Nanterre Entraide en partenariat avec le Collectif Halte Au Massacre En Birmanie: « La fraternité en cas de crise – le cas des musulmans birmans, les Rohingyas « 

Vous avez omis de mentionner l’heure. Un mercredi, ça doit être en soirée, mais une précision serait utile! Merci.

Salam,
Je me demande pourquoi ces manifestations de solidarité n’arrivent pas avant les « cataclysmes », avant que des dizaines ou des milliers de personnes ne paient le prix fort de cet espèce d’oubli de la part de leurs frères et rejet par ces musulmans eux-mêmes. Ces victimes, ils sont laissés pour compte, on ne les soutient pas -ou très peu, et jamais de manière significative tant que leur situation n’a pas atteint et dépassé le stade critique. Il n’y a pas de fraternité dans le monde musulman ! Il n’y a pas d’actions préventives, de travail de fond, en amont pour taire les tensions et apaiser et consolider les relations entre communautés. Combien ça couterait aux pays musulmans (gouvernements, organisations, associations ou individus) d’essayer d’oeuvrer pour qu’on connaisse un peu mieux (juste un chouia) l’islam et que l’on reconnaisse que l’islam n’est pas une menace pour les non-musulmans. Par exemple en subventionnant, ou en faisant la promotion de systèmes éducatifs où notions de « droits de l’homme » et leçons de morale sont donnés avec des aperçus sur les religions monothéistes. Si seulement on pouvait apprendre aux enfants dans les écoles ce qu’est le judaïsme, le bouddhisme, le christianisme ou l’islam ! D’accord les tensions seront toujours là, mais il serait inadmissible d’entendre encore dire : « tout ceci est à cause de telle ou telle religion ». Qu’on devienne enfin mature pour reconnaitre que les tensions naissent sur fond de dérives sociales, d’injustices, de misère, et qu’elles se nourrissent de manière tragique et scandaleuse de notre peur de l’Autre. Arrêtons d’avoir peur de l’Autre (de l’islam quand on n’est pas musulman, de l’Occident quand on est arabe-musulman, du Noir quand on est Blanc ou du Blanc quand on Noir… etc), et faisons face à nos propres démons. Prévenir vaut mieux que guérir. Mais dites-moi comment pourrions-nous jamais guérir ces déchirures, comment guérit-on d’une guerre civile ? Une fois le mal est fait, il est fait. Au contraire, il engendre ressentiment et peur (puis violence et ainsi de suite, ce fameux cercle vicieux). Si la fraternité ne se manifeste qu’en temps de crise, sous le coup de l’émotion, alors ce n’est pas une « vraie » fraternité, car elle n’est pas assez clairvoyante (ne conseille pas en bien, ne donne pas les bons outils pour éviter les violences) et n’a pas le souffle long pour ou le courage d’arrêter les violences de manière définitive. Qu’est ce que c’est que cette fraternité avec laquelle on nous rabâche les oreilles, dans le monde musulman, et surtout arabo-musulman, alors que dans les moments où nos « frères » ont le plus besoin de nous, hop on les lâche ? Est-ce que l’islam ou plutôt ceux qui parlent en son nom peuvent encore parler de fraternité dans l’état actuel des choses -sans se couvrir de parjure ?
Merci de ne pas lire que le pessimisme dans mon propos, mais sûrement du réalisme, et beaucoup d’espoir pour un avenir meilleur.
Bouchra

Il semblerait qu’il existe une effervescence positive de l’islam

L’entrée est payante? c’est sur invitation? ou entrée libre pour tout public? faut-il réserver avant?
Merci