Puisque tu pars

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Le temps passe, le temps est passé.


 


Ces journées de jeûne, ces courtes nuits de sommeil et, bien sûr, une autre façon de vivre la vie et le sens.


 


Un retour à soi, aux questions, aux blessures et aux espérances. Un retour à Toi, ô Dieu de la paix, de l’amour et de la bonté !


 


Ce mois nous quitte déjà et déjà quelques regrets, de n’avoir pas assez cherché, invoqué et aimé. De ne pas s’être suffisamment exilé de l’ombre, des troubles, des maux et des méchancetés.


 


La route continue. Tu pars mais le chemin demeure qui se dessine devant nous pour les mois à venir. A ton école, il m’aura été permis d’apprendre, de me rappeler, qu’il faut apprendre à mieux aimer, à remercier, à pardonner et à donner. De son âme, de son cœur, de ses biens, de son humanité.


 


Ce fut ma plus profonde prière. J’ai demandé à l’Unique de m’accompagner, toujours, à chaque instant, qu’Il m’aide par Son amour et Sa proximité… à ne pas oublier.


 


Ne pas oublier. Sa Présence et Sa bonté. Ceux que j’aime, ceux que j’ai aimé. Mes parents, ma famille, mes sœurs, mes frères et l’humanité. Que je n’oublie rien… que j’apprenne à mieux servir, et donner et me donner… J’ai prié, j’ai pleuré.


 


A l’heure où tu t’en vas, j’aimerais murmurer à chaque cœur sur la route… il faut continuer, chercher, aimer et donner. Quoiqu’il arrive, face à toutes les peines et toutes les adversités, notre force est cet amour, cette spiritualité.


 


Il fait nuit, la Nuit du Destin s’en va dans la douceur. Mes prières pour qu’Il nous aime, nous guide et nous protège. Mes prières pour vous, pour qu’Il vous accompagne. Mes prières pour qu’Il nous apprenne à ne pas L’oublier, oublier les pauvres et les oppressés. Mes prières pour qu’Il nous protège des folies de notre humanité.


 


Mes prières pour qu’Il nous entende, nous accompagne de Son infini Amour. Le temps est passé mais cet amour est la clef. Qui n’a pas d’âge et offre l’éternité


 


Bon  ‘Id al-Fitr, Bonne Fête…

        

1 COMMENTAIRE

  1. Tout d’abord, je tiens à dire que j’ai trouvé ce texte magnifique, décrivant superbement la réalité ensuite je voudrais dire que je pense que pas mal de personnes dans la Communauté et même en dehors de celle-ci d’ailleurs voudrais avoir comme ami Tariq qui n’hésite pas à prendre position à propos de certains sujets délicats au rique de déplaire à certains, qui représente et défend admirablement bien notre religion, qui amène de nouveaux concepts concernant le fait d’être musulman en Europe,… Pour tout ça, merci…Merci simplement d’être là, d’être toujours là…

    • Oui ,je confirme,souvent je me dit,
      ah si je pouvais avoir un Tariq Ramadan dans ma famille !

      Je ne le lâcherais pas d’une semelle,j’aimerais passer des heures à l’écouter ,lui parler…

      Quand on sait,et on peut le sentir,sa proximité avec Lui.

      Par moment,on a l’impression , par ses paroles,qu’il nous fait voyager,nous rapprocher de l’Unique.

      Que Dieu vous bénisse Tariq,qu’Il vous récompense et vous protège,ainsi que tous vos proches.

    • salam alikoum

      merci mon frere tariq pour tes textes toujours plein de sincerite et de sagesse . encore un fois CHOKREN ET QU ALLAH TE RECOMPENSE. CHAQUE TEXTE QUE JE LIS M EMEUT.

  2. que dire!!
    si ce n’est lire et relire… et apprécié la beauté et l’infini profondeur de ce texte.
    merci de partager et donner autant
    Allah itaqabal mina wa minkoum amine
    mes invocations vont pour les opprimés et les personnes victimes d’injustice.
    En remerciant d’Allah de n’ima et de rayonnement que vous apportez pour les hommes et femmes du monde.

  3. vraiment,merci tariq du fond du coeur.
    Tu as mis des mots à ce que j’ai ressentis hier soir.j’invoque Dieu pour toi et ta famille dans toutes mes prières.Que Dieu accepte notre jeûne.

  4. Salamaleykoum wr wb très cher frere ,

    Encore un de vos poème fort émouvant,très parlant en ce qui nous concerne.Ma dette est lourde envers-vous.Vous avez intégré votre présence dans notre vie quotidienne,non pas comme certains le penseraient c’est à dire penser que je fais du shirk .Il est triste de parler comme ça ,mais bcp dans notre communauté et de l’extérieur aussi pense de façon réductrice.SubhannaAllah à chaque que je me rappel de vous ,je me rappel qu’il ne faut pas baisser les bras et je me rapproche de Lui avec lourdeur mais de Lui quand même .Quand je vois l’Amour que vous donner continuellement ,par votre discours et surtout par vos actions et que je compare à celui que Dieu peut nous donner c’est infiniment grand.Déja le votre est immense ,et c’est par votre intermédiaire que j’ai basculée dans la confiance en Lui,et je vous jure trés cher frere ,que ce n’est pas rien et voilà pourquoi ma dette est énorme envers vous !Les aléas de la vie qui tantôt nous rappel,tantôt nous éloigne du plus Rapproché.Les épreuves deumeurent de plus en plus difficiles,l’horizon est loin.Les premières épreuves nous font déplacées des montagnes :il s’agit des premières expériences difficiles qui nous font prendre conscience que la vie n’est pas celle que l’ont imaginait dans nos rêves d’enfants.
    Cette prise de conscience ,est le passage de la recherche de l’Unique .Le retour en arrière attire quand tu as l’impression que personne pense comme toi ,quand les « tensions » montent lorsque la masse parle de la (pluie et du beau temps),de leur réussites,de cette perpétuelle « recherche de reconnaissance auprès d’autrui.La reconnaissance oui et c’est humain ,mais lorsque l’on vit que pour elle ,cela depasse le supportable!Et la « masse » ne comprends pas .
    C’est la « Rafla » tout simplement.
    Par ailleurs la paix est difficile a trouvrer même en se rapprochant ;c’est même le contraire :plus tu te rapproches ,plus la tension monte,l’adversité est un véritable défit mais aussi une force losqu’on l’affronte.Et même si la tension monte à cause des injustices,l’arrogance,l’indifférence,au fond je suis persuadée qu’Il est là,que Sa miséricorde est là,parce que celle des êtres humains est belle et bien variable :c’est un jour oui et non pour les suivants.
    oui= quand tu t’eloigne de Dieu
    non=quand tu es sincère et juste.
    Dans ce cas là ,on est dans l’épreuve!
    Et c’est Lui qui nous éprouve!
    Comment se retrouver,comment trouver la paix avec l’Homme dans toute sa compléxité?
    La compléxité de celui-ci est immense est le refuge auprès de Dieu nous permet le luxe de mieux le comprendre lorsque tout le monde le condamnera.Les jugements sont lourds,dès fois on nous demande d’agir au plus vite ,pour la communauté par exemple et lorsqu’on fait le premier pas celle-ci nous renvoie à 3 en arrière !C’est vraiment pas la volonté qui manque,mais celle-ci est encore trop peureuse et craintive d’accueillir la différence,la CRITIQUE,je trouve difficilement ma place auprès d’elleJe sais aussi pertinement que seul moi-même peu trouvrer la solution et qu’il faut cesser de se plaindre.En revanche,en parlant d’Amour il serait bien d’écouter avec un peu plus d’affection .Je ne vais pas souligner qu’elle, car à l’extérieur ,c’est d’autant plus inquiétant;on a a faire à des « intégristes laiques athés »avec ‘loption « rasciste » .
    J’avais perdu l’horizon et cela m’a fait peur ,je la revoie ,de façon trouble cette fois-ci ,mais je la vois quand même ce qui me rassure.J’ai l’impression d’avoir tout perdu à des moments données et je trouve personne pour me rappeler que l’horizon est encore là.
    Cela me fait très peur ,même si j’ai suffisamment confiance en moi ,la personne qui me surprend le plus et dont je me mefie le plus :c’est MOI-MêME.
    Allah wa a’llam.

    Fraternellment,affectueusement,une sincère fidele,
    Nadia.

  5. Merci frère Tariq , sachez que vos textes nous apportent beaucoup de bonheur ….Merci pour votre générosité et que Dieu vous récompense pour tous vos efforts !!
    Amara

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    2006-10-20

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    Message aux musulmans qui vivent en Suisse

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    Par Mgr Bürcher, président du Groupe de travail « Islam »

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    ROME, Vendredi 20 octobre 2006 (ZENIT.org) – Voici le texte intégral du message adressé aux musulmans de Suisse par Mgr Pierre Bürcher, évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg et président du Groupe de travail « Islam » de la Conférence des évêques catholiques de Suisse (CES) à l’occasion de la fête de la fin du Ramadan, l’Id al-Fitr.

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    Chers amis musulmans,

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    A l’occasion de l’‘Id al-Fitr, j’ai la joie de vous écrire en tant que Président du Groupe de travail « Islam » de la Conférence des évêques suisses pour vous souhaiter une bonne Fête de la fin du Ramadan.

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    Depuis plusieurs années déjà, à l’occasion de cette Fête, nous avons fait parvenir aux responsables de vos communautés en Suisse le message que le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux adresse à tous les musulmans au nom du Pape. Cette année, de façon plus large, je vous en informe toutes et tous. Dès ce vendredi 20 octobre 2006, vous pouvez trouver ce message notamment sur le site http://www.vatican.va. N’hésitez pas à le lire. Pouvant sans doute contribuer à un dialogue toujours plus franc entre nous, vos réactions éventuelles seront les bienvenues. Dans ce dialogue, notre prière respective et notre engagement solidaire pour la cause de la paix demeurent essentiels. Notre conviction est que la paix a sa source en Dieu et se fonde sur la vérité, la justice, l’amour et la liberté.

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    Outre la prière, il y a également le jeûne. En 2002, le Pape Jean-Paul II a invité les catholiques à observer une journée de jeûne pour la paix, et plus précisément le dernier vendredi du Ramadan, dans un geste évident de solidarité spirituelle avec les musulmans. Ainsi, je me réjouis que, ce vendredi 20 octobre 2006, de nombreux chrétiens dans notre pays pratiquent ce jeûne pour la paix. Dans cet esprit, comme jusqu’à maintenant heureusement, les scènes de terrorisme et de violence ne trouveront pas droit de cité en Suisse.

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    Quant à lui, notre Groupe de travail « Islam » de la Conférence des évêques suisses intensifie son travail sur le chemin du dialogue initié voici plusieurs années.

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    Enfin, suite aux difficultés récentes, je me permets de vous faire part d’une vérité qui me paraît vitale. En dépit des différences qui, en Suisse comme ailleurs dans le monde, caractérisent l’islam et le christianisme, Dieu nous a tous créés à son image. Il veut que nous nous aimions comme des frères et sœurs en humanité. Il ne réside dans cette réalité ni confusion ni relativisme. L’initiative de la Rencontre interreligieuse de prière pour la Paix voulue par le Pape Jean-Paul II, voici vingt ans, le 27 octobre 1986, en était déjà une expression concrète. Je suis heureux de saluer de nombreuses initiatives qui, plus modestement que celle-là, voient le jour actuellement en diverses régions de la Suisse. C’est une évidence pour le Pape Benoît XVI et pour nous tous : nos religions ne peuvent être que porteuses de paix, car Dieu est la Paix.

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    Je vous souhaite donc cette paix, chers amis musulmans qui habitez la Suisse, dans vos familles et dans vos pays d’origine, avec la bénédiction de Dieu et mes vœux les meilleurs pour une Sainte Fête, ‘Id mubârak.

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    Mgr Pierre Bürcher, évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg et président du Groupe de travail « Islam » de la Conférence des évêques catholiques de Suisse

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    Lausanne, le 19 octobre 2006

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    Source : Zenit

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    • Je crois que ce site et ce forum est inutil, il n’y a aucun débat de société, aucun argument de fonds. Il ne s’agit que de propagandes islamistes. Car il n’y a que des commentaires qui vont dans le sens que vous jugez bon pour vous. C’est de la censure, je n’ai vu aucun commentaire qui vous critiquez.

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    2006-10-20

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    Chrétiens et Musulmans en dialogue pour relever les défis du monde

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    Message pour la fin du Ramadan

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    ROME, Vendredi 20 octobre 2006 (ZENIT.org) – Voici le texte intégral du message aux Musulmans pour la fin du Ramadan présenté ce matin au Vatican par le cardinal Paul Poupard. Il a pour titre : « Chrétiens et Musulmans: en dialogue confiant pour relever ensemble les défis de notre monde”.

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    Chers amis musulmans,

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    1. C’est pour moi un motif de grande joie de vous adresser ce message, pour la première fois comme Président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, et de vous présenter les vœux les plus chaleureux de ce Conseil à l’occasion de la fête qui conclut le mois de jeûne du Ramadan. Je vous souhaite paix, tranquillité et joie dans vos cœurs, dans vos maisons et dans vos pays respectifs. Ces vœux font écho à ceux que Sa Sainteté le Pape Benoît XVI a en personne formulé au début du Ramadan, aux diplomates de pays à majorité musulmane accrédités auprès du Saint-Siège et à d’autres pays membres et observateurs de l’Organisation de la Conférence islamique, et à des représentants des communautés musulmanes en Italie.

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    2. Il est beau de pouvoir partager avec vous ce moment significatif dans le cadre de nos rapports de dialogue. Les circonstances particulières que nous venons de traverser ensemble montrent, elles aussi, que si le chemin d’un dialogue authentique peut être parfois ardu, il devient plus que jamais nécessaire.

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    3. Le mois de Ramadan que vous venez de vivre a été également, sans nul doute, un temps de prière et de réflexion sur la situation difficile que traverse notre monde. Tout en voyant ce qui est bon et en remerciant Dieu, il est impossible de ne pas constater les graves problèmes qui pèsent sur notre époque : l’injustice, la pauvreté, les tensions et les conflits à l’intérieur des pays, mais aussi entre eux. La violence et le terrorisme sont une plaie particulièrement douloureuse. Combien de vies humaines détruites, de femmes rendues veuves, d’enfants qui perdent leurs parents et se trouvent ainsi orphelins… Combien de personnes sont blessées dans leurs corps et dans leurs cœurs, handicapées… Combien de destructions, en quelques instants, de ce qui a été construit parfois pendant des années, au prix de nombreux sacrifices et d’énormes dépenses !

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    4. En tant que Chrétiens et Musulmans, ne sommes-nous pas les premiers à être appelés à offrir notre contribution spécifique à la solution de cette grave situation et de ces problèmes complexes ? C’est sans doute la crédibilité des religions qui est en jeu, mais aussi celle des chefs religieux et de tous les croyants. Si nous ne tenons pas notre place comme croyants, beaucoup s’interrogeront sur l’utilité des religions et sur notre cohérence en tant qu’hommes et femmes qui se prosternent devant Dieu.

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    Nos deux religions accordent beaucoup d’importance et d’espace à l’amour, à la compassion et à la solidarité. C’est dans cette perspective que je désire partager avec vous le message de la première encyclique de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, Deus caritas est : « Dieu est amour », qui fait écho à la « définition » la plus caractéristique de Dieu dans l’Écriture Sainte des Chrétiens: « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8). L’amour authentique pour Dieu est inséparable de l’amour pour les autres : « Si quelqu’un dit : ‘J’aime Dieu’ alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas » (1 Jn 4, 20). En le rappelant, l’encyclique souligne l’importance de la charité fraternelle dans la mission de l’Église : l’amour, pour être crédible, doit être effectif. Il est nécessaire qu’il vienne en aide à tous, à commencer par les plus démunis. L’amour véritable doit se mettre au service de tous dans la vie de tous les jours, mais aussi au service de la recherche de solutions justes et pacifiques aux graves problèmes qui assaillent notre monde.

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    5. Les croyants qui s’engagent dans l’aide aux personnes dans le besoin et dans la recherche de solutions à ces problèmes le font d’abord par amour pour Dieu, « pour le visage de Dieu ». Le psaume 27 (26) le rappelle : « C’est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache pas ta face … » (vv. 8b-9a). Le jeûne que vous avez vécu tout au long de ce mois vous a non seulement rendus plus attentifs à la prière, mais également plus sensibles aux besoins des autres, surtout de ceux qui ont faim, favorisant une générosité encore plus grande avec les personnes dans la détresse.

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    6. Les soucis quotidiens et les graves problèmes du monde sollicitent notre attention et notre action. Demandons à Dieu dans la prière de nous aider à les affronter avec courage et détermination. Là où nous pouvons œuvrer ensemble, ne travaillons pas séparément. Le monde, et nous avec lui, a besoin de Chrétiens et de Musulmans qui se respectent, s’estiment, et donnent le témoignage de s’aimer et œuvrer ensemble à la gloire de Dieu et au bien de tous les hommes.

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    7. C’est avec des sentiments de sincère amitié que je vous salue et que je confie ces pensées à votre réflexion. Je demande à Dieu Tout-Puissant qu’elles contribuent à promouvoir, partout, des rapports de plus grande compréhension et de coopération accrue entre Chrétiens et Musulmans, qui participeront grandement au rétablissement et à l’affermissement de la paix au sein des nations et entre les peuples, selon le vœu profond de tous les croyants et de tous les hommes de bonne volonté.

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    Paul Cardinal Poupard

    Président

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    Archevêque Pier Luigi Celata

    Secrétaire

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    Source : Zenit

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  8. Un bon ‘Id al-Fitr,bonne fête, à toutes et à tous.Puissent ces moments là,avec l’aide du Miséricordieux, renforcer notre croyance et notre union.

  9. Salam alikoum,

    Moi aussi je vous adresse Mr Ramadan tous mes voeux de bonheur et BON ID AL FITR à vous et votre famille! Qu’Allah Soubhanou wa ta’alla protège le monde musulman et tous les oppressés et malheureux dans ce bas monde! AMIN! AMIN!

    Je trouve que ce mois de Ramadan est trop vite passé. Que Dieu nous protège et surtout pensons aux musulmans de Palestine, du Liban, d’Irak, de Bosnie, Tchétchénie… Qu’Allah leur apporte paix et protection. AMIN! AMIN!

    MERCI et SALAM!

  10. Les mots si justes touchent au plus profond de nos âmes et à l’intimité de nos coeurs. Que Dieu soit Loué pour t’avoir gratifié de ce don de dire et de transmettre l’essentiel mon frère… « Et le rappel profite aux croyants« .
    Par ces temps de trouble, la vérité se distingue toujours de l’erreur.
    Que Dieu te Protège ainsi que ta famille.
    Vous nous manquez tant …
    ‘Ide al fitr moubârak
    Anwar … de la Réunion

  11. En un seul mot: c’est trés beau.
    j’espere qu’on vous verra ,un jour parmis nous,ici à Oujda, Mr Ramadan.
    Bon aid El fitr à vous aussi.

  12. Salame Alikoume oi Rahmatou Allah oi Barakatou. Je ne vous remercierai jamais assez pour tous ces beaux textes que vous nous faites découvrir mon cher frère Tariq et c’est vrai le ramadan est parti à une allure dont j’aurai voulu continuer longtemps. Le ramadan sans les diables avec les portes de l’enfer fermés nous étions bien tranquille parmi les anges qui nous ont entourés pendant les prières et durant tout le ramadan en particulier dans les nuits et jusqu’à l’aube. Mais malheureusement toute bonne chose on une fin renouvelable l’année prochaine Incha Allah. Mais rien ne nous empêche de faire durer le plaisir d’avoir la proximité d’Allah en hors ramadan. Car si on continue à faire de temps en temps le jeun et pour les plus courageux tous les lundis et jeudis, ainsi que tous les 13 14 15 jours du mois lunaire musulman et de continuer à lire le Coran quotidiennement et de faire des rappels a Dieu et bien la magie de ramadan continuera pendant toute l’année et Allah en sera que plus satisfait de nous. Bien sûr on doit prendre un peu de repos et se distraire aussi cela fait partie de l’équilibre humain. Il n’est pas interdit de plaisanter et de rire et d’être joyeux et heureux. Quand on vie a proximité d’Allah dans le Coran il est dit que l’on ne connaîtra plus de tristesse ni sure terre ni dans l’au-delà : « LA TAHEZENE FI DOUNIYA OI LA FI ELAKHIRA ». On vivra en paix à l’intérieur de son coeur. La paix du coeur c’est ce que recherche tout musulman comme disent certains savants « ALLAH IDIRE LENA DOUNYA FI IDINAN OI LA FI EL KELBE » traduction « qu’Allah nous mette le monde dans nos mains et non pas dans nos cœurs ». Car le monde ce n’est que du matériel, nous sommes attirés par le luxe les commodités, les belles voitures, les belles villas avec piscines et des beaux jardins. Nous sommes des être humains qui aimons paraître bien de l’extérieur, bien habillés. Mais nous négligeons l’essentiel c’est de bien paraître aussi à l’intérieur c’est-à-dire notre coeur doit être apaisé et vivre en paix avec tout ces conforts et ce luxe. Ou vivre en paix sans ce confort et tout ce luxe. Car si l’on est avec Dieu on n’a plus vraiment besoin de grand chose. Car quel est l’objet ou l’individu qui comptera pour toi plus qu’Allah et bien il n’y a rien ni personne. Allah te suffira. Il faut souvent dire « HASSEBIYA ALLAH NIIMALE OIKILE » traduction « DIEU ME SUFFIT ET C’EST SUR LUI QUE JE M’EN REMET ». J’espère que l’iman de beaucoup de musulman s’est renforcé pour être plus fort dans la vie de tous les jours et q’Allah nous rajoute de sa science. Je souhaite UNE JOYEUSE FETE DE AIDE EL FITRE ET BEAUCOUP DE SANTE ET BEAUCOUP DE JOIE ET BEAUCOUP D AMOURS POUR VOUS ET TOUTE VOTRE FAMILLE. Les portes de l’enfer vont se rouvrir et les diables vont encore nous envahir mais avec les provisions spirituels que nous avons fait pendant le mois de ramadan ces diables n’auront aucun effets sur nous Incha Allah. Car pour être immunisé contre le mal il n’ y a qu’une solution lire le Coran tous les jours pour être blindé contre vents et marrées. A TOUS LES MUSULMANS DU MONDE ENTIER BONNE ET JOYEUSE FETE. JAZA ALLAH KOULI KHEIR OI SALAME ALIKOUME OI RAHMATOU ALLAH OI BARAKATOU.

  13. Assalam ahleikom wr wb chèr frère,

    C’est toujours avec la même émotion et le même pincement au coeur que nous lisons de tes lignes mon frère…tant elles sont puisées dans un océan de tendresse,de compassion,et de miséricorde. Déversées sur nos coeurs,ils s’apaisent au delà de l’appréhension légitime qui entoure la fin de ce mois Béni.
    Qu’adviendra-t-il de ce mois ?
    Dans la crainte d’oublier ces intenses moments de rapprochement avec le Miséricordieux,dans la crainte de voir notre quotidien reprendre le dessus,tes textes et tes mots sont d’une inestimable valeur.
    Puisse Allah sw te protéger, toi ainsi que ta famille, et te donner la force,le courage ainsi que la persévérance pour nous faire bénéficier de la lumière qu’Il t’a octroyée.

    Je me joints aux soeurs et aux frères qui t’ont remercié personnellement, qui t’aiment en Dieu…Wal hamdullillah Rabbi Al-Amine.

    Je terminerais juste par te dire mon frère, que tu fais honneur à ton ascendance,Subhan’Allah,et que tout le mérite leur revient (Rahimhoum Allah).

    Au-delà des éclats de ton verbe ou de ta plume,ton attitude nous parle autrement et bien plus.
    La meilleure des Dahwas.

    Barak Allah oufik,
    Fraternellement,
    N.

  14. Le Petit Prince

    ACTE I

    Dédicace

    SAINT-EXUPÉRY:

    Je demande pardon aux enfants

    D’avoir dédié cette histoire

    A une grande personne

    Mais cette grande personne

    Est le meilleur ami que j’ai au monde

    J’ai d’autres excuses

    Cette grande personne peut tout

    comprendre

    Même les livres pour enfants

    De plus elle vit dans un pays

    Où je sais qu’elle a faim et froid

    Si vous saviez à quel point

    Cette personne a besoin

    De se sentir consolée

    Si je peux avec ces mots

    Un peu la réconforter

    J’espère que vous comprendrez

    Mais si quoiqu’il en soit

    Ces excuses ne suffisent pas

    Je dédie cette histoire

    A l’enfant que cet homme a été

    Toutes les grandes personnes ont

    d’abord été des enfants

    CHOEUR D’ENFANTS:

    Toutes les grandes personnes ont

    d’abord été des enfants

    SAINT-EXUPÉRY:

    Toutes les grandes personnes

    SAINT-EXUPÉRY:

    Mais peu d’entre elles s’en souviennent

    Peu d’entre elles s’en souviennent

    (…)

    L’AVIATEUR:

    Je ne comprends pas personne ne voit

    Au-delà des choses au delà de soi

    (…)

    L’AVIATEUR:

    – Les grandes personnes, elles ne
    comprennent rien toutes seules, et
    c’est très fatiguant pour les enfants
    de toujours et toujours leur donner des
    explications.

    Lever du soleil

    LE PETIT PRINCE:

    – S’il vous plaît, dessine-moi un mouton

    L’AVIATEUR:

    – Oh! Tu sais, j’ai surtout étudié la
    géographie, l’histoire, le calcul… je
    ne sais pas dessiner.

    LE PETIT PRINCE:

    – Ça ne fait rien, dessine-moi un
    mouton.

    (…)

    L’AVIATEUR:

    – Ça c’est la caisse, le mouton que tu
    veux est dedans.

    LE PETIT PRINCE:

    – Ah! C’est tout à fait comme ça que je
    le voulais. Mais crois-tu qu’il faille
    beaucoup d’herbe à ce mouton?

    L’AVIATEUR:

    – Pourquoi?

    LE PETIT PRINCE:

    – Parce que chez moi, c’est tout petit.

    L’AVIATEUR:

    – Ça suffira sûrement, je t’ai donné un
    tout petit mouton.

    LE PETIT PRINCE:

    – Pas si petit que ça. Tiens, il s’est
    endormi…

    Coucher de soleil

    LE PETIT PRINCE:

    – Qu’est-ce que c’est que cette chose-là?

    L’AVIATEUR:

    – Ça, mais ce n’est pas une chose, ça
    vole, c’est un avion. C’est mon avion.

    LE PETIT PRINCE:

    – Comment, tu es tombé du ciel, toi aussi?

    L’AVIATEUR:

    – Mais d’où viens-tu, mon petit
    bonhomme?

    LE PETIT PRINCE:

    – Ce qui est bien, avec la caisse que
    tu m’as donnée, c’est que la nuit ça
    lui servira de maison.

    L’AVIATEUR:

    – Et… et je te donnerai une corde
    pour l’attacher le jour, et un piquet.

    LE PETIT PRINCE:

    – Mais où veux-tu qu’il aille?

    L’AVIATEUR:

    – Mais n’importe où, droit devant lui.
    Droit devant soi

    LE PETIT PRINCE:

    Toi aussi tu viens du ciel?

    L’AVIATEUR:

    Tu viens d’une autre planète?

    LE PETIT PRINCE:

    C’est vrai qu’avec ces drôles d’ailes
    On ne va pas bien loin

    Droit devant soi

    On ne peut pas

    Aller tellement tellement loin

    L’AVIATEUR:

    Devant moi je ne sais même pas aller

    jusqu’à toi

    LE PETIT PRINCE:

    Quelle drôle d’idée d’attacher

    Mon mouton à ton piquet

    L’AVIATEUR:

    Mais si tu ne l’attaches pas

    Il ira n’importe où

    LE PETIT PRINCE:

    Droit devant soi

    On ne peut pas

    Aller tellement tellement loin

    L’AVIATEUR:

    Devant moi je ne sais même pas aller

    jusqu’à toi

    LE PETIT PRINCE:

    Mais où crois-tu qu’il ira?

    L’AVIATEUR:

    N’importe où droit devant lui

    LE PETIT PRINCE:

    Jamais il ne se perdra

    C’est si petit chez moi

    Droit devant soi

    On ne peut pas

    Aller tellement tellement loin

    L’AVIATEUR:

    Devant moi je ne sais même pas

    Reconnaître la voie jusqu’à toi

    LE PETIT PRINCE:

    Droit devant soi

    Ce chemin ne nous apprend rien

    On doit s’égarer pour mieux se trouver

    Les grandes personnes

    L’AVIATEUR:

    – J’ai trouvé un ami!

    GRANDES PERSONNES:

    – Oh!

    L’AVIATEUR:

    – Il vient d’une autre planète.

    GRANDES PERSONNES:

    – Ah…

    – Quel âge a-t-il?

    – Combien a-t-il de frères?

    – Combien gagne son père?

    – Combien pèse-t-il?

    L’AVIATEUR:

    – Mais pourquoi ne me demandez-vous pas

    quel est le son de sa voix, quels sont

    ses jeux préférés, s’il collectionne

    les papillons?

    GRANDES PERSONNES:

    – Quoi?

    – Qu’est-ce que ça veut dire?

    – Où habite-t-il?

    (…)

    L’AVIATEUR:

    – Aujourd’hui, troisième jour dans le
    désert. La preuve que le Petit Prince a
    existé, c’est qu’il était ravissant,
    qu’il riait… et qu’il voulait un
    mouton.

    GRANDES PERSONNES:

    – Oh…

    L’AVIATEUR:

    – Quand on veut un mouton, c’est la
    preuve qu’on existe.
    Et la planète d’où il venait est
    l’astéroïde B612.

    LE PETIT PRINCE:

    – Mais c’est, c’est…

    L’AVIATEUR:

    – Les enfants doivent être indulgents
    avec les grandes personnes.
    Les grandes personnes sont comme ça

    L’AVIATEUR:

    J’ai de sérieuses raisons de croire
    Que la planète du Petit Prince est
    L’astéroïde B612
    Cet astre n’a été aperçu
    Qu’une seule fois en 1909
    Par un astronome turc
    Il avait alors démontré
    Sa découverte à un congrès
    Mais personne ne l’avait jamais cru
    A cause de son costume
    Les grandes personnes sont comme ça
    Elles ne savent pas
    Un dictateur turc imposa
    A son peuple en 1920 de
    S’habiller à l’européenne
    Alors l’astronome put refaire
    Sa démonstration magistrale dans
    Un habit très élégant
    Et cette fois-ci évidemment
    Tout le monde fut de son avis rien
    N’avait changé pourtant chez lui
    Excepté son costume
    Les grandes personnes sont comme ça

    Elles ne veulent croire

    Que ce qu’elles voient

    Elles sont comme ça

    Elles sont comme ça

    (…)

    Coucher de soleil / 4e jour dans le

    désert / La fleur

    L’AVIATEUR:

    (…)

    Tu as l’air mélancolique.

    LE PETIT PRINCE:

    – J’aime bien les couchers de soleil.

    Allons voir un coucher de soleil!

    L’AVIATEUR:

    – Mais il faut attendre.

    LE PETIT PRINCE:

    – Attendre quoi?

    L’AVIATEUR:

    – Attendre que le soleil se couche!

    LE PETIT PRINCE:

    – Chez moi, c’est si petit qu’il me
    suffit de tirer ma chaise de quelques
    pas. Et je regardais le crépuscule
    chaque fois que je le désirais.
    Un jour, j’ai
    vu le soleil se coucher quarante-quatre
    fois… Quand on est tellement triste,
    on aime les couchers de soleil.

    L’AVIATEUR:

    – Ce jour-là, tu étais donc tellement
    triste?

    Aujourd’hui, quatrième jour dans le
    désert.

    Coucher de soleil

    LE PETIT PRINCE:

    – Un mouton, s’il mange les arbustes,
    il mange aussi les fleurs?

    L’AVIATEUR:

    – Un mouton mange tout ce qu’il
    rencontre.

    LE PETIT PRINCE:

    – Même les fleurs qui ont des épines?

    L’AVIATEUR:

    – Même les fleurs qui ont des épines.

    LE PETIT PRINCE:

    – Alors les épines, à quoi servent-elles?

    Les épines, à quoi servent-elles?

    L’AVIATEUR:

    – Elles ne servent à rien. C’est de la
    pure méchanceté de la part des fleurs.

    LE PETIT PRINCE:

    – Je ne te crois pas. Les fleurs sont
    faibles, elles sont naïves. Elles se
    rassurent comme elles peuvent. Elles se
    croient terribles avec leurs épines…
    Alors, tu crois, toi, que les fleurs…?

    L’AVIATEUR:

    – Non, je ne crois rien. Je t’ai
    répondu n’importe quoi. Je m’occupe,
    moi, de choses sérieuses.

    LE PETIT PRINCE:

    – De choses sérieuses? Tu parles comme
    les grandes personnes! Je connais une
    planète où il y a un monsieur qui n’a
    jamais rien fait d’autre que des
    additions. Il n’a jamais respiré une
    fleur, jamais regardé une étoile, et
    toute la journée il répète, comme
    toi, « je suis un homme sérieux, je suis
    un homme sérieux », et ça le fait
    gonfler d’orgueil, mais ça n’est pas un
    homme, c’est un champignon.

    L’AVIATEUR:

    – Un quoi?

    LE PETIT PRINCE:

    – Un champignon! Il y a des millions
    d’années que les fleurs fabriquent des
    épines, il y a des millions d’années
    que les moutons mangent quand même les
    fleurs. Et c’est pas important ça, la
    guerre des moutons et des fleurs? Si
    quelqu’un aime une fleur qui n’existe
    qu’à un exemplaire dans les millions et
    les millions d’étoiles, ça suffit pour
    qu’il soit heureux quand il les
    regarde. Il se dit: « Ma fleur est là
    quelque part ». Mais si le mouton mange
    la fleur, c’est pour lui comme si
    brusquement toutes les étoiles
    s’éteignaient! Et c’est pas important
    ça?

    L’AVIATEUR:

    – La fleur que tu aimes n’est pas en
    danger, je lui dessinerais une
    muselière à ton mouton, je te donnerai
    une armure pour ta fleur. Attends,
    regarde! Regarde. Regarde…

    LE PETIT PRINCE:

    – Des fleurs, il y en a toujours eu sur
    ma planète, des fleurs très simples,
    armées d’un rang de pétales, qui ne
    tiennent pas de place et ne dérangent
    personne. Mais un jour est arrivée ma
    fleur, une graine apportée on ne sait
    d’où. J’avais peur au début que ce soit
    un nouveau genre de baobab. Mais
    l’arbuste a vite cessé de croître et a
    formé une fleur, un bouton énorme.

    Près d’elle

    LE PETIT PRINCE:

    Bien à l’abri de sa chambre verte

    Elle n’en finit pas dans cette cachette

    De choisir avec soin ses couleurs

    De s’habiller lentement le coeur

    Ses pétales ajustés un à un

    Pour lui faire un corset de satin

    Près d’elle

    Je sens un miracle qui s’apprête

    Un soleil

    Qui vient pour éclairer ma planète

    Je n’ai connu que des fleurs fragiles

    Jusqu’à ce qu’apparaisse cette brindille

    Des fleurs qui ne tenaient pas de place

    Et qui passaient sans laisser de trace

    Avec ses manières si émouvantes

    Celle-ci a l’air tellement différente

    Près d’elle

    Je sens un miracle qui s’apprête

    Un soleil

    Qui vient pour réchauffer ma planète

    Petite graine perdue dans l’univers

    Qui a trouvé sa place sur ma terre

    Elle se prépare avec tant d’amour

    A naître en étant belle comme le jour

    Près d’elle

    Je sens un miracle qui s’apprête

    Un soleil

    Qui vient pour éclairer ma planète

    Près d’elle…

    La rose

    LE PETIT PRINCE:

    – Vous êtes belle.

    LA ROSE:

    – N’est-ce pas?

    LE PETIT PRINCE:

    – Vous êtes belle, mais bien compliquée.

    LA ROSE:

    – Ah! Je me réveille à peine.

    Ah! Je vous demande pardon.

    Ah! Je suis toute décoiffée.

    Mais je suis née en même temps que le
    soleil.

    LE PETIT PRINCE:

    – Elle est belle, mais un peu menteuse.

    LA ROSE:

    – Ah! Sans trop vous déranger,

    Ah! Pourriez-vous m’apporter

    Juste un petit déjeuner?

    Je prendrais bien quelques gouttes de
    rosée.

    LE PETIT PRINCE:

    – Elle est belle, mais un peu
    capricieuse.

    LA ROSE:

    – Ah! Avec mes quatre épines,

    Ah! Je ne me laisse pas prendre,

    Moi je n’ai pas peur des tigres,

    Ils peuvent toujours venir, je sais me
    défendre.

    LE PETIT PRINCE:

    – Elle est belle, mais un peu
    prétentieuse.

    LA ROSE:

    – Ah! J’ai toujours un peu froid.

    Ah! Je hais les courants d’air.

    J’aime tant qu’on prenne soin de moi.

    Vous n’auriez pas par hasard un
    paravent?

    LE PETIT PRINCE:

    – Non.

    Il n’y a pas de tigre sur ma planète,

    et les tigres, ça ne mange pas d’herbes.

    LA ROSE:

    – Je ne suis pas une herbe. De toute
    façon, le soir vous me mettrez sous
    globe.

    LE PETIT PRINCE:

    – Euh?

    LA ROSE:

    – Il fait très froid chez vous. C’est

    mal installé. Là d’où je viens…

    Oh, pardon!

    Ah, des oies sauvages!

    Si, si!

    LE PETIT PRINCE:

    – Ah, je ne veux plus l’écouter,

    Ah, il vaut mieux se sauver,

    Je prendrai le premier vol

    D’oiseaux sauvages qui voudront
    m’emporter.

    Bon et bien voilà, je pars. J’ai fait

    tout ce que je pouvais. Les volcans

    sont ramonés. Est-ce que tu veux ton

    globe pour la nuit?

    Adieu et tâche d’être heureux

    LE PETIT PRINCE:

    Adieu.

    LA ROSE:

    Adieu

    Et tâche d’être heureux

    J’ai perdu du temps

    On est tellement bête

    A vouloir cacher

    Tous nos sentiments

    Voilà que tu pars

    Je te demande pardon

    J’aurais dû te dire

    Depuis si longtemps

    Que je t’aimais tant

    Va

    Maintenant va t’en

    J’apprendrai sans toi

    A aimer le vent

    L’air frais de la nuit

    J’apprendrai sans toi

    Avec les chenilles

    Et les papillons

    A tromper l’ennui

    Ne traîne pas, adieu

    Et tâche d’être heureux

    Le roi

    LE ROI:

    – Ah, voilà un sujet.

    LE PETIT PRINCE:

    – Mais vous ne me connaissez pas!

    LE ROI:

    – Mais tous les hommes sont mes sujets.

    LE PETIT PRINCE:

    – Ah bon.

    LE ROI:

    – On ne bâille pas.

    LE PETIT PRINCE:

    – Mais je suis fatigué…

    LE ROI:

    – On ne parle pas. Et on ne s’assied pas.

    LE PETIT PRINCE:

    – Mais je suis fatigué, votre Majesté,
    et je m’ennuie déjà. Et je crois
    bien que je vais repartir.

    LE ROI:

    – Non, attends…

    Je t’ordonne

    LE ROI:

    Je t’ordonne de bâiller

    Je t’ordonne de parler

    Je t’ordonne de t’asseoir

    Et de m’interroger

    Je t’ordonne d’arrêter!

    Moi je règne sur tout

    Ce qui tourne autour de nous

    Monarque universel

    Des étoiles et du ciel

    Et je ne tolère pas

    La désobéissance

    Mes ordres sont raisonnables

    On peut me faire confiance

    Par contre si j’ordonnais

    A quelconque général

    De voler de fleur en fleur

    Ou si j’exigeais de mon peuple

    Qu’ils se jettent à la mer

    S’ils n’obéissaient pas

    Et s’ils se révoltaient

    Ils seraient dans leur droit

    Alors celui qui aurait tort

    Bien sûr ce serait moi

    L’autorité repose

    D’abord sur la raison

    Il faut exiger de chacun

    Ce que chacun peut donner

    Un monarque absolu

    LE PETIT PRINCE:

    – Et sur quoi régnez-vous?

    LE ROI:

    – Sur tout. Je suis un monarque absolu
    et universel.

    LE PETIT PRINCE:

    – Même les étoiles vous obéissent?

    LE ROI:

    – Bien sûr. Je ne tolère pas
    l’indiscipline.

    LE PETIT PRINCE:

    – Dans ce cas, faites-moi plaisir.
    Ordonnez au soleil de se coucher.

    LE ROI:

    – Je l’y obligerai. Mais j’attendrai
    dans la science de mon gouvernement que
    les conditions soient favorables.

    LE PETIT PRINCE:

    – Et quand cela sera-t-il?

    LE ROI:

    – Ce soir. Vers… sept heures
    quarante. Tu verras comme je suis bien
    obéi.

    LE PETIT PRINCE:

    – J’ai compris. Je vais repartir.

    LE ROI:

    – Non, ne pars pas, je te fais
    ministre. De la justice.

    LE PETIT PRINCE:

    – Il n’y a personne sur votre planète!

    LE ROI:

    – Non, mais tu te jugeras donc toi-
    même. Il est bien plus difficile de se
    juger soi-même que de juger autrui.

    LE PETIT PRINCE:

    – Je puis me juger moi-même n’importe
    où, je n’ai pas besoin d’habiter ici.

    Adieu.

    LE ROI:

    – Non, attends. Je crois qu’il y a
    quelque part un vieux rat que j’entends
    courir la nuit. Tu le condamneras à
    mort de temps en temps, mais tu le
    gracieras chaque fois pour
    l’économiser, il n’y en a qu’un.

    LE PETIT PRINCE:

    – Je n’aime pas condamner à mort, et je
    crois bien que je m’en vais.

    LE ROI:

    – Non.

    LE PETIT PRINCE:

    – Ordonnez-moi, par exemple, de partir
    avant une minute.

    LE ROI:

    – Non.

    Je te fais mon ambassadeur, va.

    LE PETIT PRINCE:

    – Les grandes personnes sont bien étranges.

    (…)

    La planète Terre

    LE PETIT PRINCE:

    – J’aurais dû ne pas l’écouter. Il ne

    faut jamais écouter les fleurs. Il faut

    les regarder et les respirer. La mienne

    embaumait ma planète, mais je ne savais

    pas m’en réjouir. Cette histoire de

    griffes, qui m’avait tellement agacé,

    aurait dû m’attendrir. Je n’ai rien su

    comprendre. J’aurais dû la juger sur

    les actes et non sur les mots. Elle

    m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais

    jamais dû m’enfuir. J’aurais dû deviner

    sa tendresse derrière ses pauvres

    ruses. Les fleurs sont si

    contradictoires. J’étais trop jeune

    pour savoir l’aimer.

    • PS: je suis perplexe…J’en reviens pas…Vraiment, vraiment, vraiment.

      Un champignon restera toujours un champignon…

    • PS2: Frère Tariq, ne changez surtout pas…Vous êtes un « prince » et c’est de plus en plus rare dans ce monde « désenchanté ».

      Merci pour ce que vous êtes et que Dieu vous garde, vous protège et vous aime…Qu’Il nous guide et nous éclaire…Insha’Allah

  15. Il est passé

    Il est passé le mois de toutes les retenues, dans la foule qui afflue,
    au crépuscule, dans la chaleur, où les ferveurs se bousculent. Pourtant, dans la brume de la nuit, déclinait la lune blême. Il est passé. Des jours, des nuits… et la lutte se poursuit au front de soi… Et toujours l’âme oscille, ici et là, souvent ici,
    souvent là. De jours, des nuits… et toujours le coeur bataille, si las, bat le fer tel un forcené, loin de la douceur de la soie, écrin des moment de joie … Et il bataille, mon coeur, sous sa cuirasse -sa seule défense- jusqu’à ce que sans plus de vaillance, plein de défaillance, il rende les larmes, soldat d’amour et de porcelaine… Il est passé le mois de toutes les retenues,dans la foule… Et là, dans la ville quotidienne, ni passants, ni piétons,
    aucune trace sur le bitume ou le béton. Il est passé, et depuis, le coeur continue de batailler, piètre soldat d’amour et de papier…

    • « Il n’y a pas de jihad plus difficile que celui de l’amour »…N’est-ce pas?

      Il est passé…De jours, des nuits

      A regarder le ciel…Les étoiles

      Les observer, les respirer…

      Prier pour elles…et les prier

      Prier pour soi…Pour son étoile

      Et se laisser guider par La Lumière…

      Il est passé…

      Mais il reviendra…Insha’Allah

  16. CHERE TARIK RAMADAN

    Vous me faites tellement de bien avec la profondeur de vos paroles et moi qui suis de nature assez bavard je ne peux qu’admirer dans un grand mutisme, tout en méditant cette sagesse qui est en vous, merci pour tout et pour reprendre vos paroles, nous avons une dette envers vous, nous vous aimons au nom de la fraternité humaine, que le tout puissant guide vos pas et vous protége. Amen.

  17. Assalam aleykoum wa rahmatoullah wa barakatou;
    Oui il faut qu²on se souvienne.Qu²on se souvienne de Lui.De ce qu²il attend de nous toujours.Merci cher frere Tariq pour nous aider a nous souvenir du droit chemin.Chaque visite a ce site est un plaisir.Que Dieu nous pardonne ;amin.
    Assalam aleykoum wa rahmatoullah wa barakatou.Khadija.

  18. salam arlekoum .je suis allee dans votre site d abord avecc enormement de mefiance .j ai ete ensuite tres etonnee par vos propos.je partage en effet cette vision d un islam pur juste qui nous appelle a la remise en question permanente .j ai reconnu en vous le philosophe brillant mais surtout l homme de coeur .je vous souhaite qu allah vous guide chaque jour un peu plus .merci de ce que vous faites pour les freres et soeurs d occident .ensemble tenons nous tous la main pour un islam des lumieres en occident inchallah

  19. Merci pour ce texte. Le moi de Ramadan est partis et Dieu est toujours là! En ce moi benie nous redoublons d’efforts, de prières, d’invocations, de lecture de coran, nous apprennons à nous maîtriser, puis le ramadan prend fin . Puis les jours passent, la routine reprend le dessus, puis on ne prend plus le temps, et la peur m’envahie, comment faire pour se lever au fajr, comment prendre le temps de lire le coran, comment lutter contre les tentations, comment maîtriser ses colères pourtant la question ne se posait pas pendant le ramadan, pourtant j’y suis bien arrivé pendant ce moi, et c’etait tellement bon, alors il ne faut pas oublié que Dieu est là près de nous, tout au long de l’année et que c’est peut-être le dernier ramadan que je viens de vivre…alors je n’est pas intêret d’attendre le prochain ramadan pour apprecier la spiritualité, et oublier Dieu 11 mois et s’en rappeller un mois.
    Que Dieu nous fasse misericorde nous qui sommes si faibles et si fragiles, donne nous force et courage. Apprend nous à T’aimer mon Seigneur Toi qui est Amour. amine.

    • SALAME ALIKOUME. JE PENSE QUE POUR AVOIR LA CONSCIENCE TRANQUILLE AVEC DIEU. IL FAIT FAIRE EN SORTE QUE LE RAMADAN DURE TOUTE L’ANNEE POUR CE QUI CONCERNE LA LECTURE DU CORAN QUOTIDIENNE ET LES DIKERS EL LE JEUN DE TEMPS EN TEMPS ET LES PRIERES HABITUELS ET SURTOUT CELLE DE L’AUBE. CELA N EST PAS IMPOSSIBLE. ON SE SENT AUSSI BIEN QUE LA VRAI PERIODE DU RAMADAN PUISQUE DIEU NE NOUS A PAS QUITTE IL EST TOUJOURS AVEC NOUS AVEC OU SANS RANADAN. SALAME ALIKOUME

  20. As salam alekoum;

    oui chère mois de ramadan tu es parti… mais je n’ai pas le sentiment d’avoir su profiter de ton école…

    Oui bien sûr j’ai jeûné;

    Oui bien sûr j’ai prié… un peu plus que d’habitude;

    Mais…

    Est ce que je peux dire que la musulmane d’avant ce mois de ramadan a progressé?

    en tout cas elle n’a pas su pleurer le départ de ramadan…

    Que Dieu me guide te me pardonne.

  21. salut et paix ainsi qu’à tout les musulmans et musulmanes croyant et croyante… C’est joliment dit cette au revoir au ramadan,à la nuit du destin… Et comme on dit ce n’est qu’un au revoir… Mais, il est vrai qu’il faut prier, aimer, être attentif à notre belle et précieuse religion… Car personne ne sait à part LUI ce qu’il peut nous arriver demain… Donc, il faut en profiter avant qu’il ne soit trop tard… Prier comme si c’était la dernière prière, l’aimer comme on a jamais aimé, Lui pleurer notre amour comme on ne peut le fait pour quelqu’un d’autre… Car Il est et Il restera Le Seul à meriter ce grand AMOUR… Je l’aime comme je n’oserai aimé une de ses créatures mais je les aimes en LUI… il faut patienter jusqu’au dernier jour salem

    • Salut. Comme je suis lourde à la détente, je me suis enfin connectée sur le blog cote d’azur et sur le poème « réveille » et d’autres kooks enfin je trouve ce blog très divertissant et je viendrai souvent pour m’y détentre. Que demandez de plus je me sents chez moi chez vous. Alors a bientot peut être a tout de suite.

  22. Merci de tout ce que vous nous donnez.

    Ma route continue, en effet…

    Avec bien des difficutés, des chutes, des aveuglements…

    Mais elle continue…

    Aimer est le message.

    Universel.

    Que Sa paix soit avec vous.

    Souvenons-nous pour continuer sur cette voix exigeante, mais qui peut donner tant de force, tant de liberté, à chacun de nous malgré, avec notre fragilité…

    Belle journée à tous.

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