux comprendre ce coeur d’ascete dont tu parles
      nous devons certe apprivoiser nos passions mais n’est ce pas aussi grace à ce coeur d’homme que nous a donné Allah ,avec nos passions nos faiblesses et nos manques ,que l’on peut arriver à de belles
      choses toujours dans l’amour de allah
      agir avec le plus de conscience possible
      savoir rester en éveille

      imane

    • Assalamou alaïkoum,

      @Imane

      Complètement d’accord avec toi Imane. Nous cheminons avec nos faiblesses et nos carences. Malheur à celui qui croit pouvoir cheminer dans la Voie d’Allah en comptant sur ses propres moyens. « Il n’y a de force et de puissance qu’en Allah » selon la formule coranique bien connue.

      J’ai décrit la démarche soufie suivant les moyens qu’elle utilise et les objectifs qu’elle vise tout en n’étant affilié à aucune « voie soufie » (tarîqa)… Ce que je dis donc est tout simplement le point de vue mystique/ascétique islamique quant à la question de l’engagement spirituel/éthique.

      Un « cœur ascète » n’est pas un cœur qui tourne le dos à la vie. Il est plutôt et surtout un cœur qui « refuse la corruption de la vie ». « Nul monachisme en matière de religion » énonce effectivement le Prophète (PSDL). C’est un cœur conscient de ses limites. Un « cœur ascète » n’est rien d’autre que ce que le Coran appelle « un cœur sain » ; sain de tout ce qui représente une entrave à l’éducation et à la progression spirituelles, notamment le « Chirk » (l’associationnisme). Bien des défauts moraux conduisent à cette « grande injustice (le chirk) » comme le révèle le Coran dans sourate « Luqman ». « Un cœur sain/ascète » a appris donc, à force de renoncement et de désintéressement (le grand jihad), à lutter contre les sentiments négatifs (orgueil, vanité, jalousie et j’en passe car la liste est longue) ainsi que les comportements blâmables. Il a su réduire l’ego (les passions) à la portion congrue. Il a su créer les conditions d’émergence et d’expression de « l’esprit (ruh’) ». Bref, « un cœur sain/ascète » est le résultat de la transposition du mental à l’esprit. Il s’agit, effectivement, au travers de la démarche religieuse, morale et spirituelle islamique de transformer l’ego (les passions) en « logos divin ». Il s’agit de migrer du « psychologique » au « spirituel ». Il s’agit de transformer l’énergie des désirs et des plaisirs en obéissance aux injonctions divines et enseignements prophétiques, en humilité devant Dieu et le genre humain…

      Cela ne veut nullement dire que le musulman doit cesser de vivre, tant s’en faut. Cela veut dire simplement : vivre selon les exigences de la vocation de l’homme qui est d’adorer Dieu (51/56) et non pas son ego et ce selon les moyens du possible (2/286). Bref un cœur sain/ascète est un cœur qui connaît et reconnaît ses devoirs à l’égard de Dieu et ses devoirs envers le corps : l’Islam étant la religion de l’équilibre. Il fait du mieux qu’il peut, mais toujours dans de bonnes dispositions spirituelles (sincérité/ikhlâç). Le Prophète a dit un jour à Mouâd ibn Jabal : « Sois sincère ! Le peu que tu feras te suffira ! » Un cœur sain est donc un cœur sincère.

      Pour résumer, la thématique du cœur dans le Coran est capitale. Le cœur fait partie des mots les plus cités dans le Coran. Il est, selon la perspective islamique, une instance de perception et de compréhension. Le Coran énonce effectivement, à maints endroits, que l’homme voit et entend avec son cœur. De plus le cœur est soumis à des retournements ; d’où la fameuse invocation « Ô « retourneur » des cœurs ! Stabilise mon cœur dans Ta religion. » Le cœur rouille/se voile (83/14), le cœur s’endurcit, le cœur s’aveugle (22/46), le cœur tombe malade (2/10)… La parade à ces dangers qui guettent le cœur est l’éducation spirituelle, via la purification de l’ego et la réforme intérieure selon le mode coranique et prophétique. Seul, me semble-t-il, « un cœur sain/ascète » nous mettra à l’abri de la corruption du monde et de la folie des hommes (annas’).
      Le Prophète a dit dans un beau hadith répertorié comme « bon/hassan » : « Dieu dispose auprès des gens qui peuplent la terre de récipients. Or les récipients de Dieu sont les cœurs de ses bons serviteurs. Parmi ces cœurs Dieu aime le cœur doux et tendre. » Le cœur doux et tendre n’est-il pas « un cœur sain/ascète » ?
      Seul Allah est Savant.

    • et je pense à ces paroles d’hoderlin

      « mais toi, tu es né pour un jour limpide »

      oh! Allah
      faites que nos coeur s’apaisent et se tournent vers ton incomparable lumière

      faites que nous restions humbles que ton souvenir ne nous quitte pas

      que nous mourrions sur le chemin de ton amour

      en Route

      imane

    • Assalamou alaïkoum,
      AMIN !
      Qu’Allah veille sur la jeunesse musulmane et embrase son cœur de Sa Lumière. Qu’Il libère au sein de ce même cœur l’Esprit qu’Il lui a insufflé. Que la jeunesse musulmane donne la pleine mesure de la spiritualité de l’Islam ô combien riche !
      AMIN !

    • Merci pour vos deux messages.

      Merci à Imane aussi.

      Messages profonds à écouter d’un coeur sincère…

      Transformer le psychologique en spirituel… Le chemin. Il faut le rechercher, mais il faut Sa grâce…

      « Il répond à qui l’appelle… »

    • Salam,

      – Apaise ton cœur…

      – Cultive le jardin qui s’y trouve

      – Essaie de dépasser les « regards » des autres

      – Rappelle – toi que seul Dieu est habilité à juger…

      – Invoque Dieu du plus profond de ton cœur

      – Afin qu’IL te montre la Voie

      – Qui te rapprochera de LUI

      – Et des lieux où tu peux l’adorer sincèrement

      – Confie-toi à Lui, au cœur de tes nuits blanches

      – Fait-Lui part de tes inquiétudes, des tes doutes

      – De tes faiblesses et demande Lui de fortifier ta foi

      – Et que tu sois digne de Le remercier pour tous Ses bienfaits « visibles »

      – Aie confiance, le bout du tunnel est tout près..

      Que Dieu apaise et guide ton cœur

      Salam

    • Merci infiniment pour cette sagesse.

      Qu’Il te soit doux et miséricordieux

      Et te fasse cadeau d’une paix ici

      Le temps qu’Il voudra

    • Salamaleikoum wa rahmatullah wa barakatou,

      Ton témoignage est très touchant j’espère que tu pourras atteindre ce que tu recherche par la grâce d’Allah. Saches que si parfois tu doutes, c’est que ta foi augment il est nécessaire de cconnaître des périodes de baisse de moral et de foi pour apprécier la relève. Bon courage à toi mon frère! Allah y 3awnek

      une soeur

  2. Salam mouralikoum grand frère Tariq comme toujours je ressorts de ta conférence en ayant compris beaucoup de chose.

    Aujourd’hui j’ai beaucoup appris sur le pardon je te remercie pour ça, j’en avais vraiment besoin surtout en se moment

    Merci, Merci, Merci

    Soeur qui t’aime en Islam

  3. Monsieur RAMADAN il faut vraiment continuer sur cette voie qui est sirate el moustakime. Le chemin de la lumière et du savoir qui se trouve bien sûr dans le Saint Coran. On y trouve tout les modes d’emplois pour bien vivre heureux sur terre et incha Allah dans l’au-delà. Votre combat pacifique et pleins d’amour de Dieu, depuis plus de 20 ans sera récompensé incha Allah par le meilleur des paradis. Vous nous avez éclairé de votre lumière divine qui vous entoure et réveillé nos coeurs et surtout nos consciences. Vous nous avez psychanalisé durant toutes vos conférences par vos mots de douceurs et surtout l’amour de Dieu qui déborde de votre coeur et de votre être. Moi je vous en suis très reconnaissante et je lie le Coran pour consolider ma foi et avoir un peu de paix dans mon coeur. Que Dieu vous aide et vous guide sur la voie de la droiture en entraînant avec vous tout ceux qui vous soutienent et vous aiment en Dieu car Monsieur RAMADAN vous êtes pour moi et les autres musulmans du monde entier un ange d’amour déambulant à travers tous les continents du monde. Amine et bonne route sur cette terre.

  4. Une bonne conférence comme d’habitude…

    M. RAMADAN dit les choses de manière positive toujours, c’est ça aussi qui est rassurant pour celui (celle) qui l’écoute dans sa façon de pratiquer sa foi…

    Merci beacoup

    Salam a’likoum ^^

  5. Bismi Allahi Arrahmani Arrahim.
    Merci pour ce rappel;
    Y’ a un imame qui m’a raconté;une personne est venu le voir, et lui a demandé; si l’islam nous autorise de continuer à fréquenter une soeur qu’on connait depuis très longtemps et qui a enlevé le voile et a quitté le chemin de Dieu.
    Je me suis dis, comment cette personne a osé poser cette question, alors que c’est un devoir d’aller au secours des autres, et surtout, ceux qui étaient parmi nous et ont pris l’autre chemin.
    Cette soeur avait besoin et a encore besoin de ces soeurs pour l’aider à s’ensotir et à purifier son âme, mais elles l’ont abonnée, rejetée et laissée sans secours.
    Comment on a osé poser cette question après plus de 14ans de fraternité en Dieu?????????????
    La fraternité, n’est pas un mot à répeter, mais un devoir envers ceux qu’on aime en Dieu.

  6. Cher Frere Tariq,
    Gloire à Dieu, pour t’avoir mis sur notre chemin pour l’éclairer. j’essaie constament d’apprendre et d’appliquer ce que tu nous enseignes.
    Que Dieu puisse permettre à ceux qu’on aime d’avoir cette chance d’essayer de se réformer pour se rapprocher de Dieu.
    Que Dieu te préserve et te garde près de Lui et ceux que tu aimes.
    Bien à toi.
    Aicha, ta soeur

  7. Assalamou `aleykoum wa rahamatoullahi ta`ala wa barakatouhou!

    Djazallahou khayrane au Professeur Tariq Ramadan qui nous rappelle à chaque fois sur notre chemin l’essence du Message. Vivement que ces rappels spirituels deviennent à la longue une CLASSE VIRTUELLE où le Professeur rencontre une fois par mois les milliers de visiteurs qui viennent s’y ressourcer.

    Nous sommes nombreux à vouloir se rapprocher d’Allah sans savoir comment se rapprocher de Lui. Allah de par sa Miséricorde fait qu’un jour, par le détour d’une conférence, d’une lecture, d’une méditation, on entend enfin le Message qui nous oriente, qui nous donne espoir qu’on peut effectivement se rapprocher de Lui, L’aimer et Lui manifester notre amour.

    Je me rappelle d’une communication du frère Tariq comme celle-ci où il nous apprend à méditer la présence de Dieu au-delà des objets que l’on côtoie dans nos vie. Il disait en substance que nous avons la chance dans l’Islam d’avoir les actes d’adorations fixés en fonction du mouvement du Soleil et de la Lune. Le lever du soleil, son coucher, la naissance de la lune, les jours lunaires ont des sens profonds au-delà de leur apparente rotation. Autant de signes qui nous rappelle Sa présence, Ses bienfaits, son Amour.

    Un autre signe de son Amour, pas des moindres, est l’amour de la mère envers son enfant. En y méditant de près, on peut apprendre à aimer Allah et voir ses manifestations dans notre vie. La mère évoque souvent son enfant (rappel du Zikr). Elle est très attentionnée sur ce que son enfant aime et ce qu’il déteste (rappel des Ordres et des Interdits). Elle est d’une patience exemplaire devant les souffrances dues à l’enfance (rappel de la Patience Al-Sabr). Elle surestime le peu d’attention que son enfant lui accorde et sous-estime les épreuves qu’il lui fait subir (rappel de la reconnaissance – Al-Chukr).
    Quand nos actions sont guidées par l’Amour d’Allah, nous savons faire la distinction entre la salutation mécanique et la salutation qui est une prière(Assalamou `aleykoum wa rahamatoullahi wa barakatouhou). On fait la différence entre prier à la dernière et la première rangée de la mosquée. On fait très attention aux détails dans nos rapports avec les femmes et les hommes quels que soient leur statut social, leur race, leur religion. On se rappelle davantage de la sourate `Abasa wa ta walla (Il s’est renfrogné).

    Djzallahou khayrane encore une fois au Cheikh Tariq.

  8. As Salamou Aleikoum,

    BARAKA ALLAHOU FIK AKHI TARIQ POUR CETTE EXCELLENTE ET VIVIFIANTE CONFERENCE; TOUT EST DIT.

    QU’ALLAH SOBHANOU WA TAALA TE PROTEGE TOI ET TA FAMILLE ET JE TE SOUHAITE MON FRERE TOUTES LES MEILLEURES CHOSES.
    AMIN!

    • salam alikum

      pour télécharger c sipmple:

      procéder avec Internet Explorer:

      Commence par lancer l’audio et attend qu’il se « charge » puis,

      – aller sur « Outils »

      – puis sur « Option Internet.. »

      – puis sur « Paramètre »

      -puis sur « Afficher les fichiers », une fenètre s’ouvre et ya différents fichier parmis lesquel le mp3 que tu vient de lancer,

      -puis tu click copier coller et c’est terminer il est à toi!

  9. Salam

    Quand on ne parle que de spiritualité et de politique on ne peut pas dire que l’on suit une vision globale de l’islam, et venir dire qu’il faut de la culture(souvent définit de façon très réduite) n’est que la confirmation de cette non globalité.

    Il est intéressant de voir aussi quel genre de discours on tient sur l’islam quand arrive les vacances, un discours très pauvre, très militaire, finalement très paternatiste et colonialiste…….

    Le ramadan approche on aimerait que les intellectuels musulmans, femmes et hommes, revienne a des discours moins ascétique et dure de la spiritualité.

    Que l’on revienne aussi a un moins de ramadan, qui regarde en face la situation des musulmans, arreter avec une spritualité loin de la vie des gens…

    un mois de ramadan, qui interpelle aussi les parents sur leur relation a leur enfants, qui sont des etre humains, qu’il faut respecter, ne pas toujours parler d’amour pour ne jamais parler de respect.

    dire quelque chose de la terrible pression, que des parents installent sur leur enfants, personnalité,fréquentation, sensibilité, mode de vie, mariage, études, travail,……..

    Revenir a un lien parent enfant réel, des parents ça ne sert pas qu’a éduquer, et des enfants ne servent pas qu’à etre éduquer, partager des moments, les enfants attendent autre chose que d’être toujours éduquer, ils veulent de la présence, du partage, des choses vécu ensemble, comme les parents, veulent cela, et veulent être reconnu comme personne pas que comme parents…..

    il n’y a pas de lien parents enfant, sans reconnaissance de l’humanité de l’individu …

    Allahou Alam

  10. Asslamu alaikum
    Je vous remercie infiniment, et je remercie Allah de vous avoir connu.
    je suis plus hereuse apres vous avoir ecute et je sais maintenant comment chercher la paix.

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