Les relations entre les générations

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Conférence Les relations entre les générations 8 Mars 2009.mp3Cette conférence a eu lieu à Belfort le 8 mars 2009 dans le cadre de Présence Musulmane



19 Commentaires

  1. A salam alaykum rahmatouhlah wa barakatouh ,

    Conférence intéréssante sur ce qui est pour moi , le mal-etre de cette societe , nous pouvons retrouver cette complexité familiale , ce manque d’affection , ce trop plein de non-dit dans toutes les cultures en France.

    Je suis educateur dans le champs de la protection de l’enfance , et je vois ces souffrances psychologique des parents , des enfants , des grand-parents etc…Il y a un problème majeur , les enfants ont perdus leurs place d’enfants et pareil pour certains parent , j’ai pu voir des méres avoir des relations de « copines » avec leurs fille et sortir avec elle , des péres impressionner par les paroles de leurs enfants se tairent devant eux , et bien d’autres cas encore . Sous un autre angle , j’ai vus des parents d’une dureté abusive envers leurs enfants , presque un exutoire .

    Il me semble important que ce probléme soit traité de fond , cela devrait commencer à l’école et par les professeurs , mais aussi dans toutes les institutions (sportives , culturelle etc…) , cela serait compris de tous car c’est tous que nous rencontrons le probléme.

    Il faudrait mettre en place des réunions , à l’echelle nationale , et avec tous les acteurs sociaux , afin de se mettre d’accord sur une circulaire pour tous visant à revaloriser et ré-apprendre l’importance du role des parents aux enfants .

    Il faut que ce discours soit systématique par l’adulte pour l’adulte , et ceux dés le plus jeune age , pour que l’enfant ai un discours naturelle pour l’enfant se basant sur le respect des parents.

    Cela pourrait être une initiative pour l’ensemble de la communauté musulmane , une circulaire distribuée à la mosquée mettant en évidence les problèmes et les arguments religieux en vue d’améliorer et de comprendre les choses.

    Au delà de ceci , il aurait été intéressant mon frère que tu parle des relations entre les français convertis à l’islam et leurs parents. Un petit mot , une petite pensée fais toujours plaisir.

    Tu as parlé au début de l’exposé l’importance que présence musulmane reste indépendant , quand est ce que le site présence musulmane pourra être accessible ? et comment faire des dons a ce collectif et y adhérer ?

    Une fois encore , merci cher frère pour ce discours visant a rapprocher la famille , nous devons continuer la lutte et être le meilleur des exemple sur l’image du meilleur des exemple, notre prophète , paix sur lui .

    A salam alaykum rahmatouhlah wa barakatouh

  2. Salam

    l’orientation de cette conférence pose vraiment problème, car en dehors de certains points qui se perdre dans le général, elle correspond exactement au discours ambiant, consensuel, qui fait problème et qui fait que les choses ne changent pas.

    Avant de parler de cette orientation, il y a un point très grave a signaler, qui n’est pas lier qu’a ce sujet(il est présent aussi dans tout les sujets aborder), c’est l’éthnisation, ou la culturisation du discours, on dit partir de l’islam, et a chaque fois, c’est des musulmans d’origine immigrés, en particulier les arabes ,voir les turque, autour duquel tourne toute l’intervention, pour une personne qui dénonce ceux qui culturalisent les problème en banlieues par exemple, c’est très étonnant, miroir….

    Ce n’est plus le principe universel de l’islam, qui oriente le discours, mais l’origine de la majorité de ceux qui compose la Oumma en occident, ensuite ça dépend du pays…

    Pour revenir au sujet, on s’aperçoit encore une fois d’un angle de regard a partir des gens âgés(la mémoire, les maisons pour personnes âgés,les jeunes devraient et devraient, et jamais l’inverse, un discours inquiétant, pas d’équilibre…

    Cela continue par une perpétuel mise en accusation des enfants, de la jeunesse, vis à vis de leur parents, un discours tribunal, jusqu’a la négation et l’oublie de tout ce que le parents font à leur enfant ,et qui construit des attitudes d’enfant, et des réactions, bonjour la mémoire ici …

    Il est fait mention de la façon dont certains enfant parlent de leur parent, mais il n’est pas dit pas un mot(et c’est pas nouveau) sur les propos honteux et méprisant que des parents au quotidien disent a leur enfants, éthique sélective de la parole…

    On le voit bien dans la présence répété du mot respect dans l’intervention, mais ce mot n’est cité que pour les parents, ou personnes âgés, jamais pour les enfants et les jeunes, à méditer…

    On en viens à un moment a la notion d’al Ihsan, traduit curieusement par respect, fausse traduction, plutôt idéologique.
    Mais il est interessant de s’arrèter sur cette notion, car beaucoup de savants et de penseurs changent de regard sur cellec-ci quand il s’agit d’Allah et des parents.
    pour Allah, al Ihsan c’est l’intimité, la beauté, le chemin, le bien, et pour les parents c’est le respect, l’exigence, la morale, troublante prise de position, au-delà des erreurs de traductions….

    Il est cité aussi dans la conférence, le fait que les enfants fuiraient leur parents pour le temps qui leur prennent, encore une fois rien n’est dit de ces parents qui se moque de la vie de leur enfants, qui les effaces, et envahissent la vie e leur enfants, on ne pas continuer a pratiquer un discours moraliste loin des textes de l’islam et dans une négation totale du contexte…

    Il es aussi fait référence a toute ses filles étouffer chez elles, mais ont réussis dans les études, bien beau tout ça, mais il n’y a pas que ça , il y a des choses bien moins dignes, jamais cité…

    Il est aussi fait référence dans une approche idéalisé des parents de ceux qu’ils ont transmis,, une vision a sens unique, qui ne cite jamais le mal transmis, et ensuite on viens reprocher aux enfants des défauts venu de nul par, enfin si en eux…..

    La question de la femme est lier à cela, on parle aussi du dialogue dans le couple aujourd’hui, mais d’ou ça vient cela? parce qu’avant il y a avait du dialogue, maintenant plus rien, qui peut croire a ce genre de propos.

    Une autre chose, ce n’est pas parce qu’on est ignorant de certains chose sur le dine, ou qu’on sait pas lire ou écrire, qu’on peut pas question son coeur, sur les injustices, les attitudes méchante et agressive que l’on fait vivre à nos enfants

    Mr Ramadan dit qu’il faudrait un an ou deux de séminaire(on se demande pourquoi cela n’est pas venu plus tôt), c’est très vrai, il faudrait plus même, c’est un sujet extrêmement grave, et il est vrai qu’il dépasse la Oumma, mais ce n’est pas avec un discours exclusivement tournée vers les personnes âgée, et le soi disant respect des parents(quel pauvreté dans le discours) que l’on témoignera dans les fameuse société industrielle, c’est mal connaitre le contexte.
    Il faut se méfier, c’est souvent parce qu’on lit mal le contexte, que l’on revient de façon fausse au texte.

    Il est fait mention de à un moment du racisme, il sera indispensable de parler de cela, c’est un très grand problème dans la Oumma. on souvent des discours chez les intellectuels musulmans qui sont si vigilant et si courageux a parle du racismes des blanc, des politique, du sionisme, mais rien, vraiment rien depuis des années sur le racisme dans la Oumma.

    Finalement dans cette conférence on a un discours très victimaire sur les personnes âgés et les parents qui subiraient de façon si innocente tout ce que cette jeunesse et ces enfants insolents leur feraient.ces enfants sommer de refaire leur éducation, d’ou venait celle qui avaient avant? sourire

    Au-delà de point intéressant, la confiance, le dialogue,la question de la femme, il faudra quand même changer d’angle de discours de façon radical , car ce genre de discours est celui qui aujourd’hui fait que la jeunesse et les enfants musulmans, mais pas seulement ,ont en assez, vraiment assez, et cela de partout sur la planète.

    C’est de plus un discours qui n’est pas celui du coran et de la sunna

    Le courage sera le bien venu, qu’Allah nous facilite

    • A salam alaykum rahmatoulah wa barakatouh ,

      Mon frère , sur quoi t’appuie tu pour dire qu’il est hors coran et hors sounnah , ou je n’ai pas compris le dernier sens de ta phrase .

      Tes critiques peuvent être entendable et ne manquent pas , mais quelles solutions propose tu , je n’en voit pas .

      Je suis surpris que tu puisse parler d’un discours , à sens unique , Tariq Ramadan parle aussi bien des parents que des enfants , cependant il faut bien reconnaitre que le problème , la plupart du temps , pars incontestablement d’un manque de respect des enfants à leurs parents.

      Alors bien sur , le contraire existe également , mais Tariq Ramadan recherche le coté « constructif » des choses , afin de faire avancé le débat , comment rabaissé se discours où tant de personne se retrouve , je ne comprend pas la démarche , mais suit prés à en parler avec toi .

      Au plaisir de te lire… Qu’ Allah nous guide vers la vérité , inch Allah…

      A salam alaykum rahmatoulah wa barakatouh

    • Salam

      Merci de ton commentaire
      je suis assez surpris de ton commentaire aussi me concernant.beaucoup de critique de ta part aussi

      Il est clair aujourd’hui que l’on dans la pensée musulmane des discours en particulier sur les enfants, qui disent s’appuyee sur les textes du coran et de la sunna mais qui ne sont que des lectures, et ça fait trop longtemps(c’est semblable pour la femme) que l’on nous fait croire que certains discours sont en fait ceux des textes, il n’en est rien.L’on pourrait se pencher sur les textes, insha Allah, un long sujet…

      Il n y’a bien entendu pas été dans mon propos question de nier à Tariq Ramadan, la volonté de se baser sur le coran et la sunna, ni d’y chercher la fidélité, cela ne me regarde pas….

      Sur la question des solutions, la critique est déjà une étape du chemin, certes il faut des solutions, pour commencer revoir notre nos conceptions, et revenir d’une façon plus juste et plus miséricordieuse au contexte.
      faire en sorte que ce sujet devienne prioritaire, et souvent aborder.
      revenir a une vraie lecture des textes.
      reconnaitre la réalité du contexte, ne pas construire des responsabilité idéologique…

      J’ai toujours aimé ceux qui des que l’on critique, disent mais quel solutions apportes-tu?c’est souvent un discours qui est construit pour refuser toute critique

      Apporter des solutions qu’a des problème que l’on sélectionne ce n’est pas être juste et cela ne permet pas de dire que l’on apporte des solutions, car cela empirent la situation
      il suffirait de dire les problèmes ne viennent que des enfants, des jeunes, c’est donc que dans ce cas qu’il faudrait trouvé des solutions…
      On a beaucoup critiquer la gauche et la droite française pour leur discours sur la jeunesse, mais l’on tient aujourd’hui les même discours dans la oumma…

      Je suis désolé, oui il y a un discours a sens unique , et il est flagrant et puissant, ou sont les critiques des parents sur leur attitudes, ou est la dénonciation du racisme dans la oumma

      Ou sont les critiques ,et les dénonciations sur le racisme dans la oumma, tout le monde sait cela, est tout le monde c’est que c’est un très grand problème;
      Cela fait des décénnies que des conférences sont faites, combien de fois at-on entendu des morale sur le fameux resecpt des parents, ou sur le racisme

      tu mentionnes que bien souvent ce sont des enfants qui se comportent mal avec leur enfants, cela est un discours faux, c’est du discours réactionnaire.
      combien de parents parlent mal , frappent et rabaissent leur enfants en famille, devant, les invité, et j’en passe, mais étonnement cela on en parle jamais.cela est notoire, peut-etre veux tu des récits….
      Quand aux enfants qui se comportent mal, il est souvent a chercher dans les attitudes des parents, trop facile de toujours accuser les enfants.

      Tu dis :Alors bien sur , le contraire existe également , mais Tariq Ramadan recherche le coté « constructif » des choses , afin de faire avancé le débat , comment rabaissé se discours où tant de personne se retrouve

      ce passage est très intéressant

      Tu commence par dire que le cas ou els parents se comporte mal exciste mais bon, pas très important, pour toi le vrai problème c’est les enfants, voila un discours à sens unique

      Tu dis tariq Ramadan recherche le coté constructif des choses, c’est tout à son honneur, mais pour construire, ilfaut poser le problème des deux coté, pas que de celui des enfants.

      De plus ce n’es pas au enfants de se questionner en premier mais aux parents, ce qu’omar ibn khattab avait très bien comprit.C’est ceux qui ont le plus d’autonomie et ceux ceux qui éduquent qui se remettent en cause en premier,chose d’ailleurs mentionner(dans une conférence) par Tariq Ramadan, on attends qu’il l’applique au parents.
      Mais aujourd’hui, comme on innocente les parents, qu’aucune critique ne leur est fait, comment leur permettre de ce remettre en cause, c’est un discours qui en fait plombe les parents, et ne leur rends aucun services…..

      Faire avancer le débats, oui mais dans son entièrté.

      tu parle de rabaisser ce discours,ne te déplace tu pas sur le champ émotif ici?

      tu cites , le fait que beaucoup se retrouve dans ce discours, oui certes il y a des points, mais comme certains ne sont pas aborder, ou entretenus dans un discours maintenant bien huilé et placé de façon bien aliénante dans la oumma, alors ce discours ne recouvre pas toute els attentes.
      Quand on discute dans la oumma avec la jeunesse, quand on entends les discours, on est choquer de ce que l’on peut entendre, ce que l’on a réussi a intégrer dans l’esprit d’enfants et de jeunes des choses qui sont inacceptable, comme des choses normal, mais le pires c’est que c’est relayer par des savants, des penseurs, des imams, femme et hommes;
      je pourrais te cité des exemples si tu veux

      Il faut aussi mentionner, cette censure qu’on installer certains dans oumma , lorsqu’il s’agit des parents, beaucoup disent qu’ils ne faut pas parler de cela

      On a aussi beaucoup compter sur les générations qui passent, pour penser que les problèmes passeront ,très grande erreur, qui pourrait très cher dans l’avenir, on a compter sur le temps, et non sur ce qu’aujourd’hui on appel l’éthique

      la question de la relation parents enfants, soulève des sujet bien plus grave que l’on ne le pense, directement lier aux concept en islam, voir de la aquida, c’est un sujet très grave et très important.

      Il serait bon de s’interpeller sur quelque point, dont ceux-ci:

      Ou est la remise en cause dans notre façon d’aborder le lien parents enfants

      ou sont les critiques des parents,, leur conceptions,sur leur perceptions sur leur acte?

      ou est la critique du racisme et nationalisme dans la oumma?

      depuis des années rien sur ces points dans la oumma, au contraire tout un discours ou des silences qui cautionnent cela, et ceci au plus haut niveau de la oumma, par les même qui idolâtre les parents et passent leur temps a critique le racisme des politique, des médias…

      Quand on échange dans la oumma sur les parents(au-delà de l’auto-censure) et sur le racisme, on se demande comment font ceux et celle qui se taisent sur tout cela…
      les récits sont nombreux, très nombreux, bien loin des anedoct

      mais il n’y a pas plus sourd que ceux et celles qui ne veulent pas entendre

      salam

    • pour Ahmad,
      salamou’alaikoum, je trouve personnellement que cette conférence met vraiment l’accent sur l’importance de l’éducation que les parents doivent transmettre à leurs enfants… je ne saisis donc pas vraiment ton propos quand tu dis que cette conférence est orientée dans le sens du respect que les enfants doivent à leurs parents et pas l’inverse… tu voudrais que l’on insiste sur le fait que certains parents maltraitent leurs enfants, peut-être que cela te tient à coeur du fait de ton histoire personnelle?

    • Salam

      Du tout , j’ai eu et j’ai une très bonne relation avec mes parents, mais ta remarque me fais sourire…

      Je trouve qu’il faut être juste, et que la réalité aujourd’hui c’est que l’on ne critique jamais les parents, alors que les injustices sont nombreuses, que ce soit dans la oumma ou en dehors.
      On a besoin aujourd’hui d’un discours qui critique les parents.

    • Ce qui serait intéressant, ce serait de commencer par positiver et cesser de voir le mal partout ou chez les autres.

      Tu dis : « On le voit bien dans la présence répété du mot respect dans l’intervention, mais ce mot n’est cité que pour les parents, ou personnes âgés, jamais pour les enfants et les jeunes… »

      Tariq Ramadan parle d’un respect mutuel mais insiste sur le fait que le respect des parents est essentiel, c’est une évidence surtout quand on sait que le Paradis se trouve aux pieds de nos mères…

      Le discours de notre frère Tariq est tout à fait cohérent et dans les principes même de l’islam.

      On sent (Allah a’lam) dans ton propos une certaine animosité, comme un désir de règlement de comptes. Il faut savoir pardonner à ceux qui nous auraient fait du mal consciemment ou non, savoir aller au delà, discuter avec respect pour mieux comprendre et apaiser les tensions.

      A partir de là on peut tenter de s’améliorer et construire ensemble, pour soi et pour les autres. L’ihsan c’est aussi et surtout le bon comportement.

      Que Dieu nous pardonne et nous guide sur la voie juste, Insh Allah… Amine.

    • Salam

      merci de tes remarques

      Oui il serait intéressant de positiver et de ne pas voir le mal de partout et chez les autres

      Alors commençons par positiver l’ensemble ne pas voir le mal toujours du même coté c’est à dire sur la jeunesse et des enfants…libérons-nous de la sélectivité dans ce domaine

      On sent aussi que quand il s’agit de Tariq Ramadan aucune critique n’est possible, une tel idéalisation de son travail est inquiétante.
      c’est très étonnant des que l’on porte une critique sur ce qui nous semble ne pas aller, on verrait tout en négatif, et du mal partout, plutôt extrème comme remarque.
      je reconnais que mon ton peut être assez sec.

      tariq Ramadan dans son travail a de la cohérence comme des incohérence comme nous tous…..

      Le grand problème et ton commentaire le montre encore, il confirme mon observation, c’est que l’on a pris des textes, que l’on utilise pour des perceptions que l’on a construit.

      On prends des hadith de façon littéral et on conforte des prise de positions bien plus proche des cultures que du message islamique

      Pour ma par je pense que regarder et aborder la question du lien parent et enfant, sou l’angle du respect conduit a une pauvreté du lien, qui de plus empèche a l’enfant de se construire, il est clair e derrière ses notions de respect il y a des notion de nafs et de pouvoir,bien dommage

      Limité al ihsan a la question du bon comportement est aussi ici un appauvrissement

      On a aussi l’impression que tu règle des compte avec mon commentaire, miroir
      Il faut savoir pardonner ,oui mais il faut aussi savoir être juste, pour ne pas avoir l’incohérence de faire le mal et ensuite venir dire a ceux à qui l’on fait du mal, faut savoir pardonner, le pardon n’est jamais séparé de la justice

      Il serait bon de se poser la question de savoir pourquoi nous faisons si souvent appel au terme de respect dans nos discours sur la religion, d’ou vient cela, on s’abrite souvent derrière les textes pour dire mais c’est centrale dans la religion, mais nous allons au-delà de la centralité, cela deviens dans nos discours de l’exclusif et de l’obsession, exactement comme les notions d’exigence et de responsabilité…..

      Qu’Allah nous guide nous pardonne et nous facilite le bien

    • Salam Ahmad,

      pour ma part je partage tout à fait ton opinion: je trouve également que l’on a tendance à trop culpabiliser les jeunes dans notre oumma.
      franchement quand on regarde les jeunes et comme ils galèrent, le premier obstacle c’est toujours les parents. je suis désolée mais dans beaucoup de familles, aujourd’hui, les parents ne sont pas une ressource (voire, ne l’ont jamais été) mais une épreuve. c’est trop facile venant de ceux qui ont eu une vie familiale épanouïe de sermonner ceux dont les parents représentent une vraie souffrance… En réalité le thème de cette conférence pointe le doigt sur une problèmatique majeure dans la oumma : celle des inégalités. En effet, je pense que l’on n’a pas forcément les mêmes chances de s’épanouir dans la communauté en fonction de nos origines familiales. je dirai même que la communauté est génératrice de nouvelles inégalités qui peuvent être encore plus insupportables que celles vécues au sein de la socièté.
      au lieu de sermonner les jeunes qui « ont mal à leurs parents » je crois qu’il faudrait plutôt leur donner les clés pour les supporter (désolée si ce terme vous choque mais c’est la réalité de beaucoup d’entre nous) car bien qu’ayant eu des relations conflictuelles avec leurs parents, tous les jeunes ne souhaitent pas pour autant les envoyer en maison de retraite, loin de là.
      Salam

    • Assalamou alaïkoum,

      Éduquer, à n’en pas douter, fait partie des tâches les plus dures. Ceux qui n’ont pas encore des enfants ne peuvent réaliser l’angoisse des parents devant cette entreprise colossale. Les parents perdent davantage pied dans une société où tous les repères ont volé en éclats. Ils ne savent plus à quel saint pédagogue se vouer.

      L’affaire est effectivement sérieuse, voire grave. Or, M. Tariq Ramadan choisit un angle d’attaque bien précis et s’y tient. De plus, ce choix, il me semble, ne relève pas d’une omission stratégique, mais plutôt et surtout d’une approche didactique/contextuelle. On peut se reconnaître dans cette démarche comme on peut rester sur sa faim. Toujours est-il que la responsabilité des parents n’a été évoquée que de façon adventice et ce par choix pédagogique.
      Il convient de rappeler que le Coran (par exemple dans sourate Luqman, verset/Signe 15) et la Sunna authentique insistent avec vigueur sur l’obéissance aux parents mais dans une seule et unique perspective, celle du bien, du vrai et du juste. Car « Nulle obéissance à la créature (limakhlouq) quand il s’agit d’une désobéissance au Créateur (Alkhaliq) ». L’obéissance consiste donc à entretenir d’excellentes relations avec ses parents, de les aider financièrement dans le cas où ils seraient le besoin, d’être tendre et doux avec eux etc.…

      Mais, il ne faut surtout pas que cette injonction coranique et prophétique fasse oublier aux parents leurs devoirs envers leur progéniture. La responsabilité des parents est d’abord de subvenir aux besoins de leurs enfants (besoins physiques) et d’enseigner aux enfants les préceptes religieux qui leur permettent de juguler l’instinct et de réguler les passion (besoins métaphysiques). Car quand on a appris à maîtriser sa colère et ses caprices dès la prime enfance, c’est normal que l’on gère mieux ses humeurs et ses envies étant adulte (il y a hélas, des adultes qui vivent encore à l’âge psychologique d’avant le discernement ; ils sont coléreux, capricieux, envieux, jaloux, boudeurs et j’en passe). Ensuite, l’éducation consiste à les aider à acquérir une compétence professionnelle qui facilite leur insertion sociale. Enfin, il faut les doter des outils cognitifs qui les mettent à l’abri des manipulations et autres brouillages surtout à l’ère de la surmédiatisation et de la surinformation.

      Puisque l’obéissance aux parents est un devoir, le Prophète a dit dans un beau hadith : « Qu’Allah soit miséricordieux à l’égard des parents qui font grandir leurs enfants dans le respect des parents (âla birrihima). » L’éducation donc doit être une préparation (propédeutique) aux devoirs éthiques. Il ajoute dans d’autres hadiths dont je vais seulement citer la substance : « si vous faites des promesses à vos enfants, il faut les tenir ». Il ajoute : « si vous embrassez un de vos enfants, n’oubliez pas de faire de même pour l’(les) autre (s) ». Il ajoute encore : « entourez vos enfants de marques d’affection ». Il complète en disant : « soyez généreux envers vos enfants et excellez dans leur éducation. » Il approfondi en énonçant : « regardez son enfant avec amour est un acte d’adoration ». D’ailleurs chaque « bisou » que l’on fait à ses enfants, Allah le compte comme une aumône. L’éducation est donc synonyme d’excellence (ihsan), de justice et d’amour. Il se peut qu’un enfant qui vit et évolue dans une telle ambiance ne soit pas un génie ou un savant, ou un docteur es …, mais il sera un être équilibré et entier. Ce sont là les droits des enfants qui les préparent à assumer leurs devoirs envers Dieu, les parents et la société. Les frustrations et autres privations ne les mènent qu’aux refoulements et autres complexes qui minent l’équilibre de l’être.

      Voici une histoire assez édifiante, à mon sens, quant aux droits des enfants. Un jour, en effet, un homme emmena son fils auprès d’Omar, second Calife, afin de se plaindre auprès de lui de la désobéissance de son fils. Le jeune homme se leva et dit : « Ô émir des croyants ! L’enfant n’a-t-il pas des droits ? » Et il ajoute : « Mon père a épousé une adoratrice du Feu (majoussia). Il m’a prénommé Ja’la (nom d’insecte). Il ne m’a pas bien éduqué et quand j’ai grandi, il ne m’a pas appris ne serait-ce que quelques versets du Coran. » En conséquence, Omar se tourna vers le père et lui dit : « Ta désobéissance a précédé la sienne. »
      Il s’ensuit que le père, en vertu d’un hadith, doit remplir ses devoirs vis-à-vis de ses enfants en respectant trois impératifs :
      1. le choix d’une mère pieuse
      2. le choix d’un joli prénom
      3. l’enseignement de la religion

      Une mère pieuse est une Haute Ecole d’Affection et d’Ethique (HEAE). Le prénom, lui, doit être valorisant. Quant à la religion, elle est la matrice, par excellence, de toute action éducative et de toute entreprise de civilisation. Sa transmission selon le mode coranique et prophétique est un devoir éprouvant. Le Prophète (PSDL) a dit : « Dieu m’a éduqué et a parfait mon éducation ». Le Prophète (PSDL) a donc intériorisé les paradigmes coraniques et en a fait une seconde nature d’où ce témoignage divin : « Tu es d’un caractère élevé » (68/4). Et Aïcha, la mère des croyants, d’expliciter : « Son caractère était le Coran ». L’être prophétique est tissé par les fils de la religion et de l’éthique. Et le Prophète (PSDL) est notre Modèle.

      La psychologie, par ailleurs, nous apprend que la fonction adulte dépend de la fonction adolescence, laquelle reste tributaire de la fonction enfance. Notre enfance nous la trainerons jusqu’à la fin de notre vie. C’est pourquoi, en outre, les psychologues, et sur ce point ils ont raison, nous conseillent de résorber les traumatismes de l’enfance dès que possible si l’on veut mener une vie sans trop de problèmes liés à la psychè. Il n’y a pas de secret : une enfance heureuse et paisible fait la femme et l’homme aptes au bonheur. L’essentiel se joue très tôt. Il faut donc préserver l’essentiel afin que soient entretenues des relations saines avec soi, la famille, les voisins, les collègues, les concitoyens… Il faut préserver l’essentiel, c’est-à-dire « la Fitra », cette prédisposition innée qui nous porte vers Dieu pour que soit sauvegardé chez l’enfant ce fond d’innocence qui permet, à la grâce de Dieu, de tisser des liens sains avec le Coran et la Sunna authentique. Que les parents donc veillent à la santé psychologique/spirituelle de leur descendance via une éducation qui sait être miséricordieuse, juste et aimante.

      Si aujourd’hui des jeunes font plus de bêtises que d’œuvres bonnes, c’est à cause d’un déficit d’éducation. C’est certain ! Il ne s’agit point de pratiquer la politique de l’autruche. Les parents étaient occupés et préoccupés par des impératifs autres qu’éducatifs pendant que leurs enfants étaient livrés à eux-mêmes, à la rue… il ne s’agit de stigmatiser personne. Il s’agit tout simplement de regarder la réalité en face. Les frustrations subies mènent aux refoulements, lesquels génèrent des complexes. Ceux-ci, dans des circonstances propices, montent à la surface des êtres et font éclater le « moi » en mille morceaux. L’individu est désormais perdu dans la multiplicité : perte de repères, ambivalence psychologique, « confusion des valeurs »… Il ne s’agit nullement d’accuser qui que ce soit de quoi que ce soit. Il faut désormais transcender cette logique d’écolier : « ce n’est pas moi, c’est lui ». Il s’agit de prendre la problématique à bras le corps en essayant d’aller de l’avant.

      Lisons ce que dit le Prophète (PSDL) à propos de la relation intergénérationnelle : « Ne fait pas partie de notre communauté celui qui ne respecte pas (la youwaqqirou) nos aînés (kabirana) et qui ne fait pas montre de miséricorde (la yarhamou) à l’égard des enfants (çaghirana). » ce hadith authentique met l’accent sur la réciprocité. Les jeunes (enfants y compris) doivent le respect aux grands. Mais, les grands doivent être miséricordieux envers les enfants, c’est-à-dire les aimer en les aidant à développer leur potentiel humain/spirituel. Soyons réalistes ! Nous ne pouvons aimer tout le monde et tout le monde ne peut pas nous aimer. En revanche, nous devons nous respecter mutuellement. C’est un minimum. C’est ce que nous pouvons appeler le réalisme coranique. Dieu exige de nous ce que nous pouvons. Et le respect envers nos semblables est dans nos cordes. Tandis que les enfants ont besoin d’être entourés d’attentions positives. A l’égard des enfants effectivement, il faut s’inscrire dans l’ultra-humain, le bel-agir (al’ihsan). Il faut aller au-delà de ce que nous pouvons en résistant à « l’insoutenable légèreté de l’être » que caractérisent des attentes de toutes sortes, des désirs de tout acabit… Car, « nous ne sommes pas avec ce qui est, nous sommes avec ce que nous pensons devoir être ». Nos aînés ont besoin dans le pire des cas de respect. Car un adulte, d’une façon générale, peut toujours positiver sa situation en faisant la part du feu. Mais, un enfant qui n’a pas encore achevé « son processus d’individuation » a besoin de miséricorde qui est plus que de l’amour. La miséricorde est ce qui fait aimer l’autre pour ce qu’il est et non pas pour ce que je veux qu’il soit. La miséricorde, c’est l’amour (moi-qui-aime) qui renonce à ses prétentions égocentriques et qui installe le cœur sur le trône de l’empathie. La miséricorde, c’est un cocktail de vertus : compréhension, altruisme, compassion et j’en passe. La miséricorde devient, au final, l’amour-qui-comprend et qui met l’autre au cœur de ses ambitions et de ses préoccupations.

      Que les enfants donc deviennent la préoccupation des parents et les aînés l’ambition des jeunes. C’est ce que semble dire ce hadith. Ainsi, une action éducative, s’inspirant de cette sainte dialectique, brodera, dans le tissu social, avec les fils de l’avenir, des motifs sertis de respect et de miséricorde envers chacun et tous.
      J’avoue humblement que l’éducation n’est pas chose aisée. Que Dieu nous vienne en aide !
      Seul Dieu est Savant.

    • Asalamou Alaïkum à Najib,
      -Je comprends le point de vue(‘point of (view’)de Tariq qui défend le statut de l’adulte-éducateur qui doit élever vers la Lumière,par tradition.N’est-ce pas un statut que je qualifierais de ‘structure’et que Tariq n’aurait pas suffisament développé ?
      -Et je comprends que vous puissiez souligner cet aspect.Je me demande votre âge pour réflechir à ce point avec une justesse si admirable en associant, si bien et de manière si respectable,l’existence quotidienne et la Religion?
      C’est,si je comprends bien et sauf erreur,que la croyance & la confiance dans les êtres humains passe par Allah,fondamentalement?
      Votre vue de l’éducation et de l’historicité humaine est saine et remarquable.Toutefois,combien de personnes peuvent réussir à réfléchir et à appliquer ce que vous dites avec une telle justesse des choses de la vie ET du Ciel?
      J’ai très rarement rencontré un homme capable de réussir l’équilibre des choses à ce point,entre les adultes et leur progéniture,entre la tendresse filiale ET le sentiment religieux!
      -Je pense,avec la plus profonde sincérité et la plus entière admiration,que ceux qui vous connaissent ont une chance que,je l’espère,ils mesurent.
      -Je suis mal par la mort qques-uns de mes étudiants dont je ne parviens pas à me remettre,meme 20 ans plus tard.
      J’estime n’avoir pas été suffisamment attentif.Mais aussi,parfois,comme je l’ai su,des parents ne furent pas exemplaires,un jour et une fois peut suffire.Hélas!Il ne faut sans doute pas « stigmatiser »(sic) mais c’est très difficile d’avoir perdu mes jeunes hommes(19-23 ans),pleins de vie,d’espoir,de confiance,d’avenir,car je sens que j’ai perdu une ‘part de Dieu’ avec leur disparition.On peut s’en remettre au Coran,à la Prière,à la Volonté du Ciel,mais c’est tout de même très difficile parce que Dieu nous a doté de sentiments et de discernement.
      La Raison est belle et bonne mais elle est insuffisante.La Religion est parfaite mais aussi sa perfection est très dure à honorer à chacun de nos pas sur le chemin de la vie.
      Leur disparition fut sans doute une Volonté divine?Mais il est aussi vrai que ma souffrance ne se satisfait pas (encore?)de les avoir près d’Allah.Leur mort m’a signifié mon insignifiance et l’extraordinaire VALEUR de l’Humain…
      à ce point,de la tâche « colossale »(sic)dévolue aux éducateurs/parents,et a re-convoqué en moi toute l’ATTENTION qui est due à nos enfants.
      -Oui,des adultes ne respectent pas toujours les enfants,
      leur propre progéniture.Oui,des circonstances de la vie en société(chômage,séparation…)expliquent des attitudes violentes.Alors ?
      -Comment exprimer notre affection?Peut-être par la
      « réparation »,en sachant réparer nos actes nocifs,négligents,oublieux de nos devoirs d’humanité ?En nous excusant auprès de notre jeunesse qui souffre de nos injustices adultes? En nous excusant tout en nous situant dans la situation du RESPECT MUTUEL et en nommant les points de conflits ?
      -Je crois que ceci la REPARATION )est une manière qui satisfait aux principes d’éducation(ou d’élévation) tout en gardant notre VIGILANCE d’adultes dont la Foi s’incarne en effet dans le quotidien.
      Quand je me vois imparfait et donc perfectible,je dis mes excuses afin de restituer la vérité et la justesse des choses.Alors,j’observe que les coeurs sont soulagés et apaisés.
      -NAJIB:MERCI pour votre beau texte,il me met du baume au coeur et va m’aider à « supporter » la suite.
      Et merci à Tariq sans lequel,probablement,NAJIB n’eût pas offert(en cadeau)un si excellent point de vue qui semble regarder la Vie avec une sereine intelligence.
      Choukrane.YTHM

    • @Antos
      Merci pour votre gentillesse et pour votre bienveillance !
      Qu’Allah panse nos blessures !
      L’épreuve, dans sa teneur religieuse, n’est jamais une punition. Elle est surtout une consécration. Encore faut-il la vivre, comme a dit un sage, non pas en « victime », mais en « disciple ».
      Soyons donc les disciples des épreuves. Pour ce faire, il faut savoir, me semble-t-il, capituler devant la Vérité, devant la Réalité. Car la croyance en le « Destin » est une hygiène de l’esprit. Elle permet d’accepter ce qui « est » sans surajouter à la réalité « ce qui aurait pu (ou ne pas) être ». Le mental a tendance à fabriquer des problèmes qui n’ont pas lieu d’être. S’occuper dans les moyens du possible de ce qui « est » sans trop regarder dans le « rétroviseur » et sans non plus se projeter dans un avenir incertain. L’adepte du « Tawhid » (Unicité de Dieu) est le « fils de l’instant » comme le disent si bien les spirituels musulmans. Que puis-je entreprendre « ici et maintenant » afin d’investir plus de conscience, plus d’intensité, plus de cœur dans mes prières, dans mes projets, dans les liens fraternels que j’entretiens avec le prochain et le lointain, dans les rêves que je nourris pour la communauté des hommes… Que dois-je entreprendre « ici et maintenant » afin que l’avenir arbore un visage humain et la personne humaine un sourire radieux.
      Le secret de « la vie bonne », me semble-t-il, consiste à mettre de « l’intention », au sens islamique de l’expression, dans ce que nous disons et faisons.
      Qu’Allah nous guide vers le meilleur…éthique en apaisant nos cœurs !

    • ——Salam à mon Frere NAJIB,

      – je suis Ithemos et on avait un peu correspondu. Vous avez, Mon Frere, reussi à apaiser la souffrance qui minait mon coeur et mon esprit,à la suite non resolue de la mort de plusieurs de mes etudiants.
      – Juste une question:avez-vous lu les travaux de Mme Alice Miller sur l’EDUCATION ?
      Encore MERCI pour la generosité de vos propos qui montre un homme de grand coeur et de puissante intelligence.
      – Merci aussi à Tariq pour tout son travail de comprehension et d’engagement dans la voie de la paix entre tous,avec les aleas que nous rencontrons tous.
      ——–LE CIEL NOUS PROTEGE,
      et puisse nous accueillir dans l’Eternité.
      AMICALEMENT
      ITHEMOS
      adresse : [email protected]

    • Assalamou alaikoum

      Vous parlez de « supporter » quand le Coran parle de « ihsan »…

      Quelque soit la situation, et je sais que beaucoup souffrent ou ont souffert de parents tyrannique ou autoritaires, on ne « supporte » pas ses parents meme si ces derniers peuvent être une épreuve. Les liens parents-enfants ne sont pas comme ceux entre conjoints par exemple, qui peuvent eux être dissolus, comment donc agir face a cette épreuve?

      Le respect que l’on doit aux parents ne les autorise pas a être injustes envers leurs enfants car Dieu n’aime pas l’injustice et il est vrai aussi que meme si les problèmes entre générations ne sont pas spécifiques a la communauté, certains peuvent l’être du fait de l’héritage culturel et d’une mauvaise interprétation du Coran ou des dires du prophète(sws). Nous avons besoin dans la communauté, d’un discours (je trouve celui de M. Ramadan tout a fait équilibré en la matière) et peut être d’une structure de médiation qui redonne confiance et leur place aux jeunes mais tout en maintenant le statut des parents.

      En effet, que certains parents ne soient pas de bons parents, cela n’empêche pas que ces derniers ont un statut particulier dans le Coran et la sunna du prophète (sws) et que pour le ou la musulmane soucieux de plaire a Dieu et a son Prophète (sws) des clés nous sont données pour appréhender notre relation a ces derniers en visant toujours l’ihsan.

      Que Dieu nous aide

  3. Assalamou `aleykoum

    Assalamou `aleykoum

    Je trouve le débat très intéressent. Peut être qu’il nous permettra de mieux nous comprendre et apprendre davantage à mieux gérer nos relations avec nos parents. Je pense que Tariq n’a pas oublié dans sa communication le cas de parents qui ne se comportent pas en « modèle » aux yeux de leurs enfants. Il a notamment cité l’exemple de ce garçon qui a osé frapper sa mère et que sa soeur justifierait par la violence de leur papa. On ne peut pas nier que chacun de nous a un vécu qui l’influence dans ses analyses et dans ses comportements. Chaque communication a sa portée. Je pense que Tariq s’adresse ici à des jeunes à qui il montre comment traite t-on les parents à la lumière du Coran et de la Sunna. Celui qui veut votre salut vous rappelle davantage vos devoirs avant vos droits. Par la Miséricorde d’Allah, les parents nous ont accompagnés dignement pendant l’enfance et par reconnaissance, nous devons les accompagner humblement pendant la vieillesse. Le parent n’a pas toujours raison sur son enfant, mais comme dit Tariq, il faut une critique empreinte de respect.
    Un adage africain dit : »le parent est à l’enfant ce que la pierre est à l’œuf. Si la pierre attaque l’œuf, il le brise et si l’œuf attaque la pierre, il se bise« .

    • SVP, Corrigez!

      Un adage africain dit : »le parent est à l’enfant ce que la pierre est à l’œuf. Si la pierre attaque l’œuf, elle le casse et si l’œuf attaque la pierre, il se casse« .

    • …intéressant et très précis, cela dit en passant, de la première idée, restons lucides, prévenants et positifs, à comprendre et sur l’idée du premier, ajoutons, le parent est à l’enfant ce que la terre est à la mer, si la mer « attaque » la terre, elle la noie et, si la terre « attaque » la mer, elle se noie, aussi, ici, des sens, des adages et des proverbes, quatre guillemets sont plus qu’inévitables et, des mots et des pensées, nécessaire s’y conjugue comme quatre ailes à ce verbe assez étrange énigmatique et ambigüe, ici et plus haut, assez mal venus de dire au travers du ou des relatifs des parents, des grands et des arrières s’y rapportant essentiellement à leurs chaque et toutes formes génératives, d’ailleurs, il se tient des constructives et de la conférence bon égal ou même respect,… disons des bons sens à l’adage, que la casse et « l’attaque » sont peu promis à bon escient et sont moins grandit à leur suivant, sûrement que celui là se servait des consciences à paraître comme des passés à d’autres plages d’histoires, et, préférons, à même idée de sa reprise et sans corrective à sa valeur, le parent est à l’enfant ce que la terre est à chemin, si la terre se suit le chemin se fait et, si le chemin se fait la terre le suit, espérant, comme tout et toute bienvenu(e), d’offrir mille et un(e) Salam des suites, royales, manifestes et traduites, au commentaire se suivant à celui ci, en toute obligeance comme en tout objective des commentaires et des sujets de la conférence, …

      …pourtant, comme il peut se voir aujourd’hui, d’une année sur l’autre, quelques génératives se portent toujours des quelques paix qui selon, chacun, chacune, se rendrait de bon gré sur le fait, ici présent, entièrement posé des difficultés d’une richesse comme, possiblement suivi des conséquences d’une cause, du fait, humaine, se dit-il au même lieu, d’une circonstance ou d’une erreur, d’une histoire ou d’une mémoire, d’une identité ou d’une caractéristique, et, humain se porte-t-il au même vœu, d’un naturel ou d’un temps, d’un genre ou d’un sens, d’un âge ou d’un droit, l’expressive et l’expressif n’ayant ou n’étant possible, du particulier, des valeurs vivantes ou des signes vivants à leur Humanité…

      …aussi, des commentaires à l’autorité, quelques uns se savent-ils ou quelques unes se disent-elles, une distance, une mesure, une espérance humaine entendue et effective de la parole comme celle égale rendue et productive du pas sur la marche, et, sans doute que les jeunes âges s’innovent à leurs quêtes toujours en phase à leurs souvenirs comme en leurs racines, à cet âge comme à tout âges, les vies, les terres , les sols, se vivent aux communs des communes et de l’ instant, de chacun, de chacune, de l’histoire, de fait, est-il en l’être de s’y vivre à ces deux de la Vie et par le Temps, et, comme d’autre fait réfléchis, l’Homme posé s’en suit parfois libre à penser d’Elle et toujours égal à vivre de Lui, les vitesses mobiles dressant le tableau des marches et des pensées, le respect des sens et des idées, la mémoire des pas et des passés …

      … entre toutes génératives se tient, où se tiennent les signes d’une valeur comme les sagesses d’une raison, l’Homme, la Pensée, la Conscience, l’instant d’être après comme avant des terres, des chemins, des réalités, comme il peut se voir autant d’adultes et d’enfants rapportés en leurs temps, d’un évolu à leurs sujets…

      …Hassan…Salam, merci…

  4. Je tiens a remercier le frere Tariq pour cette intervention qui donne a reflechir. Ayant recu moi-meme une education tres stricte(il s agit de cette fameuse education stricte voire plus qui est donnee a la fille musulmane malheureusement), j ai enormement de difficultes aujourd hui a mettre en place un autre type d education pour mes enfants. Parfois on comprend les choses mais il est tres difficle de les changer lorsque c est la seule reference que l on a connu. Jusqu a aujourd hui je souffre d un enorme manque de confiance en moi et malgre mon age, malgre le fait d erte mere,je ne me sens pas tout a fait adulte car on ne m a pas fait confiance, on ne m a pas laisse acceder a l autonomie a un moment ou j aurais du y avoir acces, comme tous. Alors, c est vrai que cette intervention me fait culpabiliser en tant que mere stricte et aussi en tant que fille qui sent qu elle n en fait pas assez pour sa mere. Voila, tout n est pas toujours aussi simple que l on voudrait, il ne suffit pas simplement de comprendre ou d etre convaicu, il s agit souvent pour notre generation de se remettre en cause, d essayer de changer, avec plus ou moins de succes,sachant que chacun porte une histoire particuliere.
    Voila mes impressions, je ne sais pas si cela fera avancer le debat.
    Je tiens aussi a dire aux freres que les soeurs n investiront les mosquees ou autres organisations que si vous faites preuve de « discrimination positive » car c est bien vous qui detenez actuellement le pouvoir et qui pouvez faciliter cela, sans oublier les complexes culturels qui collent a la peau des soeurs des lors qu elles franchissent la porte de la mosquee ou qu elles se retrouvent en presence de freres. Cela ne pourra se faire que par une cooperation totale entre freres et soeurs, pour ne pas se priver de la richesse que peuvent apporter les femmes a la communaute musulmane en particulier et a la connunaute humaine en general.

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