Il y a dix ans. Il allait être admis à l’hôpital… pour un mois, avant de quitter ce monde, le 4 août 1995.
Ne pas oublier… et continuer sa route.
J’ai l’intime souvenir de sa présence, de ses mots, de ses silences. De longs silences parfois, noyés dans la mémoire, les pensées, et l’amertume… bien souvent. Il avait l’œil vif, le regard pénétrant et profond qui tantôt portaient sa chaleur, sa douceur, ses larmes; tantôt armaient sa détermination, son engagement et ses colères. Que de fois il me fut difficile de croiser l’expression de ses yeux grands ouverts, puissants, suggestifs, interpellateurs qui accompagnaient ses mots jusqu’à mon cœur, qu’ils éveillaient, troublaient ou ébranlaient. Tous ceux qui l’ont rencontré ont été emportés par ce trouble, ce tremblement intérieur: il avait appris l’essentiel, il appelait à l’essentiel, sans détour. Avec cœur, toujours; et tellement d’intelligence. Il craignait tant de faire mal, de blesser, d’écorcher: sa gentillesse provoquait ses hésitations, et parfois ses maladresses.
A ses côtés, très tôt, j’ai appris combien le monde se nourrit de mensonges, de rumeurs et de médisances. Les hommes, quand ils perdent la morale, trouvent la jungle, et deviennent des loups. Ils furent nombreux autour de lui de cette espèce: ceux qui l’ont combattu et sali par intérêt politique, ceux qui l’ont oublié par intérêt professionnel, ceux qui l’ont trahi par intérêt financier. On a tant dit, tant écrit, tant menti: qui l’avait rencontré qu’il n’avait vu, qui lui avait parlé qu’il n’entendit jamais, qui était dans le secret des complots qu’il n’avait pas même rêvé… En ma mémoire résonnent les mots d’un de ses frères de route: « Il aurait pu être millionnaire, non pas en flattant les rois, mais en acceptant simplement de se taire et de faire silence sur ce qui est: il a refusé, il a dit et redit la vérité, devant Dieu, sans crainte de tout perdre ». Et cette histoire, mille fois répétée par mon frère aîné Aymen, et qui lui fit verser tant de larmes: il avait quinze ans quand il l’entendit dire, lors d’un voyage qui les mit en présence de princes fortunés: « L’argent que vous voulez me donner se dépose sur la paume de ma main; quant à moi, par ordre de Dieu, je ne travaille que pour ce qui se dépose et pénètre dans les cœurs »… mon frère avait quinze ans quand il le vit, malgré toutes ses difficultés matérielles, refuser des montants exorbitants au nom de sa foi en Dieu, de son exigence de vérité et de son amour pour la justice. Aymen n’a jamais oublié la leçon; elle l’a façonné, il l’a transmise.
Il avait tout appris d’un homme, qui lui avait tant donné, tant offert et qui, très tôt, l’avait formé et protégé. A son sujet, il était intarissable: Hassan al-Banna, par son total dévouement à Dieu et à ses enseignements, avait mis la lumière en son cœur et tracé le chemin de son engagement. A tous ceux qui le critiquaient, qui parlaient sans l’avoir même rencontré, ou entendu, ou seulement lu, il rappelait combien, à ses côtés, il avait appris la spiritualité, l’amour, la fraternité et l’humilité. Des heures durant, il faisait naître de sa mémoire les événements et les instants qui l’avaient marqués alors qu’il était comme son fils et qu’on l’appelait respectueusement, dans toute l’Egypte, « le petit Hassan al-Banna » ou le « petit Guide ». La foi profonde de son maître, sa dévotion, son intelligence, sa science, son ouverture d’esprit, sa bonté et sa douceur étaient les qualités qui émanaient de façon permanente de ses descriptions. Souvent, il parlait de sa détermination dans son engagement de tous les instants contre le colonialisme, contre l’injustice, pour l’islam: cette détermination n’a jamais été une caution à la violence qu’il refusait, comme il refusait l’idée dune « révolution islamique ». La seule exception concernait la Palestine: le message d’ al-Banna était clair; la résistance armée s’impose face aux desseins des terroristes de l’ Irgoun ou de l’ensemble des colons sionistes. Il avait appris de Hassan al-Banna, comme il le dit un jour, « à poser le front à terre »: le vrai sens de la prière donnant force, dans l’humilité, au sens d’une vie entière. Il avait appris encore l’amour en Dieu, la patience, l’importance du travail en profondeur, l’éducation et la solidarité. Il avait appris enfin à tout donner: après l’assassinat de son maître, en 1949, il retint la leçon et sacrifia tout pour faire entendre le message libérateur de l’islam. L’histoire est écrite par les puissants; les pires calomnies avaient été dites à propos de l’imâm Hassan al-Banna: il n’eut de cesse d’écrire et de dire les vérités dont il s’était nourri. Mais l’amour du pouvoir des despotes a causé la mort et répandu le sang, beaucoup de sang; et tellement de tortures.
Déjà, alors qu’il avait à peine vingt ans, al-Banna lui avait confié la direction de son journal al-Shihâb; il avait ensuite été volontaire en Palestine, à l’âge de 21 ans, participant à la défense de Jérusalem. En 1948, à 22 ans, il se rendit au Pakistan où il fut pressenti pour le poste de Secrétaire général du Congrès islamique mondial: sa détermination effraya les « diplomates ». Il resta de nombreux mois au Pakistan: il prit part aux débats sur la question constitutionnelle et anima une émission de radio hebdomadaire sur l’islam et le monde musulman qui le rendit très populaire auprès des jeunes et des intellectuels. De retour en Egypte, il s’engagea dans la mobilisation pour la réforme sociale et politique. Il parcourait le pays, donnait des conférences, animait des rencontres. En 1952, il lança, sur le modèle d’al-Shihâb, un journal mensuel al-Muslimûn dans lequel allait écrire les plus grands savants musulmans et qui allait être diffusé du Maroc à l’Indonésie en langue arabe et anglaise. Mais Hassan al-Banna, bien avant son assassinat, les avait avertis: la route serait longue, jalonnée de douleur, de tristesse et d’adversité… Il savait, lui et tous ceux qui l’accompagnaient, qu’ils auraient à subir le mensonge, l’humiliation, la torture, l’exil ou la mort.
L’exil. Nasser les avait trompés, les avait emprisonnés ou tués… Il dut quitter son pays en 1954, il n’y est plus revenu qu’en ce 8 août 1995, dans son cercueil… Quarante et un an d’exil, de souffrances, d’engagement et de sacrifices. Pour Dieu, pour la justice, contre toutes les dictatures et les hypocrisies. L’exil, exigence de la foi. Le long de cette route, les difficultés et les peines furent nombreuses et continuelles. En Palestine, d’abord, où il fut désigné Secrétaire général du Congrès islamique mondial de Jérusalem avant d’être banni de la ville par Glob Pascha soumis aux ordres américains. A Damas ensuite, où il reprit la diffusion d’al-Muslimûn avec Mustapha a’-Sibâ’i; puis au Liban, avant d’arriver à Genève en 1958. Il obtint son doctorat à Cologne en 1959: il publia sa thèse sous le titre Islamic Law, Its Scope and Equity dans laquelle il présenta la synthèse des positions fondamentales de Hassan al-Banna en matière de sharî’a, de juridiction, d’organisation politique et de pluralisme religieux. Ouvrage essentiel, le premier sans doute en langue occidentale, sur la question de la référence islamique globale: on y trouve de la conviction, de la détermination en même temps qu’une ouverture d’esprit manifeste et permanente; jamais la moindre caution à la violence.
Il fondit le Centre Islamique de Genève en 1961 avec le soutien et la participation de Muhammad Natsir, de Muhammad Assad, de Muhammad Hamidullah, de Zafar Ahmad al-Ansâri et Abu al-Hassan a’-Nadawi. Figures emblématiques, frères fidèles de la même lutte. Ce Centre Islamique devait servir de modèle pour la création d’autres lieux à Munich, à Londres, à Washington et de façon général en Occident: l’objectif était de permettre aux musulmans émigrant en Europe ou aux Etats-Unis, de garder un lien avec leur religion, de trouver un lieu d’accueil et de réflexion. Il s’agissait également de produire une activité absolument indépendante afin de présenter l’islam, d’effectuer un travail de publication libre, d’analyser les questions du moment sans contrainte. De nombreux ouvrages et fascicules furent publiés en arabe, en anglais, en français et en allemand depuis Genève avec, par ailleurs, la reprise du journal al-Muslimûn. dont la diffusion cessera en 1967. Dans le même temps, il pensa la création de la Ligue islamique mondiale dont il rédigea les premiers statuts. Son engagement était total et les fonds saoudiens qu’il reçut par l’intermédiaire de cette même Ligue islamique , alors opposée au pouvoir nassérien et qui jouait-là une carte stratégique, n’ont jamais été soumis à des conditions particulières d’engagement ou de silence politiques. Quand, à la fin des années soixante, la Ligue islamique mondiale , très saoudienne, émit des conditions à son soutien financier, en particulier d’avoir une main-mise sur le Centre islamique et ses activités, il refusa. Les vivres furent coupés dès 1971: l’indépendance de pensée et d’action était préservée. La route serait longue et difficile; il n’en a jamais douté, comme il a toujours su quel serait le prix à payer pour l’indépendance et la parole de vérité.
Combien l’ont connu et apprécié durant ces années pleines. Voyageant dans les pays du monde entier; s’exprimant en Malaisie, séjournant en Angleterre, en Autriche ou au Etats-Unis, créant des liens, diffusant une pensée profonde, analytique et toujours nourrie par la spiritualité et l’amour. Al-Mawdûdî l’avait remercié de l’avoir réveillé de son inconscience. Muhammad Assad lui savait gré de lui avoir fait connaître, ou plutôt profondément sentir, la pensée de Hassan al-Banna. Malek Shabbaz (Malcolm X) avait entendu, dans la cuisine du Centre Islamique de Genève, qu’aucune race n’est élue et qu’un Arabe, pas plus qu’un Noir, n’est supérieur à son frère de race blanche, si ce n’est par la piété. Malcolm X a retenu la leçon, il l’a aimé, profondément, et ces derniers mots écrits, à la veille de sa mort, en février 1965, lui étaient adressés. Yusuf Islâm (Cat Stevens) lui rendit de nombreuses visites dans son hôtel de Londres: il m’avoua avoir gardé de lui le souvenir de sa fine intelligence et de sa douceur (« a so sweet man »). A l’aéroport de Genève, en 1993, le savant Abu al-Hassan a’-Nadawi lui témoigna les signes d’un infini respect et lors d’une visite à Lucknow, en Inde, où se trouve Nadwat al-ulama’, an-Nadawi se remémorait avec une profonde émotion l’une de ses visites et les traces que celle-ci avait laissées. En exil, loin des siens, en butte aux tracasseries politiques et financières, noyé dans des problèmes de tous ordres, il s’est rongé le sang et torturé l’esprit, mais il a préservé l’essentiel: une foi profonde, une fraternité fidèle, les yeux de la douceur et la soif d’exigence.
Une chambre. Tant de documents et de journaux. Ici, un téléphone; là, une radio et une télévision; là-bas des livres empilés, ouverts ou annotés: le monde à portée de la main. Qui pénétrait dans cet univers entrait en sympathie avec une histoire, un passé, une vie, la tristesse et la solitude. Mille et un souvenirs et, dans le même temps, un incomparable regard sur l’actualité du monde: il était en contact, en contact affectif, avec les contrées les plus éloignées. Il savait tout, ou à peu près, de ce qui se passait au Tadjikistan, au Cachemire, en Tchétchénie, en Indonésie, en Afghanistan, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Egypte et ailleurs… Il suivait l’actualité régionale de Washington, Los Angeles, Harlem, Londres, Munich, Paris, Genève, jusqu’à Karachi. Un horizon foisonnant d’informations : dans sa chambre, il souffrait tellement, avec une telle intensité, de cet état du monde, des mensonges, des massacres, des emprisonnements et des tortures. Son intuition politique était redoutable; on comprenait qu’il fût redouté.
Il ne se contentait pas de l’actualité, il s’intéressait à tout: au développement des techniques, de la médecine, des sciences, de l’écologie. Il connaissait les exigences d’une réforme islamique profonde. Sa curiosité était sans limites, toujours éveillée et particulièrement lucide. Il avait parcouru le monde; le monde vivait désormais dans cette chambre. Il y avait eu les foules, les savants, les présidents et les rois; il n’y avait plus désormais que l’observation, l’analyse et cette profonde tristesse. Dans la solitude, le Coran; dans l’isolement, les invocations. Les invocations et les larmes. Il a donné à ses enfants des noms-symboles, des noms de l’histoire de toutes les persécutions et de l’infinie détermination. Avec chacun, il avait le fil d’une complicité, l’espace d’une attention, la sensibilité de la relation, et l’amour. Avec Aymen, sa réussite et ses blessures; avec Bilal, son potentiel et ses déchirements; avec Yasser, sa présence, son généreux dévouement et son attente; avec Arwa, sa complicité et ses silences; avec Hani, son engagement et sa détermination. A chacun, il a offert de croire en ses qualités. A chacun, il a rappelé qu’il nous avait fait don de la meilleure des mères. Elle est, avec les qualités de son cœur, son plus beau cadeau. Tellement. Infiniment.
Après plus de quarante ans d’exil, une vie entière pour Dieu, la foi et la justice, il savait le dernier crépuscule venir. Aux heures les plus profondes, il parlait, il en parlait tellement, de l’amour, de la fraternité, de l’affection. Quelques mois avant de retourner auprès de Dieu, il me dit, avec la force de son regard triste et mouillé: « Notre problème est un problème de spiritualité. Si un homme vient me parler des réformes à entreprendre dans le monde musulman, des stratégies politiques, des grands desseins géostratégiques… ma première question sera de lui demander s’il a effectué la prière d’avant l’aube (al-fajr) à son heure ». Il observait les agitations des uns et des autres… jusqu’aux miennes: il m’a tant rappelé de ne pas oublier l’essentiel, d’être avec Dieu pour savoir être avec les hommes. Une vie entière de lutte, les cheveux blanchis par le temps, et un rappel: « Le pouvoir n’est pas notre objectif; qu’avons-nous à voir avec cela? Notre but est l’amour du Créateur, la fraternité et la justice de l’islam: c’est notre message aux dictateurs ». Tard dans la nuit, dans cette fameuse chambre, il parlait, se confiait: le lien avec Dieu était la voie, la spiritualité était la lumière du chemin. Un jour qu’il jetait un regard sur sa vie, il me dit: « Notre morale, notre conscience du bien et du mal, est une arme qu’utilisent contre nous les despotes, les amoureux des titres, du pouvoir et de l’argent. Ils font ce que nous ne pouvons faire, ils mentent comme nous ne pouvons mentir, ils trahissent comme nous ne pouvons trahir, ils tuent comme nous ne pouvons tuer. Notre exigence devant Dieu est, à leurs yeux, notre faiblesse. Cette apparente faiblesse est notre véritable force ».
Cette force fut son énergie jusqu’aux derniers jours. Il est resté fidèle au message. Profondément. Je lui dois d’avoir compris que parler de Dieu, c’est avant tout parler d’amour, de cœur et de fraternité. Je lui dois d’avoir appris que la solitude avec Dieu vaut mieux que la négligence avec les hommes. Je lui dois d’avoir senti que la tristesse profonde jamais ne vient à bout de la foi en Dieu. Sa générosité, son intelligence, sa douceur et son savoir furent autant de cadeaux. Je remercie Dieu de m’avoir fait don de ce père. Auprès de qui j’ai découvert que la foi est amour… de Dieu et des hommes face à toutes les épreuves et à toutes les adversités.
Hassan al-Banna leur avait enseigné: « Soyez comme l’arbre fruitier: on vous attaque avec des pierres, répondez avec des fruits ». Cette leçon, il l’avait apprise; il l’avait faite sienne au sens le plus intime du mot: observateur du monde, éloigné des foules, dans la solitude de sa demeure, après des années d’un combat sans répit, pour Dieu, contre la traîtrise et la corruption, ses mots avaient l’énergie des sources et de la rabbâniyya (du lien essentiel avec le Créateur): il ne cessait de parler de Dieu, du cœur et de l’intimité de cette Présence. Il avait appris l’essentiel, il appelait à l’essentiel, sans détour.
Il repose auprès de qui lui avait enseigné le chemin, Hassan al-Banna. Que Dieu les agrée tous deux. Un retour d’exil dans la mort parce que les despotes craignent la parole des vivants. Le silence des morts est pourtant lourd de sens, comme les invocations de ceux qui subissent l’injustice. Cette parole de vérité, il faut pourtant la dire, fut-elle amère, ainsi nous l’a commandé le Prophète (BPSL). « Nous sommes à Dieu et c’est vers Lui qu’est notre retour »: Dieu a rappelé à Lui un homme, le 4 août 1995, un vendredi, avant le crépuscule. Un homme, un fils, un mari, un frère, un père, un beau-père, un grand-père. Mon père. Le seul mérite de ceux qui restent sera de témoigner, jour après jour, de leur fidélité à sa mémoire et à son enseignement: aimer Dieu, répondre à Son appel, accompagner les hommes, vivre et savoir mourir, vivre pour savoir mourir. Contre vents et marées.
Saïd Ramadan. 41 ans d’exil. Une vie entière. Il reste ses mots, son regard et sa détermination. Cette vie n’est pas la Vie. Que Dieu l’accueille en Sa Miséricorde, lui pardonne ses péchés et lui ouvre les portes de la Paix en compagnie des prophètes, des pieux et des justes.
Je prie Dieu afin qu’il m’offre d’être pour mes enfants le père que fut ce père.
Qu’Allah l’accueille dans son Paradis.
Allahoumma ighfirlana wa li ikhwaninal lazina sabakhouna bil îmane….
Une vie entière…une leçon…
Salam ‘alaykoum wa RahmatouAllah wa Barakatouh,
Noble témoignage que vous rendez à votre père. Sûrement était-il un homme de foi comme on en rencontre peu. Et que de rappels … On peut avoir un père qui est tout l’inverse du vôtre mais en tirer les mêmes enseignements par la Grâce infinie du Trés Haut. Que Dieu préserve votre famille et tous ceux qui honorent leur foi.
Wa salam
Quand on connait le parcour de Hassan El Banna et Said Ramadan (Que Dieu les agrées) et tout ce qu’ils ont fait de concret sur le terrain, je reste étonné que de simple êtres humain sont capables de faire de tels choses et qu’ils ont dû passés par d’énorme sacrifices et le mot est trop faible. Ca me donne envie de faire des choses pour ma communauté et pour les gens en générale.
Je les remercies du fond du coeur d’être de si beau exemples pour les hommes.Merci.
A quand un livre sur votre père Tariq Ramadan dans la meme lignée que cet article????
salam,
c’est très touchant quand le fils fait l’éloge du père, et souhaite même être pour ses enfants comme fut le père. On est loin du complexe d’Oedipe, mais peut être proche de l’épreuve d’Abraham, un père avec lui, son fils qui se soumettent, tous les deux, en depens de la vie pour la Vie.
bonne école.
Assalamu Alaykum !
Puisse Dieu donner la paix étgernelle à une âme qui est restée dévoué à la cause juste. Frère Tariq, puisse ton père, Saïd Ramadan, être récompensé par une place des meilleures au Paradis, place grandement méritée.
P.S. Ton texte m’a fait frissonner d’émotions ! Sincèrement,
Mohammed
La Paix soit avec toi, Maman est partie en février 1995 ( 19eme ramadan) elle nous avait accompagné toute sa vie durant. Ton père est parti en août 1995. Il t’a accompagné toute sa vie durant…nous savons tous les deux, intimement, profondément, l’intensité de leur présence, aujourd’hui encore…
Qu’Allah accorde Sa Miséricorde et Son Pardon à votre père!Je retiens les enseignements suivants: « vivre et savoir mourir, vivre pour savoir mourir » !
Allah y rhem Mr Said Ramadan ainsi que jami3 al muslimine, tous les pas des justes que Dieu sbw a guidé sur cette terre, continueront a etre guidé sur toutes les autres surfaces de tous les mondes.
Amin.
Je suis sur, Mr Tariq Ramadan, que vous etes de la meme lignée de Pere, que votre propre pere, en plus de ca vous etes aussi un des peres des consciences justes de bas monde pour beaucoup d’entre nous.
Qu’Allah sbw vous fasse continuer pendant encore longtemps votre parcourt.
Amine
Assalamou Alaykoum,
Lire le témoignage de Mr. M. H. Faruqi
http://www.cige.org/historique.htm
un très beau témoignage, émouvant….
MERCI tout simplement
wa assalem war wab
bismiLahi aladhi la yadourrou m’a smihi shay-oune fil ardi wa la fi assama wa houwa as-Sami’ou al ‘Alim,
assalam ‘alaykoum wa rahmat Allahi wa barakatouhou cher frère Tariq,
barak Allahou fik pour nous avoir permis par le biais de ce texte de connaître le Docteur Sa’id Ramadan, ton père, rahimahou Allah wa radi Allahou ‘anhou,
comme je voudrais pouvoir hériter de ses vertus et en être digne, les faire revivre par mes actes et le mériter!
barak Allahou fik pour m’avoir donné par ce texte qui fait couler les larmes de l’humilité, les larmes de l’admiration, l’occasion de constater ma petitesse et l’envie de me sacrifier, à son image, à la tienne
STP, prie Allah sobhanahou wa ta’ala, comme je L’en prie, de me donner ces qualités là, d’aimer mon prochain, de le servir devant Dieu, pour Dieu, d’être juste
demande à Allah sobhanahou wa ta’ala de m’aimer comme il a aimé ton père que Dieu l’agrée, j’en ai besoin, et d’aimer mon père comme il a aimé le tien, que Dieu leur fasse miséricorde,
j’espère incha Allah ta’ala que l’on pourra poursuivre la tâche que ce noble homme que Dieu l’agrée s’est assignée, tâche que tous les serviteurs de Dieu, tous les serviteurs de la Justice ont pris, reprennent et reprendront à leur compte
j’espère figurer un jour parmi ceux-là, bi idhni Allahi ta’ala
salam ‘alykum
Moi aussi j’ai un père comme le votre et le votre, et le votre…Nous avons tous des pères toujours vivants alorque nous sommes peut être des morts.
Moi aussi j’ai un père comme le votre, qui est aussi toujours vivant malgrè qu’il soit né en 1910. Il est en Algérie. Quand je lui parle au téléphone il me dit juste apès le Salam: » tu es vivant? » Pourtant un mort ne parle pas, je me le suis dis! hélas oui, la majorité de ceux qui parlent ne sont que des morts mais ne le savant pas. IL a connu le shikh sidi ahmed al’alawi, il est peut être, après la mort de martin Lings (rahimahou Lah), son dernier faqir toujour parmi nous. Un soufi du 21 eme siecle j’allais dire mais à quoi bon vivre à côté de ces Hommes si on reste pour toujours des enfants, des morts ? Puisqu’il m’a dis un jour: « celui qui ne connait pas son Dieu dans ce monde, il ne peut le rencontrer ( le reconnaitre) dans l’autre. » Et je n’ai pas l’impréssion de connaître mon Seigneur plus que ça.Si ce n’est la miséricorde d’Allah, notre vie sans cette connaissance ne peut être qu’un enfer! Pourtant comment ne pas Le connaître alors qu’Il est plus proche de nous que nous le sommes de nous-mêmes. Comment Le méconnaître alors que nous sommes nos propres témoins de cette connaissance…Vivre pour Dieu c’est vivre parmi les hommes pour les hommes. Un acte, deux actes, trois actes, et la ‘Umma se lève. Celui qui redonne vie à un être c’est comme celui qui redonne la vie à toute l’hummanité…Allah est perpituellment présent mais les hommes sont souvent absents.
Salem A’leykoum,
Amin à vos du’ha.
Puisse Allah le recompenser pour tout ce qu’il a fait,et lui accorder une place tout près de LUI.
La meilleur des recompenses.
Que Allah prenne soin de ses enfants et petits enfants,et de tous ceux qui se sacrifient pour Lui,amin.
Que d’émotion ! cela m’a rappelé mon père(paix à son âme).
Il nous a quitté aussi un vendredi de l’an 1995,il avait aussi un regard impressionnant.Dans le quartier on le surnommait « Buffalo Bill » pour sa ressemblance avec l’acteur.
Puisse Allah lui pardonner,dîtes amin svp.
Salamouhalaikoum,
j’ai été trés touchée par ton message,mais excuse-moi il y a une erreur dans ton message.Nous ne sommes pas les enfants de Dieu mais ses créatures!!!Dieu nous a créé ,c’est une chose différente,dire qu’on est ses enfants est une grave erreure!!Pour les catholique ,il est correcte de dire cela mais pas pour les musulmans!nous les musulmans sommes les créatures de Dieu mais tous descendants d’Adam….
A’leykoum Salem Psyloke,
Désolée si je me suis mal exprimée,mais je parlais de la famille de Hassan Al Banna(enfants et petits enfants) et de tous ceux qui travaillent pour LUI.
Es salam ya ahl as salam
Quand tant d’individus se donnent pour unique but d’amasser richesses, titres et pouvoirs à la recherche de la gloire et de la reconnaissance des hommes, la leçon de cette existance forgée dans l’abnégation, la dévotion et la recherche de l’agrément de Dieu honore la mémoire de votre défunt père (que Dieu l’accueille dans sa vaste miséricorde). Elle est à l’image des pieux salafs qui marquèrent de leur témoignage l’islam d’une empreinte indélébile. Elle tire sa vérité de ce verset du coran:
Dis: « En vérité, ma salât (prière), mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. »
(Sourate 6, al-An’am: 162)
Cette philosophie de l’existence est bien illustrée par les propos de Harun Yahya à l’adresse suivante :
http://www.harunyahya.com/fr/livres/foi/etre_devoue/etredevoue.php
Wa es salam
Cher Monsieur;
Le Pr. Said Ramadan, rahimaho Allah,n’était pas un réfugié économique. Cette génération avait un projet dans la vie. Son existence n’était pas à vendre. Ils étaient simples mais dignes et grands. De leurs temps, notre communauté immigrée n’avait pas encore compliqué la vie de l’espace européen. Leurs actions étaient claires et appuyées par bon nombre de sages européens. Ils avaient réussi à sensibiliser l’Europe et peut être même le monde du sous développement, des injustices…mais aussi de la grandeur du monde musulman.
Aujourd’hui, l’enfant de ce grand Monsieur fait l’objet d’abjectes attitudes de la part du monde politique occidental mais aussi de la part de « représentants de musulmans ». Ils avaient la grandeur de l’âme, nous avons la petitesse; tout court.
Si vous êtes fier du Pr. Ramadan, nous, nous le sommes doublement: une fois de nos parents et une seconde de votre famille. Qu’Allah yarham amwat al mouslimine. Ya RAB!
salam Akhi Tariq
Rahima allahou notre pere said ramadan, je demanderai Allah de le loger a coter de abubakr Omar Othman Ali et omar ibn abdel aziz, (que allah les agrés). Ya des hommes sur cette terre que dieu inscrit sur une liste de ces serviteurs sinceres devoué completement a lui (que dieu nous donne ce privilege, ainsi que ton pere qui est avant tout notre pere ).Quelle chance d’avoir subi l’exil pour allah, quelle chance d’avoir consacré sa vie pour allah. Je pense que les arbres que ton pére a plantés sont entrain de donnés leurs fruits sur le monde musulman europeen. Crois moi frere Tariq le meilleur fruit est celui issu de l’arbre de la foi. Je me rappel que cette année allah avait rappelé aupres de lui des hommes mais pas comme tout les autres hommes Nos pere said Ramadan, Mohamed Al Ghazali, abdelhamid Kick. Que allah nous nous faisse benificiés de leur savoir et leur Jihed.(désolé pour les fautes d’orthographes)
Wa salam
Salam Cher Frere
Je me suis endormi avec le grand pere (SAL) Hassan Al-Banna à travers « A la Source du Rappel » (livre de chevet de ma femme) et reveillé avec ton pere à travers ton temoignage… Ils sont donc bien vivants…
Salam et bonne continuation
Salam agh likoum,
Que Dieu nous aide a suivre les pas de ces grands hommes.
Mon pere est decede une nuit de l’an 2001 suite a un cancer et quelques heures avant de partir,il me dit « que nous les musulmans nous n’avons pas peurs de mourir » a peine il terminait cette phrase qu’il reprenait la shahada.
Les injustices des hommes les ont tue,que Dieu les agree.
Salam aleikoum,
J’ai adoré lire votre livre « Islam, Le face à face des Civilisations » duquel est extrait votre passage « Une vie entière », car il m’a permis de m’intéresser à Hassan Al Banna et à la pensée de votre père Saïd Ramadan (Que la Paix de Dieu soit sur eux). Et surtout, j’ai adoré votre livre car il donne de l’espoir, il est lumineux.
Je trouve impressionnante l’oeuvre de votre grand-père et je suis très admirative de tout son engagement. Je pense simplement que les dirigeants actuels du monde musulman devraient prendre exemple sur son enseignement et son engagement. Je trouve absolument magnifique son engagement, concret, véritable, sincère pour le monde musulman, tout ce qu’il a crée en Egypte. Et cela prouve que les musulmans doivent agir, s’unir absolument et urgemment. Car l’union des musulmans dans le monde est une force considérable, une puissance qui peut freiner la folie inhumaine des forces américano-sionistes en Palestine, en Irak et ailleurs; et stopper les dictateurs du monde arabo-musulmans qui maintiennent leurs populations dans l’ignorance et la misère le plus souvent. D’ailleurs, je pense que certains dirigeants occidentaux ont peur de l’islam et mentent, car ils savent très bien au fond que l’union du monde musulman fera basculer l’ordre économique, militaire, diplomatique et politique mondial. Le monde musulman est plein de richesses stratégiques dont il doit savoir se servir intelligemment pour faire valoir ses droits et s’affirmer. L’Histoire nous a montré par le passé que l’islam est porteur d’une prestigieuse civilisation à l’origine par exemple de la science moderne occidentale.
L’islam, c’est la clé pour la reconstruction du monde musulman, sa modernisation et sa démocratisation.
Voilà. Et MERCI encore pour votre engagement pour l’islam en général et l’islam en France en particulier.
J’ai aussi une petite question (un peu hors sujet): que pensez-vous des récentes élections du CFCM et pourquoi ne vous êtes-vous pas présenté à ces élections?
SALAM WA BARAKA ALLAHOU FIK.
Ayant des larmes aux yeux, que peut on dire de plus sur votre père(que je considère aussi mon père)… mais une chose est sure: la recompense de dieu lui fera oublié toutes les peines qu’il a subi.
salam aleykoum,
Je t’ai entendu à la télé il y a quelques temps en train d’éviter les pièges que l’on te tendait au sujet de ton grand père ou de ton frère hani.
Pourquoi?
Sois fier d’eux grâce à Allah et ne calcule pas tes réponses en fonction de ce que tu considére de « correctement télévisuel » pour toi.
Assume tes convictions comme ton papa a su assumé les siennes.
Qu’ Allah te guide mon frère en islam.
Gilles FLAMANT
SALAMOU ALAYKOUM,
ALLAHOUMA AMIN. Texte trés émouvant, vous êtes cher frère le digne héritier du Sheikh Al Banna et du docteur said Ramadan que Dieu les bénissent et qu’Il les agrée dans son infinie miséricorde.
Trés jeune déjà l’on m’a parlé de l’honorable savant Al Banna. Son mérite comme vous le rappelez dans un excellent ouvrage intitulé Aux sources du renouveau musulman est d’avoir, armé de sa Foi inébranlable et nourri de ses convictions, édifié un bon nombre d’associations, de nombreuses écoles et surtout enseigné aux musulmans leur religion. Il était proche des gens, doux envers les croyants, tolérant et respectueux à l’égard des Chrétiens et Juifs.
Jésus, paix et bénédiction sur lui, disait des vertueux » Vous les reconnaitrez à leurs fruits « . Le savant Al Banna que le Trés Haut le bénisse a planté une graine, le docteur Said Ramadan l’a entretenue, en a pris soin et aujourd’hui on commence à en récolter les fruits grâce à vos convictions, votre engagement et l’éducation authentiquement islamique que vous avez reçue des meilleurs pédagogues.
Nos honorables frères Al Banna et Ramadan nous ont appris à ouvrir notre coeur aux horizons spirituels et moraux. En même temps, ils nous ont enseignés que le pire danger auquel l’Homme puisse être exposé c’est d’oublier son Créateur car cela au fond revient à s’oublier soi-même et ruiuner son être.
Que le Tout-Puissant bénisse votre père et grand-père et qu’Il leur accorde la meilleure récompense.
Oh le Trés Miséricordieux préserve nos savants vertueux et veuille sur leur famille. Amin.
Jazak Allahou khayran frère Tariq d’avoir éveillé en nous cette réminiscence et nous avoir rappelé les grandes qualités morales du Sheikh Al Banna et du docteur Said Ramadan.
Que Dieu vous protège et vous aime.
Votre frère en islam Mustapha.
salam,
jolie mémoire et très beau rappel de valeurs.
chaque vie à son épreuve, meilleur est celle qui signe sa griffe dans la conscience universelle…
Que Dieu vous garde!
Salam aleykoum, votre histoire est émouvante, j’en ai presque eu les larmes. Sur son âme(votre père)l’infinie miséricorde d’Allah.
J’ai asssité il y a environ 10 jours à la conférence que vous donné dans une salle d ‘un centre socio-culturel dans lequel je travaille à Strasbourg. Je vous connaissais déjà avant cette conférence car je vous avais vu à la télé auparavant. Mais depuis cette dernière conférence je me suis intéressé d’un peu plus près à vous, car j’ai beaucoup apprécié la façon dont vous présentez l’Islam. Religion de paix et d’amour. J’aurais beaucoup à écrire si j’écrivais tout ce que j’ai dans le coeur pour vous mon frère alors, contentez vous simplement de mes remerciement. Je vous remercie ou plutôt à Allah mes remerciements pour votre existence. Qu’ Allah vous protège, bonne continuation. As’salam aleykoum.
Texte très émouvant effectivement, que j’ai déjà eu l’occasion de lire dans les premières pages de ton prodigieux livre : Islam, le face à face des civilisations (1995, Réédition 2001).
Ton papa, paix à son âme, peut, loin s’en faut, être fièr de toi chèr Tariq. Il doit l’être d’où il est (surement à coté de son maître, HASSAN EL BANNA,LE BON CONSTRUCTEUR : paix à son âme, et notre Maitre à tous, Exalté soit-il).
En tout cas, je puis te dire Tariq (sur la base de discussions personnelles échangées avec des anonymes à ton sujet), que beaucoup d’Européens emprunts d’un minimum d’honneteté et de coeur (surtout des non musulmans) sont fièrs de toi. Ton site y est surement pour quelque chose. J’insiste sur ce point car je n’aurai pas toujours l’occasion de le dire. En effet, aussi étrange que cela puisse paraitre, je n’ai plus accès à ton site depuis mon domicile. Si j’étais parano, je dirai que c 1 coup des RG…
Pourquoi ? Parce qu’ils se rendraient compte que toutes leurs intimidations et leurs diabolisations à ton égard ont été contreproductives. A fortiori, depuis que le grand manitou stalinien ( i.e : Sarko)a repris les reines du ministere qui veut avoir la main mise sur « 1 certain islam de France ». Celui des béni oui oui ou des (ir)responsables qui par complaisance osent dire des anneries plus grosses qu’eux sur l’islam (e.g : l’islam permet aux musulmans Français de boire du cafe en pleine journée sous pretexte qu’il est de bonne qualité) Sur eux ce qu’ils méritent. Ton site , de par son caractère éducatif, informatif, pédagogique, ouvert… explique la crispation qui s’emparent des « Ramadanophobes » et plus généralement des Islamophobes. Et pour cause, il (ton site) présente clairement le bienfondé de ta démarche de facon transparente (sans filtre possible), de surcroit il se veut à l’image de ta religion (et celle de certains de tes lecteurs) dont le sens est PAIX.
Peace & Love.
Paix et Respect à celles et ceux qui oeuvrent pour le vivre ensemble et qui expliquent leurs choix dans la transparence (quels qu’ils soient, quelles que soient leurs confessions ou non)
Quelques petites rectifications à la suite des erreurs et/ou ommissions d’innattentions que j’ai commises :
– empreints, au lieu de « emprunts » (l.9)
– petite omission : « pendant le Ramadan » entre « boire » et « du café » (l.20/21). Vous l’aurez compris, je faisais allusion à ce pseudo « mufti » auto proclamé…
Merci de bien vouloir afficher ces rectifications.
Mohamed Azdine
As-Salamoualaikoum Wa Rahmatoulahi Wa Barakatou ,
Ceci est un très beau hommage a votre père .Barakallah ou Fik.
Assalamou Alaykoum
Dieu recommande Al Ihsâne envers les parents à plusieurs reprises dans le coran. Cette extrême bonté fait partie des dix commandements de la Sourate 6 (les bestiaux) qui commencent au verset 151. On la retrouve aussi dans les très beaux versets 23 & 24 de la sourate 17 (Voyage nocturne) :
23 Ton Seigneur t’ordonne de n’adorer que Lui, de traiter avec bonté ton père et ta mère. Et si l’un d’eux ou tous les deux atteignent auprès de toi, un âge avancé, ne leur dis pas : « Fi ! » Ne leur manque pas de respect, mais adresse-leur des paroles affectueuses !
24 Fais preuve à leur égard d’humilité et adresse à Dieu cette prière : « Seigneur ! Sois miséricordieux envers eux comme ils l’ont été envers moi, quand ils m’ont élevé tout petit ! »
Les dialogues rapportés dans le Coran entre Abraham et son père et Noé et son fils éclairent le sens du verset 113/ste 37 qui affirme que la foi et la bonne conduite ne s’héritent pas automatiquement :
111 Abraham était un de Nos fidèles serviteurs.
112 Nous lui annonçâmes également l’heureux avènement d’Isaac, comme prophète parmi les saints.
113 Et Nous lui accordâmes Notre bénédiction ainsi qu’à Isaac. Mais parmi leur descendance, il y eut des hommes de bien et d’autres manifestement injustes envers eux-mêmes.
Le verset 15 de la sourate Al Ahqâf (46) ne laisse personne (qui l’écoute psalmodié) indifférent :
15 Nous avons recommandé à l’homme d’être bienveillant envers son père et sa mère. Sa mère le porte dans la douleur et le met au monde dans la douleur. Et pendant trente mois, elle endure les fatigues de sa gestation et de son allaitement. Quand il atteint sa maturité, à l’âge de quarante ans, il dira : « Seigneur, fais que je sois reconnaissant envers Toi pour les bienfaits dont Tu nous a comblés, moi et mes parents, et que j’accomplisse de bonnes uvres que Tu agréeras ! Fais aussi que ma postérité soit d’une bonne moralité ! Je reviens repentant vers Toi et me déclare du nombre des musulmans. »
Il me semble entendre Mr Said Ramadan, rahimahou’Llahou, réciter cette invocation qui a toujours fait jaillir les larmes de mes yeux…
Assalamoualaykoum,
L’observation des comportements de bon nombre de mères de l’ouest Algérien et du territoire voisin à l’est du Maroc m’a fait comprendre que ce hadith ne concernait que celles qui méritaient vraiment la qualification de mère .
Ainsi je pense que sont exclues celles qui alimentent les discordes entre frères et soeurs, qui en privilégient certains au détriment des autres, qui font des misères aux femmes de leur(s) fils, qui sont spécialisées dans l’utilisation des mots blessant l’amour propre et la dignité, Qui ne montrent à leur enfants que les côtés « négatifs » en mettant toujours en avant les maladies, malheurs, fautes des autres.etc..
Combien d’entre vous se sentent-ils « concernés »?
Salam…
Que de commentaires pour un témoignage intime… dont jamais ils ne rendront la force, la profondeur et la grandeur de ce qu’un fils peut ressentir…
J’ai comme vous perdu ma mère, très jeune… Loin d’être aussi « active » et rayonnante que votre père, il me reste, comme vous, ces petites phrases du quotidien, tellement répétées, tellement assénées avec la force de l’éducatrice… doublées de la douceur de la mère. Education troublante au demeurant, dont je ne comprends parfois les fondements et la profondeur que des années après… C’est sans doute cette présence dans ce qu’ils savent imprimer en nous qui fait qu’ils ne sont jamais loin…
Puis-je vous formuler une demande que je vous ai déjà adressée une fois lors de vos (nombreuses ! lool) conférences ? Ecrivez… Ecrivez donc cet Amour, cette Spiritualité, cette Douceur dont vous vous nourrissez ! Votre travail est tout aussi phénoménal que les deux parents que vous mentionnez, mais vous avez une différence notoire pour nous : vous vous exprimez dans notre langue (bien que vous puissiez faire tout aussi bien en arabe ou en anglais…) et ce genre d’ouvrages manquent cruellement ici !
Mes meilleures pensées vous accompagnent dans vos nombreux déplacements et vos incessantes prises de parole… On ne peut être qu’impressionné, et prendre un coup d’humilité — quand bien même on exerce un métier similaire au vôtre, dédié à l’enseignement et à la pédagogie, mais dans un autre domaine… — quand on voit la manière dont vous menez de front votre travail, votre vie de famille… et les incessantes critiques dont vous êtes l’objet, et la situation difficile que vous traversez (à ce que l’on en sait)… Chapeau bien bas…
Merci d’être et de faire ce que vous faites… Ces remerciements sont si peu, finalement…
Ô Allah… Permets-nous de T’aimer… et Aime-nous de Ton Amour infini et si Doux…
Imam Chafe’i disait :
Inna Aradata adhi dounia fa ‘alieka bil ‘ilm
wa ina radata al akhirata fa ‘alieka bil ‘ilm
ceux qui veux dire :
Si tu veux réussir dans ce monde, acquiert, accroche toi aux savoirs
et si tu veux réussir, dans l’autre monde, acquiert, accroche toi aux savoirs
En tous cas, il a réussit dans ce monde, avec difficulté mais EL Hamdoulah, inchallah, Allah l’accepte avec les « Abrarrrr fi djenati naim »
SALIM
Rahima Allaho Saïd Ramadan.
Saïd Ramadan a laissé walad saalih yad3ou lah.
Saïd Ramadan a laissé ommatane mina annassi tad3ou lah.
Aussi Hassan Al Banna Rahimaho Allah, c’est grâce à Dieu et à lui que Assahwa alislamia est arrivée jusqu’à l’ouest de l’Afrique.
Wallahi, Wallahi, je l’aime un amour très spécial.
Frère Tariq, tu as de la chance d’avoir une telle famille. Aslaha Allaho AbnaaAka.
Frère Tariq, tu as dit « Il a donné à ses enfants des noms-symboles.. »
C’est quoi le symbole avec Tariq?
salam alaykom,
j’ai trouvé ce récit trés élogieux, et un grand renforcement profond de moi foie.
Je remercie Allah de nous avoir envoyé, Hassan Al banna, son Fils, et son petit fils.
ce sont des exemples pour nous musulmans à suivre.
salem frère Tariq ainsi qu’à tous les internautes qui visitent ce site
Comment ne pas être émue à la lecture de cet hommage ,à fortiori lorsqu’il s’agit d’un fils à son défunt père.Said Ramadan,paix à son âme et que le Tout Puissant agrée son oeuvre,je ne le connaîssais pas et je le découvre aujourd’hui à travers le magnifique portrait que tu dresses .Ce ne sont que les grandes lignes de sa vie pourtant chaque mot chaque phrase qui découle de ton coeur recrée cet univers chaleureux et spirituel dans lequel tu as grandi .Une famille dévouée et engagée pour la cause d’Allah envers et contre tout . « Bon sang ne saurait mentir. »ce proverbe s’applique à toi frère Tariq et ton défunt père ,paix à son âme,devait être fier de toi et le serait encore plus aujourd’hui tout comme tu l’es de lui.
je s8 tres touche par cet eloge.chers guide sache k le paradis ets au piez des parants nous t’aimons bcp
khadija
Salam alikoum cher frère Tariq,
Qu’Allah bénisse votre père et tout vos aieux et que la belle descendance qu’il a laissé après lui soient aussi performant. Que dieu protège tes frères et soeur. Que dieu bénisse nos pères et que leurs soit réservé le paradis elferdawesse. Votre père et grand-pere sont des modèles pour nous tous. Je me rends compte que nous les jeunes sommes moins actifs que l’était nos anciens plein de convoitise, engagé dans leur pays, leur religion. Nous devrions en prendre de la graine.
Votre histoire me touche d’autant plus qu’aujourd’hui je revients de la visite de la tombe de mon défunt père décédé en1991. Douleur forte, mais supporté avec force greâce à Dieu.
Lorsque dans une de vos cassettes vous racontez le moment du décé de votre Cher père et bien j’avais l’impression de vivre le même moment. Une impression bizarre où règne une ambiance incensé. Quelque chose de magique au moment où la mort arrive et quelque chose de brutale tout autour de la mort l, la vie qui continue. Comme vous dites à votre Cher frère Hani « Regarde ELREFLA ! »
Et bien moi je l’ai dit à personne, comme d’habitue. Seule j’ai eu cette pensée qu’au moment de la mort, le personnel infirmier continuait leur petite vie en plaisdantant, comme si il n’y avait rien. La mort est là et tout autour une drôle d’ambiance qui à l’époque lorsque j’avais 28 ans était pour moi un nouveau sentiment à gérer.
C’est en vous écoutant que je me suie rassurée en me disant que Elrefla était bien là et que mon étonnement était tout à fait normale.
Que dieu les bénissent tous ; j’ai passait une nuit blanche cela fait 3 fois que je recommence ce message. D’autant plus que votre histoire me rappel mon histoire et le faite d’^tre allée au cimetière m’a beaucoup bouleversée. Que dieu est leurs âmes.
Salam Alikoum Cher frère Tariq.
BISSMIALLAH RAHMANE RAHIME, TOUEKELNA AALLA ALLAHI OI LA HOULA OILLA QUOUATA ILLA BIALLAHI ELAALIE ELAADIME !! ACHHADOU ELLA ILAIAHA ILLA ALLAH OI ACHHADOU ENNA MOHAMEDENNE RASSOULOU ALLAH SELALLAH OU ALI OI SALAME. ALAHOUMMA SALEYAE ALIKE YA RASSOULIE ALLAHIE ! ALLAHOUMA SALEYAE ALIKE YA RASSOULE ALLAHIE ! ALLAHOUMMA SALEYAE ALIKE YA RASSOULE ALLAHIE ! SAlELAH I OI ALEYHIE OI SELEME.
BISSMIALLAHIE RAHMANE RAHIME « KOUL LIIBADIYA ALADINA AMANNO YOKIMO SALATAE OI YOUNEFIKO MIMA RAZAKENAHOUME SIRENNE OI AALANIYATENE MINA QUABLIE ANE YATIE YOUOUMOUNE LA BAYOOUNE FIYI OI LA RILALOUNE. ALLAH ELADIYA RALIKA SAMAOITIE OIELE ARDA OI ANEZALA MINA SAMAHIE MAHENNE FAARERAJA BIHI MINA ELTAMARATIE RIZEKENNE LAKOUME. SARRARA LAKOUME ELFOULKA LITAJRIE FI ELBAHRIE BIAMRIHIE OI SARRARA LAKOUME ELANEHARA OI SARRARA LAKOUME ECHEMSSAE OI EL KAMARA DAHIBAYNI OI SARRARA LAKOUME ELEILA OI NAHARE OI ATEYEKOUME MINE KOULI MASSAELTOUMOUHO INE TOUEEDOU OI NIIMATA ALLAHI LA TAHSSOHHA INNA ELE INESSANA LADOULOMOUNE KAFFAROUNE OI KANA HAKENE AALEYNA NASSERO ELMOMINOUNA OIYOUMA IDINE YAFRAHO ELMOUMINOUNA BINASSERIE ALLAHIE. RABANNA AALEYKA TOUAKELNA OI ILEYKA ANEBENA OIILEYKA ELMASSIRE. RABBANA ATEMIME LANNA NORANANA OI GHFIRLANNA INNAKA AALA KOULLICHAYEINE QUADIRE. ELHAMEDOULIE LAHHIE ELADIYA HADANNA LILEE HOUDA OI MA KOUNNA LINAHETADIYA LAOUHOUE LA ENE HADANNA ALLAHHO. ISSETERFIRE LAHOUMO AOUE LA TASSETERFIRE LAHOUME INA TASSETERFIRE LAHOUME SEBHIINA MARATINES FALENE YAREFIRA ALLAHO LAHOUME DALIKA BIENNAMA KAFAROO BILLAHI OI RASSOULIHI OI ALLAHO LA YAHDIE ELQOUME EL FASSIKINE. AAYOUNOHOUME TAFIDO MINA DAMEEIE HAZANNENE. ALLAHO YOUHIBOU ELEMOTAHIRINE ELLETAHIBOUNA ELAABIDOUNNA ELHAMIDOUNA ELSSAIHOUNE ERAKIOONE ELSSAJIDOUNA ELEHAFIDOUNA HOUDOUDIE ALLAHIE OI BACHIRIE ELEMOMININA KANO MAA SADIKINA INNA ALLAH. OI SALAMOUNE AALA ELEMOURESSALINNA OIELE HAMEDOULIE ALLAHIE RABBIE ELAALAMINE. »
SALAME ALIKOUME OI RAHMATOU ALLAH OI BARAKATOU.
Si un homme vient me parler des réformes à entreprendre dans le monde musulman, des stratégies politiques, des grands desseins géostratégiques… ma première question sera de lui demander s’il a effectué la prière d’avant l’aube (al-fajr) à son heure ».
C’est en substance ce que me dit Hanni votre frére lors d’un dejeuner avant une de ces conferences.
J’espere que cette fois je serais de cela
Merci pour votre rappel à travers l’eloge de cette homme que je n’ai malheuresement pas connu.
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Chère Famille Ramadan,
Poème pour ne pas oublier
L’ultime croisée des regards
Les derniers instants de la vie
À l’orée de la vraie Vie.
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Lorsque tu fermeras mes yeux à la lumière…
*** Émile Verhaeren (1855 – 1916)***
.
Lorsque tu fermeras mes yeux à la lumière,
Baise-les longuement, car ils t’auront donné
Tout ce qui peut tenir d’amour passionné
Dans le dernier regard de leur ferveur dernière.
.
Sous l’immobile éclat du funèbre flambeau,
Penche vers leur adieu ton triste et beau visage
Pour que s’imprime et dure en eux la seule image
Qu’ils garderont dans le tombeau.
.
Et que je sente, avant que le cercueil se cloue,
Sur le lit pur et blanc se rejoindre nos mains
Et que près de mon front sur les pâles coussins,
Une suprême fois se repose ta joue.
.
Et qu’après je m’en aille au loin avec mon cur
Qui te conservera une flamme si forte
Que même à travers la terre compacte et morte
Les autres morts en sentiront l’ardeur !
.
Salam,
Beaucoup de gens, notamment les médias, vous repproche d’être le petit fils de Monsieur Hassan El Bana, je ne conaissais pas ce Grand personnage, j’ai compris maintenant que ces journalistes veulent seulement manipuler les français.
Je vous remercie donc Mr. Ramadan de nous avoir éclairé.
Etre le petit fils de Hassan El Banna est une chance dont il faut être fier et toujours le revendiquer.
En lisant ce texte, j’ai le sentiment de vous connaître beaucoup plus.
Que Dieu vous protège,
Salam
Salam Alaykoum mes soeurs et frères en Dieu.
Oui, je pleure non pas par émotion, bien qu’elle soit ds ce cas amplement justifié, mais par HONTE.
Je pleure de douleurs, oh combien profondes, et combien lourdes.
Je pleure car aujourd’hui plus que jamais, je me rends compte d’un certains nombres de faits auxquels bcp ne s’attardent plus.
Je suis qq de trés jovial et de nature très sociable aimant plaisanter mais aujourd’hui plus que jamais, je ne veux ou plutôt ne peux plus rire avec autant d’insouciance.
Là, il existe des gens qui font le sacrifice de leur vie par crainte, espérance et amour de dieu, alors que nous nous sommes encore au stade de tout vouloir.
Rien à dire d’autre mis à part que Dieu nous aides ds notre démarche de savoir, de lutte, de connaissances dans sa voie et en son Nom.
La illaha illa anta soubhanaka inni kountou man dalimin.
Bonjour,
Je vous souhaite la réussite dans votre entreprise.
Et que Allah accueille nos parents et nos proches et tous les musulmans en Sa Miséricorde.
Louange à Allah Ta’ala d’avoir comblé la communauté musulmane comtemporaine du frère Tariq Ramadan et de sa famille.
Assamou Alaykoum
Je vous invite à partager avec moi les délices promis aux serviteurs du Miséricordieux tel que les définit le Coran:
63 Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur la terre ; ceux qui répondent avec douceur aux ignorants qui les interpellent ;
64 ceux qui passent la nuit, prosternés ou debout, à prier leur Seigneur ;
65 ceux qui disent : « Seigneur, épargne-nous le supplice de l’Enfer », qui est le plus implacable des supplices,
66 car la Géhenne est détestable à la fois comme asile et comme séjour.
67 Ceux qui, dans leurs dépenses, tiennent un juste milieu, de façon à n’être ni avares ni prodigues ;
68 ceux qui n’invoquent aucune autre divinité à côté de Dieu ; ceux qui n’attentent pas à la vie de leurs semblables que Dieu a déclarée sacrée, à moins d’un motif légitime ( la légitime défense par ex.) ; ceux qui ne s’adonnent pas à la fornication, car quiconque commet de tels péchés encourra la sanction de ses forfaits,
69 et le Jour du Jugement dernier, son supplice sera doublé et il le subira éternellement, couvert d’ignominie,
70 hormis ceux qui se repentent, qui croient sincèrement en Dieu et qui font des uvres salutaires. Ceux-là Dieu transformera leurs mauvaises actions en uvres méritoires, car Dieu est toute miséricorde et toute indulgence.
71 Celui qui se repent et fait uvre pie, Dieu agréera son repentir.
72 Ceux qui ne portent pas de faux témoignages et qui, se trouvant en présence de frivolités, s’en écartent avec dignité ;
73 ceux qui ne font ni les sourds ni les aveugles, quand on leur rappelle les signes de leur Seigneur ;
74 ceux qui disent : « Seigneur, fais que nos épouses (époux) et nos enfants soient pour nous une source de bonheur ! Daigne faire de nous des modèles de piété (vraie humilité car ils savent que seul Dieu peut en faire des modèles pour les autres et non pas leurs actions) pour ceux qui craignent le Seigneur ! »
75 Voilà ceux qui, en récompense de leur endurance( il ne sera pas facile d’acquérir et de garder le statut de srviteur du Seigneur), occuperont les lieux les plus élevés du Paradis, et y seront accueillis par des vux de salut et de paix,
76 pour demeurer éternellement dans cet agréable asile et ce beau séjour !
Sourate 25 Al Fourqane
Le verset 64 nous dévoile que les « vrais » serviteurs du Miséricordieux passent leurs nuits , à l’abri de tout regard (parfois même celui des membres de leur propre famille) à invoquer leur Seigneur car ils ont goûté à la sérénité de l’âme que leur confèrent ces invocations et prières. On est bien loin des m’a-tu-vu? à la mosquée ou sur la retransmission télévisée des tarawihs…)
Par ailleurs un serviteur du Miséricordieux se doit d’avoir toutes les qualités énumèrées dans ces versets alors que les croyants ( censés être les serviteurs de Dieu )peuvent avoir une plusieurs, ou aucune de ces qualités.
(Ce texte remplace celui qui pourrait vous être parvenu avec le même titre. Merci!)
Le verset 75 récompense l’endurance des « vrais » serviteurs du Miséricordieux qui supportent toutes sortes de mauvais traitements et de « misères » dont l’exil pour continuer à Servir Dieu.
Said Ramadan, Rahmatoullahi Alayhi n’a jamais opté pour « la façilité » et a supporté toutes sortes de privations dont un très long exil se montrant ainsi digne d’être le fils du Grand Hassa Al Banna Rahimahou ‘LLahou.
Assalamou Alaykoum,
En relisant ces beaux versets, il est aisé de se rendre compte que la définition des serviteurs du Miséricordieux est loin d’être restrictive (exclusive) aux seuls musulmans. Les Juifs et les Chrétiens qui répondent à ces critères de définition sont eux aussi concernés.
Assalamou Alaykoum,
J’ai considéré Mr.Said Ramadan comme le « Fils spirituel » de l’illustre Hassan Al Banna qui en est en fait le beau père.
Assalamou Alaykou,
Je me joints à vous tous pour d’abord avoir une pensée pour nos morts (Allah yrhamhoum jami3an) et pour aussi exprimer mon sincère soutien à la famille Ramadan (qu’ Allah leur donne la force et la patience pour se battre encore et encore contre les injustices de la façon le plus juste).
ALLAh ma3akoum
Hassan el banna et Said Ramadan avait certainement compris le sens profond de notre présence sur terre; en tout cas autant que l’esprit humain en soi capable face au grand dessein divin.
Qu’allah nous permettent tous d’avoir le discernement et les qualités de ces grands homme.
Merci Tarik de nous faire partager les histoires de ces illustre hommes.
Cela nous permet de la même façon de te connaitre mieux aussi finallement, même si le principale n’est pas l’homme, mais la pensé de l’homme.
Inchaallah que leur exemple éveille les musulmans et que l’engeagement devienne une réel composante de notre foi au quotodien
pensons à nos frères palestiniens qui souffre. Demandons nous comment rétablir la justice au mieux, et a notre échelle, comme se le demandé hassan el banna et Said Ramandan
Ensuite agir, même un peu mais agir quand même. Tout le monde à des moyens, qu’il donne en fonction de ceux-ci.
La théorie du Chaos s’applique absolument pour la communauté musulmane, les musulmans individuellement et leur action en faveur de la justice
wa salam aleikum
salam (a toi)shère fère Tariq Ramadan.L’emotion a comme envahit mon corps,mon coeur ,ansi ke mon esprit a la lecture de ses lignes ki retracent le destin de votre descendance,de votre heritage,de votre famille,de « notre « histoire. Ansy, j’aimerais vous temoigner mon respect, devant la dignité et le courage ki reste le votre face a l’epreuve,devant l’adversité.La route seras longue, jalonnée par le mensonge ,la persecution et la medisance,may l’esperance est notre shemin,la confiance notre promesse!mercy d’exister ,votre presence une lumière!……ce fut 1 message signé de l’ETRE AUx deux livres!!saynaey de vendeville,nord de la france!
A TRAVERS CES MOTS …..TANT DE DOUCEUR DE CONFIDENCES POUR CES DEUX HOMMES QUI ONT FAIT PARTI DE VOTRE VIE……POUR SE DIRE QU IL Y A ENCORE DES PERSONNES D UNE GRANDE HUMILITE….DE CETTE HUMILITE QU UN HOMME PEUT SE RAPPROCHER DE DIEU….SE CONVERTIR…..
Relu récemment.
Un de vos plus beaux textes, certainement, Tariq.
Tant de tendresse. Et justice rendue.
Un si bel héritage. Que vous faites fructifier…
Merci de partager cela avec nous, de nous donner ces références, ces exemples, merci infiniment.
F
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L E S . D A T E S . A N N I V E R S A I R E S
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J’ai un profond respect des dates anniversaires
Ces portes que le Temps dispose autour de nous
Pour ouvrir un instant nos coeurs à ses mystères
Et permettre au passé de voyager vers nous.
.
Je suis toujours surpris par les coïncidences
Qui nous font un clin d’oeil du fond de leur mémoire
En posant des bonheurs sur les journées d’absence
Et nous laissent à penser que rien n’est un hasard
.
Peut-être est-ce un moyen lorsqu’ils se manifestent
Pour ceux qui sont partis dans un autre univers
De nous tendre la main par l’amour qui nous reste
Pour nous aider parfois à franchir des frontières
.
Est-ce nous qui pouvons au travers de l’espace
Influencer ainsi la course des années
Ou serait-ce un lambeau de leur chagrin qui passe
En déposant des fleurs sur le calendrier
.
Il existe en tous cas dans les anniversaires
Une part de magie qui fait surgir d’ailleurs
Les visages ou les mots de ceux qui nous sont chers
Des êtres qui nous manquent et dorment dans nos coeurs
.
Ils sont là quelque part pour un instant fugace
Et dans les joies souvent qu’ils partagent avec nous
Se rendorment certains que rien n’a pris leur place
Et que leur souvenir nous est resté très doux
.
Sans amour notre vie n’est plus qu’un long voyage
Un train qui nous emporte à travers les années
Mais celui qui regarde un peu le paysage
Ouvre déjà son coeur pour une éternité
.
Au delà des paroles et de la bienveillance
Il existe des voies difficiles à cerner
Faites de souvenirs, d’amour et de silence
Et que bien des savants vous diront ignorer
.
Elles sont un privilège au coeur de la souffrance
Un baume pour les jours qu’on ne peut oublier
Qui pourraient avoir l’air d’être sans importance
Mais qui soignent des plaies difficiles à fermer
.
J’ai un profond respect des dates anniversaires
Ces portes que le Temps dispose autour de nous
Pour ouvrir quelquefois nos coeurs à ses mystères
Et permettre au passé de voyager vers nous
.
Pour ouvrir quelquefois nos coeurs à ses mystères
Et permettre au présent de nous sembler plus doux.
.
***Yves Duteil (Né en 1949)***
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Cher Monsieur Ramadan,
.
Les dates anniversaires
Sont les neiges éternelles
Du temps qui passe
.
Les souvenirs
Sont les névés qui résistent à la fonte
Ils alimentent le glacier de la mémoire
Aussi longtemps que l’amour de la souvenance
Ne se liquéfie pas.
.
***OLLAG***
.
Tareq, je découvre ton site web et tous les textes. Saches que le Dr Said Ramadan est un peu notre père à tous en ce sens que notre affection lui est acquise, éternellement ainsi que notre reconnaissance pour son oeuvre (n’ayons pas peur des mots). Que Dieu l’agrée, qu’Il nous donne la force à tous d’être dignes de lui et de suivre son enseignement, de croire en ce que nous sommes sans jamais se compromettre et d’enseigner à nos enfants qui sont l’avenir sur cette terre qu’ils doivent être fiers d’appartenir à la UMA, qu’ils doivent tjrs montrer l’exemple à l’image de ton père qui sut être irréprochable. Que Dieu te garde! Tasnim
Salame Alikoume. Qu’Allah bénisse nos père et leur offre le paradis EL FERDEWESSE pour tous les musulmans essalihine elmouhssinine el moukarabine illa Allah soubhanahou oi taala. Je tiens à rendre hommage à votre père et à mon père pour leur sagesse et les bons musulmans qu’ils ont été. Votre père serait fière de vous voire sur le chemin de la victoire et du chemin vers la liberté celle du paradis et de la lumière qui envahie ce site. La mort en parle très peu parce que tout le monde en a peur mais il faut y penser tous les jours et visiter les cimetières pour comprendre toutes ces tombes où repose des âmes purs. Au moment de la mort de mes proches mon père mon frère aîné je me suis découvert une force qui m’a fait acceuillir leurs mort sans pleur. Je n’ai versé aucune larme sur le coup je vie cette séparation avec l’amour de Dieu qui me donne une baraka de patience. Je me suis étonnée moi même. Tous autour de moi me regarde bizarrement et les mauvaises langues ont dit de moi que je n’avais pas de peine pour mon père que je respecte et adore en silence et en secret. Mais sa mort je l’ai acceuilli avec un courage quadruplé par l’aide de Dieu et une paix intérieur. Pour moi la mort est un long et grand voyage vers l’au-delà tout proche de Dieu. C’est le début d’une renaissance, une délivrance et un retour vers Allah soubhanahou oi taala. Je pleur parfois dans la nuit sombre au moment de dormir à mon père et mon frère qui nous a quitté à l’âge de 39 ans, oui je pleur des larmes de douceur qui me font du bien et me réconforte mais je prie tous les jours pour eux et je leur lis des sourates du Coran. Les gens au moment de la mort je vois tout ce monde qui cri qui tombe par terre s’arrache la figure avec leur ongle et n’accepte pas les épreuves de la vie quand la mort arrive il faut s’en remettre à Dieu INNA LIALLAH OI INNA LIALLAH RAJIHOUNE La vie une naissance arrive on ne peu l’arrêté on est heureux. C’est un événement et quand la mort arrive et bien c’est un douleureux sentiment mais c’est la logique et la nature on ne peut arrêter une naissance ni une mort quand l’heure est arrivé il faut l’accepter avec force et souhaiter le bonheur d’un voyage vers l’au-delà.Dans ce bas monde tout le monde speed court à droite à gauche pour construire des villas, avoir de belles voiture. Tout le monde construit son avenir mais beaucoup oublie de construire un avenir pour l’au-dela à sa propre mort tout le monde meurt un jour ou une nuit et la terre recouvre son seul corps d’un linceul et de terre. Personne ne ramène avec lui ni ses enfants ni sa femme ni ses villas ses jardins ses voitures. RIEN LE NEAN, ni sa fortune ni son pouvoir le roi le riche le pauvre nous sommes tous ou point zéro logé à la même enseigne. Il faut construire sur terre un avenir mais aussi penser à là-bas où je t’emmènerai au paradis la-bas un ailleurs, un autre monde de rêve de plénitude de calme de sérénité. Préparons aussi l’avenir de nos palais où nous vivrons l’amour pour l’éternité. Comment faire ? Et bien on ne ramène dans nos tombes que nos prières, nos lecture du Saint Coran, nos dikers, nos proternations, nos jeûns, nos zakates, notre pélerinage à la mecque, nos aumônes aux pauvres sur terre, nos bonnes actions, nos amours incluent le linceul et le terre qui recouvre nos corps en paix avec soi-même la conscience tranquille d’avoir adoré Allah et suivie notre prophète Mohamed pais sur lui. Un retour vers notre Créateur quel joie de le trouver, de voire ses anges de lumière nous accompagner vers LUI EL QUODOSSE ELJEBARE EADIME…etc Et le plus grand bonheur pour le très bon musulman de voire LE SUPREME qui dévoilera à ses bien aimés esclaves de Dieu, dévoiler son image sa Face et voire la splendeur de nos palais. Nous sommes des esclaves de Dieu des serviteurs soumis à DIEU LUI SEUL L’UNIQUE avoir peur de personne et vouloir toujours plaire à Sa majesté et croire en sa miséricorde. Je prie Dieu que dans ma vieillesse si Allah me permet de vivre longtemps le jour où ma force disparaitra où je serai incapable de vivre avec dignité ne pas compter sur personne pour me supporter dans mes derniers moment de vie. Je souhaite qu’Allah me prenne entre ses mains et que me vienne la délivrance de la vie où j’attendrai la mort pour ne déranger ni mes enfants ni mon mari ni mes belles filles. Non je veux partir au bon moment et je fais tout ce qui est possible pour l’au-delà qui est chez moi comme la vie içi bas sur cette terre de folie. La mort est une KARAMA qui nous reprend vers elle et nous mène vers notre Seigneur Allah. La mort arrête la souffrance et met un terme à la vie qui quand REZEK n’existe plus pour lui c’est que le moment est arrivé et nul ne peut l’arrêter. Mais pour l’instant on est jeune et on vie l’instand présent sans oublier que la fin arrive avec le temps qui passe à grande allure et nous rapproche jour après jour de la fin et un début au paradis Incha Allah. Qu’Allah nous protège et nous donne la force et la sagesse pour supporter et affronter les moments difficiles et toutes les épreuves qu’Allah met sur notre route pour nous éprouver et teste notre imane, notre foi si elle peu supporter la douleur et continuer à vivre et aimer Allah dans n’importe situation dans la joie dans la tristesse. Qu’Allah nous protège et bénisse nos pères et les pères de nos pères et ELOUMATIE ELMOUSSLIMINES. Salame Alokoume oi rahmatou Allah oi barakatou.
Trop émouvant. J’en arrive même à regretter de ne pas être née Ramadan!!!
Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer en lisant ce texte Mashâ’Allah !!!
Je ne me lasse pas de lire ce texte; Il me redonne force sur le chemin de Dieu.
Fi amanilah,
رحم الله الاستتاذ سعيد رمضان وأسكنه فسيح جناته وجزاه عن الاسلام والمسلمين كل خير
وجعلكم الله خير خلف لخير سلف