« Intégration » un concept piégé ?

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Voici venir le temps de nouveaux défis. Pendant près de vingt ans, les milieux progressistes ont usé du concept d’intégration en voulant lui octroyer une connotation des plus positives. « Intégrer », c’est accepter l’autre, c’est promouvoir la tolérance à l’endroit du résident ou du Français d’origine immigrée, c’est lutter pour sa reconnaissance et pour ses droits. S’il apparaît clairement que le chantier demeure immense quant à une application réelle et équitable du droit, force est de constater que le paysage a été grandement bouleversé ces dernières années. Le nombre de citoyens européens de confession musulmane s’est multiplié et c’est par millions que ceux-ci se dénombrent aujourd’hui. Quand on vient d’ailleurs, quand on n’est pas chez soi, quand notre imaginaire épouse les couleurs d’un « là-bas », vouloir intégrer a un sens, et révèle un acte politique digne et courageux. Mais l’histoire va son cours… Quand désormais je suis chez moi, sur ma terre, à la maison, quand ma langue est la langue de ce pays, quand mes rêves sont d’ici… que veut dire « intégrer »? Intégrer à quoi ? Par rapport à qui ?

 

À chaque époque, son vocabulaire. Les concepts qui hier exprimaient le sens d’un engagement humain et respectueux pourraient bien révéler aujourd’hui, si l’on s’y réfère sans nuance, de nouvelles dispositions d’esprit. On peut certes penser que celles et ceux qui usent invariablement du concept d’intégration n’ont pas évolué dans leur analyse parce qu’ils sont loin du terrain et parce qu’ils pensent encore avoir affaire à des « étrangers ». Cela peut arriver, effectivement. On peut cependant supposer que l’emploi du terme n’est pas tout à fait insignifiant ni innocent quand on en use dans certains milieux sociaux ou politiques. Que peut bien signifier dans l’esprit des acteurs politiques l’idée d’intégrer des femmes et des hommes qui sont pourtant d’ores et déjà des citoyens français, belges, suisses ou autres ? Il semble bien que, à leurs yeux, quelque chose n’est pas encore acquis, que l’intégration de ces citoyens n’est pas vraiment « authentique », que leur citoyenneté est peut-être un fait en droit, mais qu’elle demeure intellectuellement, voire sentimentalement, partielle.

Plus profondément, on pourrait penser, et de nombreux indices le prouvent, que la suspicion demeure… voire, et cela est plus grave encore, que de vieux réflexes coloniaux s’expriment encore au travers de certaines tournures de phrases, miroirs révélateurs d’inquiétantes tournures d’esprit.


 


Le discours musulman

 

Les musulmans, quant à eux, devraient faire montre de grande prudence dans leur emploi du concept d’intégration. Dans la dynamique de leur présence en Europe, l’intégration n’est qu’une étape qui opère à plusieurs niveaux. Si le processus est en marche quant aux dimensions de l’intégration légale et culturelle (qui exigent par nature une dynamique intra-communautaire), il faut dire et affirmer que la réalité de l’intégration citoyenne (qui relève du droit et de l’interaction avec la société) est bien avancée et qu’il ne s’agit plus aujourd’hui pour les musulmans de parler de simple intégration mais bien de participation et de contribution. Les millions d’Européens musulmans doivent prendre la mesure de leurs nouveaux défis. La question n’est plus de savoir, à l’exemple de la France avec ses 2,5 millions de citoyens musulmans, comment ceux-ci vont trouver une place ou comment il vont s’intégrer au paysage de leurs pays; désormais ce qui doit leur importer, c’est la nature de leur engagement  dans leur société respective pour promouvoir l’Etat de droit, le pluralisme, la justice sociale, l’éducation, la dignité des êtres humains, etc. C’est le souci de la contribution qui est prioritaire désormais : être des citoyennes et des citoyens engagés, lutter pour le bien être social, promouvoir la diversité, réhabiliter l’acte politique et faire de son identité musulmane et de sa spiritualité une richesse pour les sociétés européennes. Sur ce plan, le concept d’intégration est dépassé : dans la relation avec leur environnement social et politique, les musulmanes et les musulmans doivent tenir le discours, et agir, au nom du témoignage et de la contribution active et participative.

 

Ceux qui, aujourd’hui, parmi les musulmans, tiennent un propos protectionniste frileux sont chaque jour davantage plus minoritaires. Dans leur réaction, souvent, de nombreuses considérations se mêlent : ils revendiquent une différence soit au nom d’une compréhension particulière des principes religieux soit  parce qu’ils vivent la réalité de la marginalisation sociale qui, jour après jour, leur fait sentir qu’ils ne sont pas bien acceptés dans « leur » pays. Les choses évoluent, mais il est néanmoins certain que l’on ne pourra pas lutter contre ces poches réactives et rebelles sans un engagement acharné contre les discriminations sociales qui ont cours dans les banlieues, les cités ou encore les ghettos ethniques (comme en Angleterre). Cette profonde réforme nécessite une claire volonté politique, un choix, qui est d’abord le fait des autorités locales et des gouvernements.

 

 

Et les Etats ?

 

Question pertinente, en effet. Les Etats ont-ils pris acte des changements considérables de ces dernières années : sont-ils au clair, au-delà des simples discours de circonstance, sur la profonde réalité islamique de l’Europe avec ces millions de citoyens ? On peut en douter, compte tenu des traitements différenciés auxquels nous assistons. Tout se passe comme si les musulmans en Europe, pour être considérés comme « intégrés », devaient faire l’impasse sur la moindre pratique visible de leur religion… La pratique, la visibilité, et a fortiori l’engagement associatif, ne sont pas politiquement corrects. Ici, c’est le règne du soupçon caractérisé entretenu jour après jour par la phobie sécuritaire. Tout se passe comme si l’on ne traitait pas avec des concitoyens mais avec de potentiels suspects menaçant l’équilibre de la nation. Les citoyens musulmans pratiquants qui s’engagent dans les associations, qui revendiquent des lieux de culte, qui appellent à plus de justice sociale se voient associés aux dossiers politiques les plus nébuleux : la confiance, ici, est considérée comme de la naïveté… ce ne sont pas des citoyens dans l’Etat mais bien plutôt des loups dans la bergerie. La crainte sécuritaire fait renaître de vieux réflexes coloniaux. Au fond, il y a deux types de citoyens : les vrais, que l’on respecte; les « douteux », à qui il faut imposer une sorte de nouveau serment d’allégeance. Avec ces derniers, le dialogue est une sommation… l’habileté consiste à soigner les formes.

 

Les plus beaux discours sur l’intégration, le respect de la diversité religieuse et culturelle, la promotion de la nouvelle citoyenneté ne changent rien à la réalité du quotidien des musulmanes et des musulmans. Les interventions répétées des Etats dans leurs affaires – en contradiction flagrante les principes mêmes de la laïcité que l’on dit vouloir protéger – laissent perplexes. Des fonctionnaires d’Etat, voire des ministres, savent ne pas être des prêtres, des pasteurs ou des rabbins mais ne sont pas gênés de se faire muftis. On décide, dans les cabinets des Etats très séculiers, de ce qu’est le bon islam, des critères qui font les bons musulmans, voire même des modalités de leur structuration collective… on ne se gêne point, au demeurant, de penser une « théologie musulmane »… pour les musulmans; à leur place.

 

De quel droit, au fond? Comment peut-on traiter ainsi les citoyens d’un Etat, et au nom de quelles prérogatives d’exception? Quelle loi autorise-t-elle cette nouvelle gestion coloniale intérieure ? La menace sécuritaire ne peut suffire à justifier ces répétés dénis de droit et l’entretien de cette image de musulmans suspects et mal intentionnés ne tiendra pas à l’épreuve du temps. A vouloir tout à la fois surveiller et infantiliser les citoyens musulmans, on finit clairement par à aller à l’encontre des intérêts des pays du continent. Seules les périodes électorales réveillent aujourd’hui les politiques quant aux « populations issues de l’immigration »… demain, ce seront des sociétés transformées qui les bousculeront dans leurs anciennes certitudes. Il faudra compter, à n’en point douter, avec un engagement social et politique redoublé  de ces populations : leur présence mettra à mal le double discours entretenu de certains gouvernements et leur exigence d’autonomie devront être entendue. Déjà, au cœur de l’Europe, la réalité de ces lendemains est en marche : au-delà de l’instrumentalisation du concept d’ « intégration », des citoyennes et des citoyens de confession musulmane prennent en main leur avenir et refusent la mise sous tutelle, quelle qu’elle soit. Déjà ils rappellent que la dignité d’un Etat comme la bonne santé d’une société se mesurent à l’aune de l’égal respect de tous les citoyens… que l’Etat de droit a des règles qu’il faut respecter et appliquer… qu’un ministre n’est point un théologien! Ils continueront à le rappeler si l’on persiste à l’oublier.

 

 

 

 

 

1 COMMENTAIRE

  1. salam aleykoum

    Je n’aime pas beaucoup ce mot intégration car quand on parle aujourd’hui d’intégration c’est pour faire des reproches aux musulmanes et musulmans toujours jeunes bien entendu.
    Même si de fait l’intégration légale et culturelle s’est fait naturellement, il n’en demeurre pas moins que l’intégration sociale reste d’après ce qu’on entend « à conquérir ».
    Alors moi je me demande si on ne serait pas en train de mélanger les notions?
    L’intégration sociale, c’est le degré d’une personne ayant des incapacités dans son milieu social d’après le dictionnaire de la réadaptation, tome 1, termes techniques d’évaluation, publication du Québec, 1995, p.130,p40 BLOUIN et BERGERON (je l’ai trouvé sur le net, je préfére le dire et ne pas faire comme CarolinoKeppel). En fait, le problème c’est que même les personnes qui nont pas « d’incapacités  » dans leur milieu social, on leur demande de s’intégrer! Non ce qu’il faudrait c’est de la reconnaissance de la part des institutions et des concitoyens, accepter que l’on puisse être des français musulmans donc des citoyens à part entière!
    Nous ne faisons pas de politiques contrairement à ce que l’on dit mais nous prenons des engagements citoyens pour améliorer notre quotidien et faire évoluer les mentalités!

    Aujourd’hui le refus d’intégration est assimilé à une affirmation de nos valeurs, de notre religion en d’autres termes de notre identité. Ainsi, pour être intégrer on nous fait croire qu’il faut se nier! C’est inacceptable!Nous devons sans cesse nous justifier, nous répéter pour être entendu et un jour in sha Allah être compris!
    Je finirais avec une référence à un article du monde du 15 mars: « aujourd’hui l’intégration se limite à un slogan ».et une autre phrase : »le renoncement à un signe religieus constitutif d’une identité ou d’une quête mérite en retour une ouverture, une considération et un respect de tous les acteurs de la société qui ne sont pas encore au rendez-vous ».

    Désolée d’avoiré était si longue, salam!

  2. Cher Monsieur,
    La meilleure façon de se défendre est d’attaquer. La première génération d’immigrés fut sacrifiée. La mondialisation, avec toutes ses dimensions, a surpris les concepteurs politiques. Les discriminations positives dans les écoles, les CPAS, et autres stratégies rudimentaires s’avèrent inadéquates. Le musulman européen devrait être cultivé, libre, démocratique… La réalité est autre: son école est la plus mauvaise, son travail est le plus dur et le moins bien payé, sa famille souffre. Le constat est alarmant est la conclusion est simple: »la politique d' »intégration » est un échec ». Mais au lieu de la revoir, on fait croire que l’Islam est inadapté à la société occidentale. Nos responsables seraient-ils plus forts dans les dérives que dans l’intégration?

  3. Nous devons lutter pour
    « la
    capacité de dire “nous” authentiquement, donc de résister au “je” absolu »
    .

    Extrait de la conclusion de
    AU-DELA DES DROITS DE L’HOMME :
    POLITIQUE, LIBERTE, DEMOCRATIE
    Alain de Benoist

  4. Salam aleik,
    Vous faites bien d’attirer l’attention des uns et des autres sur l’emploi de certains termes ambigues, qui n’ont ni queue ni tête, et dont les contenus sont vides de sens, du moins n’ont de signification que dans l’esprit de ceux qui les utilisent.

    Pour ma part j’estime qu’il est temps que les musulmans d’Europe et du monde en général se mettent à la tâche ( la reflexion et l’action sur le terrain ), ils ne pourront trouver la vrai liberté et le respect total de leur droit que dans le travail. Les musulmans doivent cesser d’être des consommateur partout dans le monde. Ils faut, et cela est très important participer, et ce de façon active à la production mieux à la contruction de notre société.
    Nous musulmans devront comprendre que nous devons être des acteurs intelligents et non des suiveurs à qui tout le monde peux se permettre de faire la morale.  » quand les commis chretiens et juifs commencent à emettre des fatwas sur l’islam !!! . Alons y voir. D’ailleursQue dit ce verset : (… (Ils( ne vous apprécieront que si vous suiviez leur façons de vivres ). Il est clair tant que nous serons musulmans, ils trouveront que nous en faisont trop.un homme avertis en vaut deux.

  5. SALAM HALIKOUM?TRES BELLES DENONCIATION MEDIATICO-POLITIQUE,DE CE QU’EST POUR C’EST PERSONNES UN SIMPLE JEUX DE SCRABLE,QUI N’A POUR BUT QUE DE NOUS CARESSER DANS LE SENS DU POIL EN NOUS MANIPULANS POUR NOUS DONNER L’INPRESSIONS D’EVOLUER ET D’AVANCER.
    ALORS QUE NOUS NOUS JOUONS NOTRE VIE MEME SI NOUS NE SOMME QUE DE PASSAGE AUTANS QUE CE SOIT DANS DE BONNE CONDITIONS.
    DE LA PART DE RACHID « LES FRANCAIS MUSULMANS PARLE AUX FRANCAIS »

  6. Salam oualikoum,

    « Integration »? J’ai toujours ressenti ce terme comme une agression en tant que musulman et pourtant je suis né en France, j’ai été à l’école comme tout le monde et je respecte le loi. Alors pourquoi on me baratine avec ce mot? INTEGRATION, « Integration?…je ne suis pas cannibal!… » avait dit un homme 100% musulman et 100% français.
    eh oui, y a aucune incompatibilité alors si je veux prier je prie, jeûner je jeûne, pas boire d’alcool pas boire d’alcool…..ouf!
    sinon je trouve que voltaire c naze…bein quoi chacun ses goût!

    Salam oualikoum pour tous les Français ayant un bon coeur,…allé salut aux autres.

  7. Absolument. Je suis d’accord. L’intégration n’est pas totalement aboutie et la suspicion demeure. Et il est vrai aussi que des personnes dont le domaine n’est pas spécialement l’Islam se permettent de jouer les portes paroles.Mais peut-etre que le temps et le comportement de certains amenera a plus d’ouverture et de dialogue. Je l’espere.Ce sera dur mais le »combat » continu…

  8. 1-«Tout le monde ou presque, en France, aime la  » République « , même Bruno Mégret, et son Mouvement National Républicain. Mais tout le monde ne voit pas la République de la même manière…

    Pour une grande partie de la classe politique, qui déborde malheureusement les cercles lepénistes et mégrétistes, le mot République est devenu, comme le disait récemment Mona Chollet sur le site peripheries.net, une manière distinguée de dire  » la France moins les Arabes « . Pour d’autres, au contraire, l’attachement aux  » valeurs républicaines  » est le fondement d’une solidarité avec ces  » Arabes  » qu’une certaine France s’emploie à soustraire sinon du territoire, du moins de l’espace public et du droit à la parole.
    Pour les uns, les charmes du mot République sont liés à une nostalgie de l’Ordre républicain de  » naguère « , cet âge d’or mythique qui va de 1789 à mai 68 et qui fut, faut-il le rappeler, un ordre fondamentalement et ouvertement sexiste (pendant plus d’un siècle de République, le suffrage  » universel  » fut exclusivement masculin) et raciste (pendant plus d’un siècle de colonisation, les  » indigènes  » furent des Français de seconde zone, soumis à un Droit d’exception). Pour d’autres, l’attachement au mot République n’est pas l’allégeance à un régime ou à une tradition enjolivée mais la fidélité à des exigences universelles et intemporelles, qui furent loin d’être exaucées par la République du passé, et qui est encore loin de l’être par la République du présent : liberté, égalité, fraternité.
    Cette polysémie, cette conflictualité qui traverse tout le lexique politique, est inhérente au débat démocratique : la politique, c’est un traitement particulier des conflits, plus soucieux que d’autres (la guerre par exemple) de passer par le langage ; et le langage lui même est un terrain d’affrontement et de concurrence, chaque courant politique prétendant fixer le  » vrai sens «  de mots-clés comme les mots République, liberté – ou encore laïcité.»(j’y ajoute le mot INTEGRATION)

    Collectif Les mots sont importants
    12 janvier 2004

    €€€€€€€€€

    -2 Et comme, en plus, ces gens méprisent la sociologie, ils ne sont même pas capables de reconnaître des misérables : il n’y a plus, à leurs yeux, que des classes dangereuses, sur lesquelles on peut tirer.
    C’est d’ailleurs ce qu’a fait, à plusieurs reprises [5], cette troisième République que tous semblent aujourd’hui regretter.

    Quelques remarques sur l’idéologie national-républicaine (Troisième partie), par Pierre Tévanian. L’  » oubli  » du social Aôut 2004

  9. Salam alaykoum,

    Que peut bien vouloir en effet signifier ce mot d’intégration pour des gens certes dignes héritiers d’une immigration qui se disent français ? Au demeurant, ils ne se contentent pas de le dire, ils le vivent pleinement et le prouvent, dans la vie quotidiennent, en travaillant, en échangeant, en participant…avec leurs concitoyens.

    Cette suspicion jetée à l’endroit des citoyens héritiers de l’immigration est inaccecptable

    La génération d’aujourd’hui, la nôtre, maîtrise mieux la langue, les institutions françaises, europennes, connaissent mieux l’Histoire de France, de l’Europe. Elle intègre de plus en plus le corps associatif, véritable tissu social…

    L’intégration présuppose une personnalité, une individualité, une identité au préalable. Faudrait-il se dépouiller de son être en guise d’allégeance ?

    S’intégrer n’a de sens qu’à partir d’un soi et on ne peut faire table rase de principes axiologiques, de sa référence spirituelle, religieuse, même culturelle surtout lorsque les valeurs que ceux-ci véhiculent participent de l’universel et ne contredisent pas la législation, la constitution des pays d’accueil qui sont désormais les nôtres.

    Derrière une éternelle intégration qu’on éxige de nous se cache en réalité trés souvent une tentative de mise sous-tutelle, d’infantilisation, peut-être même d’acculturation et d’assimilation.

    Cette suspicion jetée à l’endroit des citoyens héritiers de l’immigration est inacceptable et insensée.

    Notre génération surprendera par sa matûrité plus d’un inchallah.

  10. Salam aleykoum

    Pour illustrer les propos que développent Tareq Ramadan dans la partie relative à l’état je me permet d’inclure sous controle du modérateur ce lien qui montre la nature de la perception des citoyens français de confession musulmane de France par les hautes sphères de l’état

    http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/a/a5_communiques/2004_11_16_crcm

    La gestion des citoyens français de confession musulmane par les hautes sphères gouvernementales est une simple affaire de gestion d’etrangers.

    Ce n’est pas de la philosophie fictive, Tarek Ramadan s’appuie sur des réalités dramatiquement tangibles. Je lui adresse mes remerciements et mes encouragements pour qu’il poursuivre dans la voie de la vérité.

    Salam

  11. Plus profondément, on pourrait penser, et de nombreux indices le prouvent, que la suspicion demeure… voire, et cela est plus grave encore, que de vieux réflexes coloniaux s’expriment encore au travers de certaines tournures de phrases, miroirs révélateurs d’inquiétantes tournures d’esprit avec la Haine en filigrane à des doses adaptées au traitement envisagé. Cette Haine est si tenace lorsqu’elle habite les cœurs que le Coran nous révèle qu’elle ne disparaît pas avec le corps qui la portait en son cœur car même pour « ceux qui croient et font du bien… » « Nous (Dieu) extirperons toute haine de leurs cœurs… » avant de les faire entrer au Paradis où « des ruisseaux couleront à leurs pieds. » V 42 S 7

    Il est à penser que les hôtes de la Gehenne verront cette haine qui habitait leurs cœurs gardée au moins intacte sinon amplifiée durant leur séjour parmi les damnés.

  12. Qui parle d’intégration???cela meme qui parle de discrimination et qui soit disant lutte contre.Monsieur Yazid Sebag le seule patron d’une société coté société en bourse et qui a des contrats meme avec l’armée de l’air d’origine maghrébine marié avec une française de souche invité a une emission sur france 3 qui s’appelle europe expresse par christine kouchner à la première question elle le présente comme patron musulman d’origine maghrébine dont le père est algérien qui travaillait comme ouvrier dans le nord de la france.voila tout est dit. tout ces discours sur l’intégration, la discrimination c’est de la poudre au yeux. les arrières arrières petits enfants de monsieur sebag seront toujours considérés comme des enfants d’immigrés meme si la femme de sebag est une française de souche.pour ceux qui l’ignore le père de sarkozy est hongrois quand est ce que un journaliste a fait rappelé a sarkozy ses origines????. la seule différene entre sarkozy et sebag est l’un est catholique et l’autre est musulman.tout deux née dans une république laique à l’un on lui fait rappelé ses origines sa religion et le métier de son père et a l’autre on parle de lui comme le prochain président de la république française.

    • J’ai appris sur une intrerview d’ Alain Soral que Mr. Sarkozy était rentré en France à L’âge de Douze ans et qu’il ne parlait pas le Français. Il n’en reste pas moins qu’actuellement son but est d’être Président de la République! Gravir l’échelle sociale ne peut se faire que sur le « dos » ( ou plus exactement sur les débris des dos brisés) des arabes et musulmans Français.

  13. Cher Monsieur RaMaDaN,

    .À défaut de ne pouvoir vous offrir mon sourire en guise de reconnaissance,

    .je vous offre mon écriture,

    .qui persiste et dure.

    .

    .Intégration

    .Un mot obsolète

    .Porteur d’une compassion désuète

    .Apparemment tolérant

    .Et qui voudrait enjamber le temps

    .Il comporte un vice caché

    .Qui le rend impropre à l’usage auquel il était destiné

    .Il se voudrait éternel

    .Corrosif et rebelle

    .Mais cache en son sein maternel

    .Le breuvage âcre d’une ségrégation confessionnelle.

  14. salam aleykoum,je suis français d’origine algerienne mais pour ma part je suis musulmant avant tout,du moins j’essais.
    Depuis tout petit le mot integration et comme une porte que j’essais d’ouvrir,mais je n i arrive,pas comme si des gents étaient dérriere cette porte et m’enpéche de rentrer mais de temps en temps qu’elles que un reussissent a rentrer et je les revois a la télé pour des exploits sportif ou alors porte parole de ma « communauté » sans conviction réel, plus pour avoir une place honorifique.
    Mais moi qui ne suit pas mieux qu’un autre ni pire on me dévisage toujours comme si je portais en moi tous les maux de la societé voir du monde.
    je suis né en france il y a 30 ans et on me parle d’integration alors que les gents des pays de l’est qui sont arrivé hier on ne leurs en parles meme pas(je n’ai riens contre eux).
    Je ne suis pas un grand sportif ni meme un porte parole je suis un salarié qui paye des impots,d’ailleur ces le seul endroit ou les portes s’ouvre et automatiquement.
    Mr RAMADAN j’espere vous voir jeudi a Grenoble in ch allah.

    • Salamou alaykoum

      Excellent texte de L. Levy. Merci de l’avoir fait paraître. Il y a maintenant lieu de le méditer, de le questionner et d’en débattre.

    • Je voudrais dire à Monsieur L. LEVY que non seulement ces athées croient au Diable mais ils sont fermement persuadés que l’Habit fait le Moine!

  15. Biquette, la petite chèvre libérée de Mr. Seguin revient de chez le coiffeur par ce temps frais et porte un foulard que lui a aimablement emprunté sa nouvelle voisine immigrée.

    Elle entre s’inscrire à l’école de la RF (République Forestière). Une fois arrivée à l’administration elle s’arrête pour lire une circulaire affichée :

    « Le port du voile à l’école est une agression » Signé Le Président de la RF.

    Meêê ! s’écrie-t-elle

    Il n’y a pas de MAIS ! entend-elle dans son dos.

    En se retournant elle se trouve nez-à-nez avec le Loup qui lui dit :

    Je ne supporte pas d’être agressé ! Tu es mon repas de légitime défense !

    Le Loup tua la pauvre Biquette et la dévora.

    Alléché par l’odeur du sang et voulant monter dans l’estime du Loup, le Chien de service arrive la queue basse espérant pouvoir la remuer bientôt avec l’autorisation du Loup et dit :

    – Vous avez bien fait de la tuer Monsieur le Loup, car elle était manifestement en Panne d’intégration !

    Le Loup lui laissa des miettes.

    C’est ainsi que Biquette mourut pour une Grande Cause sans le savoir et Dieu lui offrit la meilleure des récompenses auprès de Lui bien qu’elle n’ait jamais embrassé l’Islam.

  16. Je voulais juste faire une petite remarque par rapport a ce qui ce passe avec M.Devillepin, que j’invites cordialement à l’Islam puisqu’il s’intéresse tant aux affaires des musulmans.
    Mais ou va t’on chers sœurs et frères ?
    Sommes-nous incapables de nous occuper de la gestion de notre culte, que fait le CFCM ?
    Que font nos soit-disant responsables ?
    Et puis c’est sure qu’en matière de gestion des fonds, aussi bien la gauche que la droite ont des leçons a nous donner, avec la polémique actuelle sur des financements occultent !
    C’est certainement vrai qu’ils auraient des leçons a nous donner, puisque personnes ne dit rien.
    En tout le cas après Sarkozy, c’est Devillepin , à qui le tour ?
    Pour notre intégration !
    Ibrahim

  17. J’aime beaucoup cette chanson de Renaud dont voici les paroles:Société tu m’auras pas
    (Renaud Séchan)

    Y’a eu Antoine avant moi,

    Y’a eu Dylan avant lui,

    Après moi qui viendra ?

    Après moi c’est pas fini.

    On les a récupérés,

    Oui mais moi on m’aura pas,

    Je tirerai le premier,

    Et j’ viserai au bon endroit.

    Refrain

    J’ai chanté 10 fois, 100 fois,

    J’ai hurlé pendant des mois,

    J’ai crié sur tous les toits,

    Ce que je pensais de toi,

    Société, société,
    Tu m’auras pas.

    J’ai marché sur bien des routes,

    J’ai connu bien des pat’lins,

    Partout on vit dans le doute,

    Partout on attend la fin.

    J’ai vu occuper ma ville

    Par des cons en uniformes

    Qu’étaient pas vraiment virils,

    Mais qui s’ prenaient pour des hommes.

    J’ai vu poussé des barricades,

    J’ai vu pleurer mes copains,

    J’ai entendu les grenades

    Tonner au petit matin.

    J’ai vu ce que tu faisais,

    Du peuple qui vit pour toi,

    J’ai connu l’absurdité

    De ta morale et de tes lois.

    Demain, prends garde à ta peau,

    A ton fric, à ton boulot,

    Car la vérité vaincra,

    La Commune refleurira.

    Mais en attendant, je chante,

    Et je te crache à la gueule

    Cette petite chanson méchante

    Que t’écoutes dans ton fauteuil.

  18. « L’habileté consiste à soigner les formes. »

    Nous avons été déjà prévenus ! Les versets suivants concernent tous ceux qui combattent l’Islam et ses valeurs (en particulier les représentants imposés de la communauté musulmane en Europe ou ailleurs):

    118 Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas de confidents en dehors de votre communauté (communauté de Foi et d’éthique), qui feraient tout pour vous corrompre, car rien ne leur ferait plus plaisir que de vous voir en difficulté. La haine qu’ils vous portent perce déjà dans leurs propos. Que dire alors de celle qu’ils cachent dans leurs cœurs ? Vous voilà donc suffisamment avertis ! À vous de juger !

    119 Vous [ musulmans ], vous les traitez en amis, alors qu’ils vous traitent en ennemis ; et vous croyez au Livre dans sa totalité (même pour le voile Mr. Dalil !), pendant qu’eux, quand ils vous rencontrent, vous disent qu’ils sont eux aussi des croyants. Mais dès qu’ils se trouvent seuls, ils se mordent les doigts de colère contre vous. Dis-leur : » Puissiez-vous mourir de rage ! » Dieu connaît bien le fond de leur pensée.

    120 Le moindre bien qui vous arrive les afflige et tout mal qui vous atteint les remplit de joie. Mais si vous êtes patients et si vous craignez Dieu, leurs manœuvres ne vous causeront aucun tort, car Dieu cerne leurs agissements de toutes parts. Sourate 3

    Soyons Patients et Craignons Dieu, le rest est une question de temps!!!

  19. SALAM ALAYKOUM,Mr RAMADAN MERCI POUR CETTE MERVEILLEUSE SOIREE A GRENOBLE,
    QUI J’ESPERE SERA PLEINE DE REFLEXION ET DE PRISE DE CONCIENSE POUR TOUT LE MONDE.
    ET COMME VOUS L’AVEZ SI BIEN DIT « NE RESTONS PAS LES SPECTATEURS DE LA REPUBLIQUE »
    ENCORE UN GRAND MERCI POUR TOUT

  20. Assalamouhalaikoum
    Je pense que nous devrions refuser ce mot « intégration » pourquoi? parce qu’il est sous-entendu que ce mot est uniquement pour les immigrés ou/et étranger, ce que je refuse totalement.
    Le concept d’intégration est valable pour TOUTES les personnes qui ne respecte pas les lois dans le pays dans lequel il vit, qu’ils soit d’origine belge habitant en Belgique ou d’origine française habitant en France il a comme toute personnes l’obligation de s’intégrer donc de respecter les lois.
    Y’en a marre d’associer le mot « intégration » qu’aux personnes d’origine étrangère ce qui faux comme je les expliquer.
    Il faut absolument refuser ce lien.
    Exemple: si un arabe et un belge sont en prisons pour des raisons valable, c’est qu’ils ne ce sont pas intégrer a la société et ca concerne les deux et pas uniquement l’arabe.

    Merci

  21. Salam alaikoum cher frère!!!
    A la lecture de ce texte, je tiens à te dire barakallah oufik pour cette analyse fructueuse!!
    cependant j’aurais une question à te poser : peut-on toujours parler de « citoyen musulman pratiquant« ?car wa allahouhlam le concept de « musulman pratiquant, non-pratiquant » est un concept DANGEREUX. Barakallah oufik pour tes remarques et réponses!!

  22. VAL-DE-FONTENAY, 2 AVRIL 2005

    Liberté de pensée, liberté d’être dans une société plurielle.

    TABLE RONDE avec Michèle Sibony, Tariq Ramadan et Vincent Geisser.

    Les trois intervenants présentent chacun leurs visions du monde, avec leurs sensibilités, leurs manières d’être, leurs particularités personnelles quant aux choix des mots et des exemples ainsi que leurs façons de s’exprimer.

    Puis viennent les questions de la salle.

    Un monsieur s’adresse à Tariq Ramadan : il expose comment il a compris son idée de laïcité et de gestion des cultes et s’interroge sur le fait qu’il défende le modèle anglo-saxon. Il demande donc une explication car il ne comprend pas cette position.

    La majorité de la salle soupire, Michèle Sibony et Vincent Geisser réagissent en se concertant, et Tariq Ramadan lève les sourcils d’étonnement …
    Apparemment, peu ont compris de la même manière que ce monsieur.

    Moi non plus. Soit.

    Monsieur Ramadan répond qu’il n’a pas dit cela mais qu’il est content que ce monsieur soit présent et lui pose clairement la question.
    Il réaffirme qu’il n’a jamais défendu le modèle anglo-saxon mais qu’au contraire il dénonce, à chaque fois qu’il est en Grande-Bretagne, les dangers d’une instrumentalisation politique de ce modèle justement.

    Ensuite, il dit plusieurs phrases du type « je vais le répéter ». « j’ai déjà dit tout à l’heure ». « la loi [de 1905] est au-dessus » « j’ai répété 4 fois prééminence, cela veut dire au-delà, au-dessus ».

    Puis, il précise que sa position est de demander que les affaires ou les problèmes sociaux soient gérés par le biais social et non sans cesse renvoyés à la religiosité des personnes.
    En re-expliquant et en re-répétant sa façon de voir, il dit à ce monsieur de bien écouter encore une fois ce qu’il dit.

    Jusque-là, peu à dire car on peut facilement imaginer qu’à sa place, agacé, on aurait fait pareil. En effet, chacun peut comprendre que, excédé par tant de répétitions fausses, d’inversions de ses idées et de son discours depuis des mois maintenant, Tariq Ramadan martèle un peu sa réponse surtout que ce monsieur, plutôt que de l’écouter, l’interrompt et réclame un débat privé entre eux deux.

    Tout autre chose, par contre, est l’attitude du public.

    Par deux fois, lorsque Tariq Ramadan répond à cette personne, la salle applaudit sur certains points.

    Je n’ai pas aimé.

    Pour la personne qui a pris la peine et le risque de s’exprimer, je trouve que c’est une humiliation injuste et, non seulement inutile, mais contre-productive et dangereuse.

    Dans le climat actuel, mais qui plus est, toujours…

    En effet, d’abord j’estime qu’il est honorable de venir assister à une conférence lorsqu’on est opposé à des idées. Ce n’est pas vraiment courant, chacun préfère entendre ce qui lui convient et le rassure.

    Ou alors reste chez soi et « ronchonne » dans son coin ou dans son cercle.

    Ensuite, il faut être courageux pour prendre un micro, parler audiblement, aligner des phrases cohérentes et enfin formuler une question devant toute une assemblée.

    Or dans la salle, j’en suis quasi persuadée, il y a très peu de gens capables de le faire. Moi en tout cas pas. Alors de grâce, le minimum est le respect de celui ou de celle qui le fait !

    Si on veut avancer dans la compréhension réciproque (pas seulement dans ce cas là mais avec chacun et dans tous les domaines de la vie de tous les jours bien entendu) je crois qu’il est indispensable de ne pas se permettre de telles attitudes…

    Il est facile de se mettre 2 secondes à la place de ce monsieur et de comprendre ce qu’il a dû ressentir.

    Du reste, il est parti après son intervention et je mets ma main au feu qu’il risque de rester sur une impression de honte plutôt que de l’idée d’un dialogue constructif…

    Et facile à imaginer ce qu’il va répercuter au dehors !

    Bien sûr, d’aucun vont dire qu’ils sont humiliés quotidiennement.

    Oui, mais d’abord pas forcément par autant de monde à la fois et surtout, surtout, ce n’est en tout cas pas une raison ou une excuse de faire la même chose.

    D’autres vont rétorquer que Monsieur Ramadan subit la même chose.

    Oui, mais en ce qui concerne le public, celui-ci n’a, à mon avis, jamais le droit de se cacher derrière lui pour humilier quelqu’un d’autre…

    Et j’ai quelque fois l’impression qu’il s’agit un peu de cela. Non ?

    Si oui, ce n’était un service pour aucune des personnes présentes ce jour :

    ni évidemment pour celui qui a posé la question, ni pour aucun(e) des citoyens(ennes) dans la salle – et cela n’a strictement rien à voir avec une appartenance quelconque – ni pour les intervenants, Tariq Ramadan en particulier.

    N.B.

    Ayant écrit ce message hier, je n’ai pas pu le poster jusqu’à maintenant pour une question technique.

    Entre temps, j’ai lu Ô vous, frères humains d’Albert Cohen.

    A la page 43, il écrit « … je suis parti sous les rires de la majorité satisfaite, braves gens qui s’aimaient de détester ensemble, niaisement communiant en un ennemi commun… »

    Exactement ce que j’aurai ressenti à la place de ce monsieur…

    • Madame , que la Paix soit sur vous et vos proches.

      Je me permets de proposer à tous ceux qui assistents à ces débats de se comporter comme s’ils assistaient à l’exécution par un orchestre symphonique d’une oeuvre de Musique Classique: Applaudir uniquement à la fin des partitions! Ceci pourra être rappelé par les acteurs des débats au début de la réunion. ( Ces habitudes excécrables étaient surtout l’apanage des réunions « politiciennes » lors des campagnes « médiatiques »).

    • Cher monsieur,

      Excusez-moi, mais il me semble que vous n’ayez saisi ce dont je voulais parler à moins que ce ne soit moi qui n’est pas compris votre humour ?

      Je me permets donc de remettre la fin de mon second texte (complété) qui figure sur le message en dessus du premier texte.

      « … car nous sommes tous à un moment donné ou à un autre, dans notre vie sociale, dans notre vie privée, dans notre travail, de par notre genre (homme ou femme), notre « rang » social, nos connaissances, nos relations, nos idées, notre philosophie, nos croyances, notre religion, notre couleur, notre penchant politique, etc… la minorité par rapport à une majorité ».

      Ce monsieur, par exemple, qui ne comprenait pas de la même manière que moi ce qui avait été dit par Monsieur Ramadan était, apparemment, justement la minorité par rapport à une majorité.

      Or, j’estime simplement que ce n’est pas, ou justement pas, une raison de l’humilier en public …

      Sinon, on ne fait que répercuter encore et toujours les mêmes choses et on ne s’en sortira jamais !

      De plus, c’est beaucoup trop facile car lorsqu’on est un groupe, on se sent fort et protégé.

      Ecouter ce que cette personne dit, essayer de comprendre pourquoi elle comprend de cette manière et … éventuellement avoir le courage de prendre le micro pour soi-même rebondir sur ce qu’elle a dit, voilà ce que j’appelle personnellement un débat.

      Ce n’est donc pour moi pas du tout une question de bienséance mais de réflexion, de respect et de responsabilité.

      P.S.

      Je dois vous avouer que j’ai quelquefois envie d’applaudir certaines interventions…et même que je le fais parfois spontanément !

      Si, si.

      Mais il m’arrive aussi de réfléchir à certaines conséquences.

    • Je ne vois en rien-en tout cas dans ce que tu affirmes- le manque de débat et le manque de considération à ce Monsieur. Peut-être qu’il s’agit simplement d’un personnage qui ne connaît pas notre système et qui a du mal au situer et se positionner. Peut-être qu’il s’agit d’un individu venant chercher des réponses à des questions dont visiblement il a déjà une réponse toute faite. Autrement dit, être conforter dans ces idées.Reste maintenant, la question de l’humiliation d’un côté et de la victimisation de l’autre. A mon sens, je ne pense pas qu’il s’agisse de l’une ni de l’autre. Car ayant déjà lu tous les ouvrages de Tariq Ramadan, il n’a jamais été question pour lui de lâcher prise et de se considérer comme une victime. Bien au contraire il exhorte les musulmans de France voire même du monde de ne pas se cacher derrière cette notion pour justifier leurs difficultés.

  23. Dans mon précédent message, j’ai oublié une phrase : après « Exactement ce que j’aurai ressenti à la place de ce monsieur… » il y a : car nous sommes tous à un moment donné ou à un autre, dans notre vie sociale, dans notre vie privée, dans notre travail, de par notre genre, notre « rang » social, nos connaissances, nos relations, nos idées, notre philosophie etc… la minorité par rapport à une majorité.

  24. Salam Tariq, 03.09.08

    – Oui,l’INTEGRATION est un « concept » piégé.C’est la PARTICIPATION active à la vie d’un pays qui fait qu’un
    « étranger » intégre DES données permettant sa participation à la société française (ou autre)MAIS SANS OUBLIER SES RACINES, celles de ses ancêtres,de sa TERRE, de sa CULTURE,de la SPLENDIDE Civilisation ARABO-MUSULMANE.
    Je pense très fort que TOUT MUSULMAN – et meme tout le monde – DOIT ALLER VISITER L’INSTITUT du MONDE ARABE à PARIS (l’I.M.A.)qui est uneSPLENDEUR.
    Je l’ai ainsiu dit à de jeunes Musulmans qui ne connaissaient pas.Comment est-ce possible ?

    – Tu as raison,Tariq,ce pays exerce une gestion COLONIALE par réflexe et par instrumentalisation dont sont VICTIMES aussi bien les Musulmans de France mais aussi un très important nombre de
    « Français anciens »,pauvres et mêmes
    misérables,traités comme des DECHETS et SANS RESPECT aucun pour leur Foi.
    Cette « gestion »…spéciale considère alors ces humains comme des BESTIAUX et INSULTE les Droits humains essentiels.
    –J’en possède des PREUVES écrites et signées et bien tamponnées.
    QUEL EST DONC CE PAYS DES DROITS DE L’HOMME SANS L’HOMME ?
    — La loi sur les EXCLUSIONS EST UNE VERITABLE LOI COLONIALE, en ce sens au moins qu’elle ne prévoit pas d’AVOCAT -comme dans toute bonne DEMOCRATIE – pour se protéger contre des créanciers qui organisent l’APPAUVRISSEMENT, les DEPRESSIONS, LES SUICIDES et…la TRISTESSE SOCIALE.

    —-Le Ciel & ALLAH NOUS PROTEGE.
    —– Amicalement — Antoine

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