Un peu comme une espérance, un peu comme un signe.
J’ai lancé au hasard quelques mots à entendre.
Des mots simples, évidents. Des mots transparents.
J’ai lancé à dessein quelques mots du hasard.
Des mots à marteler, massifs comme la matière.
Le hasard m’a surpris par ses mots en miroir.
C’étaient eux, c’était moi. C’étaient eux en moi.
Le hasard m’a frappé et réveillé sans gloire.
Je pleurais de tout dire, et que le vide entende.
Le vent soufflait au hasard de cette inquiétude
Le verbe jamais n’est vide et jamais le silence
J’ai parlé au hasard pour qu’une oreille entende
Le miroir de mes mots a consolé l’absence
Je parle et j’entends. Comprends-tu ? Tu comprends ?
Mon miroir. Qui reflète à ma droite le gauche qui m’entend
Des mots du hasard, des mots miroirs
Un mot dans tes yeux et tu m’embellis.
Dieu est amour et mon amour aussi
Mon frère, ma sœur, mon miroir, mon chemin
Au reflet de tes yeux, ma parole est ta main
Comprends-tu ? Ce miroir. Ma prison, ma liberté.
Murmures… murmures murmurés
Du hasard, de l’amour et de la destinée.
Un peu comme un signe, un peu espérés.
Des mots réfléchis, des mots murmurés.
Écouter des mots doux, tes mots nuancés.
De l’amour. De l’amour en effet.
Reflets dans ce miroir…
Signes de la vérité
Depuis ce temps où
La vérité a éclaté
Par la bouche
De l’élu de Dieu
A les proférer..
Il n’a point lésiné
Un peu comme un espoir, cet espoir qui fait vivre;
J’ai lancé à dessein, des signes clairs et visibles;
Leur reflet, m’a depuis ébloui;
A ma droite, à ma gauche aussi;
Le reflet de ces signes, a compensé leur éloignement;
Si bien, qu’ils sont tout, sauf emprisonnement;
Au hasard;
Un peu comme un espoir, j’ai susurré;
Un peu tard;
Mon union à ce miroir;
J’ai parlé au hasard pour qu’une oreille entende
……
J’ai parlé au hasard, j’ai parlé à l’absent
Je lui ai dit l’amour
Et le cadeau reçu
Et il a entendu….
…..
Le miroir de mes mots a consolé l’absence
……
Le miroir de tes mots console ton absence
….
Je parle et j’entends. Comprends-tu ? Tu comprends ?
….
Silence, et encore silence… Je comprends, et j’entends…
…….
Des mots du hasard, des mots miroirs
Un mot dans tes yeux et tu m’embellis.
Dieu est amour et mon amour aussi
……..
Son amour, ton amour, mon amour sont fruits d’un même flux
La Lumière t’éclaire, tu reçois et tu donnes
……
Mon frère, ma sur, mon miroir, mon chemin
Au reflet de tes yeux, ma parole est ta main
Comprends-tu ? Ce miroir. Ma prison, ma liberté.
….
Au reflet de tes yeux, je cherche le chemin…
….
Murmures… murmures murmurés
Du hasard, de l’amour et de la destinée.
……
Murmures entendus, murmures réfléchis,
Au hasard, à l’amour et à la destinée
Dans Sa paix
Mots murmurés, maux torturés
un coeur en lambeaux et des mots libérés.
le silence se fait entendre a mes oreilles
quand mon someille a quitté sa transparence.
Tout ca pour dire que c’est un beau texte.Sahitt (merci en bèrbère)
Assalam aleykoum wa rahmatoullah;
Des mots simples évidents
Ta presence une esperance
Tes mots ton miroir
Dessein par hasard
La Gloire et l’Eveil
Ton Amour j’ai besoin
Ta Destinée ton Chemin
Khadija
Paul Eluard (1895-1952)
~
Belle et ressemblante
~
Un visage à la fin du jour
Un berceau dans les feuilles mortes du jour
Un bouquet de pluie nue
Tout soleil caché
Toute source des sources au fond de l’eau
Tout miroir des miroirs brisés
Un visage dans les balances du silence
Un caillou parmi d’autres cailloux
Pour les frondes des dernières lueurs du jour
Un visage semblable à tous les visages oubliés.
—————————————~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
J’aime les miroirs mais j’ai crainte qu’ils se dépolissent.
J’apprécie leurs scintillements mais je redoute qu’ils ternissent.
J’affectionne leurs réflexions mais j’ai peur maintenant qu’ils se brisent.
~
Non, il n’est ni bon d’avoir peur ni de se soucier de demain en oubliant aujourd’hui mais la vie parfois nous surprend ou nous suspend, momentanément peut-être, alors j’ai l’espérance que…
…sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier
(Jacques Brel)
Lao Tseu
Dans le monde chacun décide du beau
Et cela devient le laid.
L’essentiel est énigme.
***
La différence crée les noms.
Dès que les noms existent
La séparation existe.
Si l’on sait où s’arrêter
On se libère du danger.
La voie est au monde
Ce que sont les fleuves et la mer
Aux torrents et rivières.
***
Qui connaît les autres a l’intelligence
Qui se connaît lui-même a le discernement
Celui qui sait ne parle pas.
Celui qui parle ne sait pas.
***
Savoir
Et se dire que l’on ne sait pas
Est bien.
Ne pas savoir
Et se dire que l’on sait
Conduit à la difficulté.
Etre conscient de la difficulté Permet de l’éviter.
Le sage ne rencontre pas de difficultés
Car il vit dans la conscience des difficultés
Et donc, n’en souffre pas.
***
http://www.archipress.org/batin/tao.htm
© Extraits de Tao Te King par Lao Tseu, traduit par Ma Kou. Paris, Albin Michel, 1984.
Salam, pouvez -vous insérer cet extrait (d’où j’ai extrait le titre) que j’avais « coupé » par un « coup » de souris? Merci!
Peut-on par l’âme du corps
Embrasser l’âme de l’esprit
Et concevoir l’unité ?
Peut-on concentrer l’expir et l’inspir du souffle
Et le rendre aussi souple que celui du bébé ?
Peut-on purifier le miroir secret
Jusqu’à rendre le regard pur ?
Peut-on gouverner l’Etat et veiller sur le peuple
Par la pratique du non-agir ?
A Mr Ramadan,
Plié mais entier
Courbé mais droit
Vide mais rempli
Usé mais neuf.
Ayant peu, mais demeurant comblé.
Ayant beaucoup, mais demeurant perplexe.
Ainsi agit le sage,
Qui embrasse l’unité
Pour être le modèle du monde.
Il ne se montre pas et met en évidence
Il ne s’affirme pas mais éveille
Il ne se loue pas mais son mérite
s’impose
Il ne se vante pas mais il dure
Il ne rivalise avec personne
Personne ne rivalise avec lui.
L’ancien adage: plié mais entier
N’est pas parole vide.
Il permet de rester intègre
Sans cesse.
EXTRAITS de tendresse :
« Gypsy », Suzanne Vega.
« You come from far away
With pictures in your eyes
Of coffeeshops and morning streets
In the blue and silent sunrise
But night is the cathedral
Where we recognized the sign
We strangers know each other now
As part of the whole design
Oh, hold me like a baby
That will not fall asleep
Curl me up inside you
And let me hear you through the heat
[…]
With a long and slender body
And the sweetest softest hands
And well blow away forever soon
And go on to different lands
And please do not ever look for me
But with me you will stay
And you will hear yourself in song
Blowing by one day
But now, hold me like a baby
That will not fall asleep
Curl me up inside you
And let me hear you through the heat… »
http://www.youtube.com/watch?v=V6bk8kQ1A-E&mode=related&search=
Douceur, tendresse, harmonie…
Quelle merveille
Merci!
Salam!
L’une de la miséricorde d’Allah est dans un équilibre du mirage. En attendant, dans son coeur, le mirador trouve et se regarde dans son miroir, le miroir observe et reconnaît au mirador, par la route(voie) de l’amour.
Je n’ai nul besoin de parler au hasard pour te parler.
Je te parle à toi, mon cher.
A toi, l’homme d’un si étrange procédé.
« Le miroir de mes mots a consolé l’absence »
Et comment peut se consoler, comment peut se comprendre l’absence de l’autre côté où aussi, sa portée atteint ?
Mots rendus en miroir, tes paroles en moi pour toi, moi dans tes mots comme une plainte à une action non réalisée.
« Je pleurais de tout dire, et que le vide entende »
Tu pleurais, mais le vide n’est pas le néant. Le plein est complet, le vide, par contre, est la condition originaire et nécessaire pour générer la possibilité, l’espace qui puisse la contenir, l’abriter. Seulement voilà, “un peu” n’est pas assez, les paroles ne sont pas suffisantes, même si elles sont transparentes, consistantes; L’ACTION ÉGALEMENT ÉVIDENTE DOIT LES MESURER.
Comprends-tu ?
L’important, à mon avis, est de savoir : quand, et, à qui il appartient d’agir, quand le silence nourrit ou qu’il est en trop, pour que le hasard ne te blesse pas et ton réveil se produise sous une gloire partagée.
Tout ce qu’il y a de meilleur, pour toi.
CC
Une lumière bleu,une lumière blanche!
et d’autres genres de lumières!
Je suis le miroir de mon père et le miroir de ma mère et leur travaille aussi!
Nous sommes des miroirs!
J’ai vu ,il y a quelques jours des yeux ou la lumiére est toute blanche!
c’est une vieille très modeste!
Une maman!
Une grande mère!
comment je peux savoir le niveau de ma lumiére?
Ou peut étre que c’est mieu de ne pas s’occuper de la lumière,mais de coeur…!
LE COEUR ET LA LUMIÈRE SONT LA MÊME CHOSE.
Par les brumes naissantes et les vents dominants
Par ceux qui amassent et ceux qui sèment le vent
Nul âme ne verra son seigneur si elle ne meure avant
504
Ces murmures…
Il m’a été donné de les entendre
Je crois avoir pris peur.
Crois-tu que le destin un jour
me les fera de nouveau ouïr?
Cette fois-ci croyez-en moi,
Je ne les sèmerai pas au vent.
Au fond de mon cur
ils fleuriront à loisir!
Salam aleykom wa rahmatoullahou wa barakatouhou,
bismillah,
Allah ‘azza wa jal prend toute la part de la splendeur jusqu’à s’oublier, nous et nos miroirs imparfaits. Nous n’existons qu’au travers d’Allah ‘azza wa jal, notre regard reflète notre soumission.
Aujourd’hui, fredonnant …et une araignée de légende, tisse le ciel de ma vie…
~
…j’ai recherché les paroles, trouvé qu’en fait c’est …tisse le ciel de ma nuit…
~
…et laisse la parole à Gérard Lenorman :
~
Quelque chose et moi
~
Paroles: Pierre Delanoë, musique: C. Morgan, 1974
~
Il était un soir
Il était une fois
Quelque chose et moi
Quelque chose et moi
~
Il était un soir
Il était une fois
Quelque chose et moi
Quelque chose et moi
~
Un signe un espoir
Une image une voix
Quelque chose et moi
Quelque chose et moi
~
Et je n’étais plus seul au monde
Et je n’avais plus peur ni froid
Et je vivais chaque seconde
Et j’étais partout à la fois
Et une araignée de légende
Tisse le ciel de ma nuit
Comme je suis heureux dans ma chambre
Je ne sais pourquoi ni pour qui
~
Je vais et je viens
Mal et bien sous mon toit
Quelque chose et moi
Quelque chose et moi
~
Et je n’attends rien
Ni des dieux ni des rois
Quelque chose et moi
Quelque chose et moi
~
Comme un prisonnier s’émerveille
A regarder vivre une fourmi
J’ai reçu de bonnes nouvelles
Il paraît que ça va bien la vie
~
J’ai envie d’ouvrir la fenêtre
Pour me voir passer dans la rue
Savoir si j’ai changé de tête
Revoir ce que je ne suis plus
~
la la la la….
~
Et je n’étais plus seul au monde
Et je n’ai plus peur ni froid
La nuit ne sera plus très longue
Oui, je sais que tu existeras
~
Il était un soir
Il était une fois
~
Tu m’avais demandé d’où je venais
Tu m’avais demandé si je restais
Tu m’avais demandé où j’allais
Je surgissais de nulle part
Je séjourne nulle part
J’errais nulle part
Tu imaginais
Tu penses
Tu rêvais
J’étais
Je suis
Je serais
Tu souriais
Tu enchantes
Tu reconnaissais
J’étais de nulle part
Je demeure nulle part
Je vagabondais nulle part
Tu m’avais demandé où j’allais
Tu m’avais demandé si je restais
Tu m’avais demandé d’où je venais
Si joli, si délicat, Louise.
Merci pour ce cadeau
F
C’est beau et touchant.
Merci Louise.
Ohne dich
~
Ich werde in die Tannen gehn,
Dahin wo ich sie zuletzt gesehn
Doch der Abend wirft ein Tuch aufs Land
Und auf die Wege hinterm Waldesrand
Und der Wald er steht so schwarz und leer
~
Weh mir oh weh
Und die Vögel singen nicht mehr
~
Ohne dich kann ich nicht sein
Ohne dich
Mit dir bin ich auch allein
Ohne dich
Ohne dich zähl ich die Stunden
Ohne dich
Mit dir stehen die Sekunden
Lohnen nicht
~
Auf den Ästen in den Gräben
Ist es nun still und ohne Leben
Und das Atmen fällt mir ach so schwer
~
Weh mir oh weh
Und die Vögel singen nicht mehr
~
RAMMSTEIN
Merci à vous tous pour ces magnifiques poèmes!
La poésie est comme les yeux, un merveilleux miroir de l’âme.
Anne-Marie