Un jour, nos pauvres demanderont…

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Les enseignements du troisième pilier de l’islam

La zakât : compréhension, définition et traduction


 


 


Avec la zakât, le troisième pilier de l’islam, nous avons d’abord un problème de compréhension et  subséquemment de définition. Le plus souvent on présente la zakât comme une « aumône » qui aurait cette particularité d’être une prescription (entendue au sens d’une obligation) dans la pratique de la musulmane et du musulman. Pour rapprocher ces deux dimensions quelque peu contradictoires (l’aumône est ordinairement un don libre) , on a traduit le concept par des formules essayant de comprendre les deux idées : « aumône légale », « aumône prescrite », etc. (parfois les traducteurs préfèrent même ne pas traduire le mot).


 


 


Ces définitions ne sont pas satisfaisantes car elles ne permettent pas de comprendre les différents aspects de la zakât : parce qu’elle est obligatoire pour la conscience de tout musulman pratiquant, la zakât est une taxe (ou un impôt) à prélever (selon un décompte précis) sur ses biens. La nature de cette taxe est d’être « sociale » car elle est premièrement destinée aux pauvres et aux nécessiteux de la société (ou aux œuvres de nature caritative et/ou publique). Enfin, elle a une dimension spirituelle majeure puisqu’elle purifie les biens des êtres humains comme ceux-ci purifient leur cœur quand ils prient et leurs corps quand ils jeûnent. La zakât  englobe ces trois dimensions que nous pouvons rendre par la formule : taxe sociale purificatrice. Cette traduction n’est pas anodine en ce qu’elle tente de circonscrire une des dimensions fondamentales de l’enseignement islamique : la nature profondément spirituelle de la conscience sociale des individus.


 


 


C’est un premier enseignement essentiel et nos définitions ou nos traductions approximatives nous font parfois perdre le sens de ce pilier majeur de l’islam. Ce n’est pourtant pas tout, deux autres enseignements fondamentaux sont à méditer quant  à l’application concrète du prélévement et de la dépense de la zakât aujourd’hui dans les pays majoritairement musulmans ou en Occident.


 


 


La priorité de la proximité


 


 


Lorsque le Prophète de l’islam (PBSL) envoya un émissaire dans une tribu qui avait accepté l’islam, il lui demanda de les informer des obligations de la pratique en expliquant les cinq piliers de l’islam. En parlant de la zakât il lui dit de leur enseigner que celle-ci devait être prélevée sur l’argent des riches et distribuée  à « leurs pauvres » (‘alâ fuqarâ’ihim). Les ulâma‘ à travers les écoles et les âges ont, de ce fait, toujours insisté sur la nécessité de dépenser la zakât localement d’abord, pour les pauvres et les nécessiteux du lieu, de la localité ou de la société dans laquelle elle a été prélevée. Ce n’est que lorsque les besoins locaux sont satisfaits que la dépense de la zakât peut se faire à l’étranger ou alors dans une situation d’exception lors d’une catastrophe naturelle, d’une guerre, etc.


 


 


Non seulement la zakât façonne la conscience sociale du musulman mais elle l’oriente également vers son environnement immédiat afin qu’il construise cette même conscience en faisant face aux difficultés et aux dysfonctionnements de sa société, de ses pauvres, de ses laisser-pour-compte. La zakât, à la différence de l’aumône libre (sadaqa), est destinée d’abord aux musulmans et la fidélité à son enseignement nous impose d’observer ce qui se passe autour de nous, dans notre communauté spirituelle la plus proche. Cette priorité de la proximité est fondamentale : elle impose de connaître sa société, de se soucier de l’état des musulmans dans son quartier, dans sa ville, dans son pays.


 


 


Or nous sommes bien loin de cela aujourd’hui. Dans la majorité des sociétés occidentales, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne comme en France, on rencontre des femmes et des hommes qui donnent la zakât à des œuvres caritatives dans le Tiers-Monde ou dans leur pays d’origine. Ils se soucient peu de l’état de celles et de ceux qui vivent à côté d’eux et sont persuadés d’être dans le juste puisque ceux de là-bas sont plus pauvres que ceux d’ici. L’erreur consiste dans le fait d’ oublier que les pauvres d’ici ont des droits (haqun ma’lûm) sur les riches d’ici. Rien n’empêche ces derniers d’envoyer des dons libres (sadaqât) aux pauvres du monde entier ou dans leur pays d’origine mais ils ont une obligation établie envers les nécessiteux de leur pays et à laquelle ils ne peuvent pas échapper : encore une fois, c’est, devant Dieu, le droit de leurs pauvres. On ne peut qu’être triste, et parfois révolté, d’observer combien les musulmans se soucient peu des réalités locales : obsédés par les affaires internationales et la situation des « musulmans de là-bas », ils ne voient plus la réalité du déficit d’éducation, du chômage, de la marginalisation sociale, de la drogue, de la violence, des prisons dans leur propre société. La conscience, en soi positive, du malheur de « leurs frères » ailleurs a eu cette conséquence très négative de les rendre passifs, négligents et inconscients de la situation de « leurs frères » d’ici. Il s’agit là d’un drame, d’une faute et, au fond, d’une trahison de l’enseignement fondamental de la zakât. Les associations islamiques ont une grande part de responsabilité dans cette dérive tant elles peinent à proposer un programme et des priorités de distribution de la zakât au niveau local, dans les villes et les régions. Une bonne compréhension de cette dimension de la zakât devrait façonner la conscience spirituelle et citoyenne de l’individu comprenant qu’elle/il doit s’engager dans son environnement, le comprendre et trouver les moyens les plus justes et les plus cohérents de distribuer cette taxe sociale purificatrice dans sa société, en Grande Bretagne, en France, au Canada, aux Etats-Unis et partout ailleurs.


 


 


Vers l’autonomie


 


 


Le troisième enseignement de la zakât est non moins important. Le principe n’est pas de maintenir le bénéficiaire de cette taxe dans une dépendance qui en ferait un assisté de la communauté spirituelle en particulier et de la société en général. Il s’agit bien d’accompagner les pauvres dans un processus d’autonomisation : dès le VIII ème siècle des savants comme Sufyân ath-Thawrî parlent du fait qu’il s’agit de permettre aux bénéficiaires de la zakât de pouvoir parvenir à une situation financière où ils pourront à leur tour payer la zakât (c’est-à-dire d’atteindre le nissab – le minimum requis – en matière de gain). Distribuer la zakât doit se faire avec le souci de permetter à des femmes et à des hommes d’atteindre une autonomie financière et il ne peut s’agir de les  « aider » en les maintenant dans un éternel état d’assistance.


 


 


Or c’est malheureusement ce que l’on voit partout dans les communautés musulmanes. On distribue, on donne mais sans aucune vision sur les processus d’autonomisation financière des bénéficiaires. La distribution est ponctuelle, chaotique et ne répond à aucune philosophie de l’action sociale. Ici encore le manque de connaissance, de créativité (quant à de nouvelle façon d’utiliser la zakât), voire la paresse, l’emportent sur l’étude du terrain : l’enseignement de la zakât est trahi.


 


 


Une distribution cohérente, raisonnée et juste de la zakât imposerait de connaître la situation spécifique des individus, la législation du pays en matière sociale, les systèmes d’allocations du pays et ce que les pauvres, les femmes abandonnées et seules, les chômeurs sont en droit d’obtenir par exemple. La distribution de la zakât doit faire partie d’une stratégie globale prenant en compte tous les moyens qu’une societé offre pour passer de l’assistance à l’autonomie. Il est ainsi nécessaire de réunir des ulamâ’ et des spécialistes (des législations et des institutions nationales), des travailleurs sociaux et des femmes et des hommes de terrain pour avoir une vision plus globale et plus claire des stratégies à adopter en fonction des différents contextes sociaux. C’est en effet en tenant compte de tout ce que la société offre en matière de politique, de taxe et de soutien sociaux que la distribution de la zakât prend tout son sens : ainsi la zakât peut se présenter comme un soutien vers un projet d’autonomisation financière. Pour certains individus, elle peut se présenter comme un appoint ponctuel dans une situation transitoire ; ou comme partie, ou tout, d’un capital destiné à lancer un projet économique local ; ou encore comme un don conditionné à la réalisation d’une activité déterminée ; etc. Les options sont multiples mais exigent une bonne connaissance de l’islam (concernant l’utilisation possible de la zakât) des législations et des réalités sociales locales et nationales. Toutes ces options requièrent, de fait, une spécialisation et de la créativité.On ne voit rien de tout cela aujourd’hui et la zakât, dans l’esprit de la majorité des musulmans, est devenu une simple aumône pour assistés et non un outil exigeant au service d’une philosophie de l’action sociale. Non seulement la distortion est grave mais il apparaît souvent que les usages actuels sont contreproductifs.


 


 


Une réflexion sur le troisième pilier de l’islam nous montre combien nous sommes souvent très loin des simples exigences d’une pratique profonde et intelligente. Nous respectons les formes… de moins en moins le fond. Reste qu’un jour, dans une Vie au-delà de cette vie, nos voisins, nos pauvres, nos marginalisés, nos chômeurs, nos femmes abandonnées et seules, nos drogués, nos délinquants poseront à l’Unique l’unique question qui compte : au nom de quelle foi avons-nous été si plein d’émotions passives pour les oppressés de la planète et si vide d’intelligence et d’attention respectueuse et active pour eux, qui vivaient à nos côtés, et que nous ne voyions pas ? C’est en effet la seule question qui compte quand on se souvient que le Prophète de l’islam (PBSL) ne cessait de demander au Très-Rapproché de lui offrir « la richesse du cœur » et « l’amour des pauvres ».  Il faut commencer par là : réapprendre à aimer, réapprendre à aimer les démunis. Alors chacun réalisera que cet amour et le juste traitement que les pauvres méritent sont très exigeants et pas si faciles… lorsque que ceux-ci vivent au seuil de nos portes. Cet amour et ce respect ne sont-ils pas le jihâd permanent du cœur, de l’esprit et de l’âme du musulman contemporain?


 


 


 

38 Commentaires

  1. Merci, mille fois merci, Monsieur RAMADAN!

    Grâce à Dieu, vous m’avez permis de comprendre la zakat au delà des formes de cette taxe sociale purificatrice. Le danger est effectivement de nous laisser aller à l’émotivité suscitée par les nombreux drames qui ont court dans le monde. Or la misère est partout et donc frappe aussi à la porte de nos voisins ou amis. Quelle négligence! Merci encore une fois d’avoir éclairé ma lanterne et celle de tout ceux qui voulant comprendre le monde oublient le leur.
    Que Dieu vous agrée! AMIN

    • as salamu alaykum !!! qu’Allah agrée tous ceux qui ont participé à ce forum et qui nous ont appris pleins de choses sur az-zakat, notamment M. Ramadan. plus concrètement il existe une association dans ma ville qui permet la réinsertion professionnelle et ensuite sociale de personnes en grandes difficultés. en fait le principe de cette association (du nom d’ARAPEJ, pour ceux qui connaissent) est un échange de services : les personnes en difficulté cultivent des légumes au label biologique et moyennant une adhésion (de 5 ou 10 euros par semaine) on peut avoir un panier de légumes de saison chaque semaine.
      Alors ma question est: est ce que je peux donner la zakat à cette association ou est ce qu’il faut le faire pour une association musulmane ? Ou est ce que le principe de donner cette argent toutes les semaines peut-être considéré comme az-zakat?
      Barak Allahu fik à ceux qui me répondront, inch’Allah.
      Si le procédé vous intéresse il existe ce type d’association dans beaucoup de départements français maintenant il faut se renseigner à la mission locale de votre ville ou regarder sur internet. Ma’a salama

  2. Salam,

    ce texte, limpide et claire, nous convoque à une réflexion sur le  » sens profond  » de l’acte de la Zakat, sur sa signification intrinsèque. Autement dit, donner pour le musulman est un acte dévoué. Mais le dévouement doit être  » au maximum  » , le plus possible poussé, vécu, ressenti, éprouvé. C’est dire ô combien il est nécessaire, au delà de l’action de remplir la main qui est tendue, de se positionner par rapport aux conditions d’existence des pauvres.

    Et c’est véritablement à ce niveau que la dimension de la Zakât prend toute son effervessence : réfléchir ET agir pour faire en sorte que celui qui me tend la main aujourd’hui ne puisse plus le faire demain. S’intéresser aux situations sociales et psychologiques des pauvres à travers un ENGAGEMENT PARTICIPATIF LOCAL en leur direction est indissociable du désir de vouloir s’acquitter de notre prescription religieuse.

    C’est chose difficile à réaliser. Mais l’intensité en vaut la peine. Identifier les situations locales, chez nous, dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos villes pour apporter sa petite pierre… La pauvreté n’a pas d’origine uniforme : défaut de scolarisation et de travail, souffrances, délinquence… sont autant de motifs qui l’entretiennent.

    Les musulmans doivent se prendrent en charge. Les plus munis envers ceux qui le sont moins. Ce n’est pas tant le nombre d’associations, de lieux de culte qui nous feront passer d’une attitude « mécanique » à un engagement spirituel et social réfléchi, engagé, assumé. La zâkat, doit être le point de DEPART d’une refonte de notre état d’esprit sur les nécessiteux : faire en sorte, par tous les moyens, que la situation ne se pérennise pour « ces  » pauvres que je vois, à qui je parle. Pour qu’ils deviennet à leur tour ces  » ex-pauvres » accueillant ceux de la liste longue de ce phénomène jamais éradiqué.

    Où que nous soyons, quelque soit le pays, le continent, nous devons TOUJOURS, dans nos actions individuelles et engagements associatifs être nourris d’une spiritualité intelligente et active pour assurer la reproduction de celle-ci chez les générations futures. Localement, c’est diagnostiquer les situations de besoin en AMONT de cette pauvreté constatée. Un vrai travail de terrain, sociologique, psychologique permet cette application. Encore faut-il la vouloir et la comprendre. Et c’est un bien triste constat.

    Dans une ville de France, un menuisier musulman connait une famille pauvre dans son entourage, sans ressources. En prenant l’aîné âgé de seize ans comme apprenti pour une année dans son entreprise, il a mieux fait que seulement donner son impôt social purificateur.
    Il s’engage à extirper cette famille de la dépendance en lui facilitant l’accès à une source de revenus.

    Un autre musulman, enseignant, issu des quartiers populaires, pris l’initiave d’instaurer sur son temps libre des cours d’accompagnement scolaire gratuits en crééant une association. Sur du long terme, ces enfants de pauvres pourront peut-être, s’il plaît à Dieu, ne pas être une charge pour leurs parents désemparés et désespérés.

    Qui a dit qu’une spiritualité intelligente et active était réservée aux seuls savants des grandes écoles ?


    Nous sommes tous les propres savants de notre entourage.

    Il en va de notre soumission à Celui qui nous pourvoit et de la destinée de ceux qui sont devant nous.
    Face à nos responsabiltés.

    Que la Paix du Seigneur soit avec nous.

  3. Assalamou Alaykoum,

    Je prie Dieu de continuer à vous assister dans votre noble travail de présentation du vrai « visage » de l’Islam.

    Vous sensibilisez par cet article tous les responsables et les acteurs qui entrent en « jeu » dans l’application de cette taxe sociale purificatrice. Des sommes colossales et de grands efforts sont « dilapidés » par paresse, ignorance ou mauvaise foi.

    Il est grand temps de remettre les pendules à l’heure.

    Je conseille à ceux qui lisent l’arabe de consulter l’excellent livre du Dr. Qaradaoui (lequel a fait sa thèse de Doctorat sur le Fiqh de la Zakât)intitulé: « Comment l’islam traite le problème de la pauvreté » ( Mouchkilatou ‘lfaqri wa kayfa 3alajahaa’l’ islam) surtout de la page64 –> 106). J’essaierais avec l’aide de Dieu d’en résumer ce qui me parait essentiel et qui se rapporte aux défis que cet article nous oblige à relever).

    • Assalamou Alaykoum,

      Les principaux points à souligner :

      1- Les sommes représentées par la Zakât représentent un budget « consistant » qui se doit d’être bien géré.

      2- L’entrée en Islam a deux dénominateurs communs :

      – religieux) : La prière

      – financier : la Zakât

      3- Le binôme Salât + Zakât : est présent dans le Coran et dans la Sounna :
      Ibn Massaoud a dit : La prière ne sera pas acceptée (agréée par Dieu) pour celui qui ne s’acquitte pas de la zakât !

      4- Dieu punit de sècheresse les peuples qui ne s’acquittent pas correctement de la Zakât, et les pluies que Dieu fait tomber sur ces peuples visent à éviter au cheptel (innocent) de se décimer.

      5- Lorsque la somme due pour la Zakât est maintenue au sein d’un capital au-delà de la date où elle doit être acquittée, ce capital est voué à la faillite (sera dilapidé entièrement).

      6- Un Hadith rapporté par Ahmad , abou Dawoud etAn Nassa’i autorise (sans en faire ni une obligation ni une mesure permanente) l’ autorité compétente à « saisir » jusqu’à la moitié de la fortune de celui qui refuse de payer cette taxe (but plutôt dissuasif). Certains savants ont même autorisé d’autres punitions telle que l’emprisonnement.

      7- La Zakât est un Droit Divin : C’est le troisième pilier de l’islam. L’ordre est on ne peut plus clair (il s’adresse au Prophète et aux responsables musulmans) :
      Ste 9 v 103 : Prélève une aumône (Zakât obligatoire) sur leurs biens pour les purifier et les bénir.

      8- C’est un droit bien déterminé :
      Ste 52 v 19 : et réservaient sur leurs biens une partie au mendiant et au déshérité .
      Ste 70 V 24 qui prélèvent sur leurs biens la part due (la zakât)
      25 au mendiant et au pauvre démuni.

      9-L’ imam Chaafi3i a dit que les pauvres et les nécessiteux sont des associés à part entière avec celui qui doit donner la zakât à hauteur de la somme due par ce dernier lequel se doit de la remettre à leurs héritiers en cas de décès.

      10-Le grand principe directeur de la Zakât est que pour le croyant, l’argent et les biens appartiennent à Dieu qui lui en a délégué leur gestion :
      Ste 57 : v 7 : Croyez en Dieu et en Son Prophète ! Donnez en aumône (Zakât) une partie des biens dont Il a fait de vous les dépositaires, car ceux d’entre vous qui ont la foi et qui font l’aumône auront une magnifique récompense.

      11- La zakât n’est pas prescriptible et le croyant en reste redevable toute sa vie suivi en cela par ses héritiers s’il décède avant d’avoir acquitté cette taxe.

      12-Mouslim rapporte d’après Ibn Omar ce Hadith : Tous les péchés sont pardonnés pour le martyr excepté les dettes (dont la Zakât).

      13- La Zakât combat la thésaurisation et ses effets économiques pervers.

      14-Les Huit catégories qui en bénéficient se divisent en deux groupes :

      a- Ceux qui sont dans le besoin :
      Les pauvres, les nécessiteux, les voyageurs démunis, les faillis, les captifs pour leur rachat.

      b- Ceux qui sont utiles à la communauté des croyants :
      Ceux qui sont chargés de la recueillir et de la répartir, les sympathisants à rallier, les combattants.

      15 : Les preuves de la responsabilité des institutions étatiques :

      a- Dans le coran : Ste 9 V 60 : ‘…à ceux qui sont chargés de la recueillir et de la répartir… C’est là un arrêt de Dieu, et Dieu est Omniscient et sage ‘

      b- Dans la sounna : Voir le Hadith des conseils du Prophète (PBSL) à Mou3aad Ibn Jabal avant son envoi au Yemen.

      Il est ainsi obligatoire d’avoir des institutions chargées de la collecte et de la distribution de cette taxe, car la protection et la garantie des droits des ayant droit exige de ne pas laisser la collecte et la distribution aux seuls grés des personnes qui y sont assujetties et ce pour éviter les inégalités et l’anarchie et pour préserver la dignité de ceux qui la recevront directement des institutions étatiques sans en connaître l’origine.
      La Zakât exige une Caisse Spécifique indépendante du Budget général de l’état et des impôts.

      16 – La priorité aux pauvres qui ne mendient pas ce qui souligne le rôle de proximité des assistantes sociales.

      17- L’ermite ou toute personne apte à travailler et qui passe tout son temps en prières et invocations ne doit pas bénéficier de la Zakât.
      18- Les étudiants, les chercheurs et toute activité bénéfique à la société devront percevoir leur part de Zakât.

      19-De quelle manière la Zakât devra être attribuée ?
      Grosso modo Plusieurs écoles :
      – Quantité suffisante pour la vie (mariage inclus)
      – Quantité suffisante pour une année (mariage inclus)
      – Quantité suffisante pour compléter ou parfaire l’éducation, entamer ou terminer un travail de recherche ou tout travail utile à la société etc.

      20- Il est impératif que les musulmans en Europe donnent le bon exemple en réussissant la gestion de la Zakât car sous leurs cieux on ne trouve pas d’inégalités flagrantes des citoyens devant l’administration fiscale en ce sens que les impôts sont payés par la majorité des citoyens sans discrimination « patente ». Malheureusement, ce sont les catégories modestes (surtout les fonctionnaires dont le salaire est à portée de mains) qui remplissent la caisse des impôts dans la plupart des pays musulmans, les riches étant les alliés (ou protégés) des gens au pouvoir. Ces autorités iniques pour la collecte des impôts craignent probablement des « rebellions » si elles envisagent de prélever la Zakât car les musulmans exigeront une transparence dans la collecte et la distribution d’un « arrêté » Divin.

    • Je m’excuse sincèrement d’avoir, par ma mise en page du texte, laissé le « paragraphe » N°20 que ‘ai rédigé moi-même non isolé des 19 points que j’ai extrait du livre de Mr. Qaradaoui auprès duquel je réitère mon regret sincère et mes excuses.

      Seuls les Dix neufs premiers points se veulent une traduction de ce qui m’a semblé important de la page 64 à 106 du livre de Mr. Qaradaoui

  4. salam aleykum

    une pensé pour le pakistan et ses centaines de milliers de personnes
    qui se retouve sans abri sans nourritures les survivants passe une epreuve tres difficiles ,ils ont pour la plupart perdu tous ou presque tout les membres de leurs familles ,
    le choc est d’autant plus terrible qu’il ont pour la plupart vue leurs proches mourrir devant leurs yeux coincé sous un ammat de beton(il n’y avait meme pas un marteau piqueur pour extraire les corps ), fautes
    de moyens du gouvernement qui s’il n’etais pas conrompus observerait le zakaat avec bonne attentions au lieu
    de tous orienter ver une posture de guerre ,
    merci a se qui nous ont diviser
    pour mieux nous controler et nous laisser dans la miser pour qu’on ne se develloppe jamais ,
    merci a ceux qui nous ont coloniser
    physiqument et mentalement
    l’animal est meilleur que l’Homme

    au meme moment ou nous fermons le jeunes il ya des milliers d’enfants
    qui n’ont meme pas la possibilité de profité d’une gorgé d’un verre d’eau potable

    j’espere qu’un jours arrivera ou on utilisera La zakaat avec sincerité….

  5. Histoire courte

    Nour, mon chéri …
    ( lundi 10 octobre 2005 )
    ( Al Faraby )

    Pardonne-moi mon fils de t’avoir mis au monde en prison. Ce n’est pas du tout ma faute, ce sont nos bourreaux qui en ont décidé ainsi.
    Tu as atteint l’âge de deux ans et tu peux sortir. Tu vas pouvoir connaître d’autres enfants de ton âge et jouer avec eux. C’est important, tu sais. C’est l’une des raisons pour laquelle je suis en prison.
    Nos bourreaux ne veulent pas que nous ressemblions à tous les gens, à tous les autres peuples.
    Je veux, par mon combat, prouver le contraire.
    Je veux, mon chéri, que tu puisses grandir parmi les tiens. Que tu aies des copains et des copines. Que tu ailles à l’école avec eux.
    Je veux que tu apprennes notre langue, la culture et les sciences.
    Je veux que tu apprennes les lois de la nature et qu’en retour, pourquoi pas, les maîtriser et t’en servir pour bâtir un monde meilleur, pour tous les gens et pour tous les peuples. Il ne faut avoir de la haine envers personne. Le contraire est la volonté de nos tortionnaires.
    Quelqu’un a dit que « le bonheur est une idée neuve ». Il a raison.
    Je veux que tu apprennes le bonheur.
    Tu sors de prison à l’âge de deux ans mais comme tous les autres enfants, il te reste tout à apprendre.
    Sauf que toi, tu m’as vue souvent pleurer. Pardonne-moi mon chéri.
    C’est l’humiliation subie. Ils m’ont mise nue devant toi. Ils m’ont insultée. Ils m’ont craché dessus. Ils m’ont menottée. Ils m’on torturée. Ils m’ont battue.
    Pardonne-moi, car ces scènes, malgré ton jeune âge, ont dû te faire mal.
    Ils m’accusent de terrorisme, mais ce n’est pas vrai. Je suis une résistante contre l’occupation. Ils inversent les rôles car ils ont la force de le faire. Ils ont même inventé une justice pour eux et contre nous. Mais cela ne peut durer.
    Dehors, tu verras, nous sommes de plus en plus nombreux. Dans quelques années, tu feras partie d’une bande qui lancera des pierres sur leurs soldats. Tu auras raison. Je te demande cependant d’être prudent et de ne pas trop t’exposer. Il arrive qu’ils tirent à balles réelles et qu’ils en tuent un, deux, trois…
    Il faut essayer de vivre le plus longtemps.
    Dehors, tu verras, ils ont construit un mur. Nous l’appelons le « mur d’apartheid ».
    L’apartheid c’est quand on sépare des hommes d’autres hommes. Certains prétendant être supérieurs aux autres. Ils disent être le « peuple élu » par Dieu, que nous sommes des vers de terre et des cafards, qu’il faut nous écraser.
    Ils mentent bien sûr. Nous sommes des êtres humains dignes et nous avons toute notre place dans la société des hommes. Nous appartenons à la civilisation universelle. Nous avons notre culture, riche de valeurs dont tu dois être fier.
    Dehors, tu verras, tu apprendras à lire et à écrire. Tu apprendras à chanter et à aimer. Tu apprendras la musique, l’histoire, la littérature, la philosophie, les sciences de la nature. Tu apprendras de belles choses. Toutes aussi utiles et nécessaires, les unes que les autres.
    Tu apprendras la liberté.
    Dehors, tu verras, la vie mérite d’être vécue. Au printemps, les arbres fleurissent quand les fruits sont en gestation. Les orangers, les amandiers, les citronniers, les oliviers, tous sont des arbres de chez nous. Nous sommes un peuple travailleur et notre terre est généreuse.
    Dehors, tu verras, ils ont établi des barrages routiers pour nous empêcher de circuler, de nous déplacer, de voyager.
    Ils font tout pour nous obliger à ne plus aimer la vie. Alors vois-tu, il faut résister.
    Aujourd’hui, tu as deux ans… tu vas pouvoir donc sortir. Tu as la santé fragile, à cause du mauvais lait que je t’ai donné. Pardonne-moi. Mais très vite tu vas récupérer et devenir un enfant fort et épanoui, à cause de la solidarité des nôtres.
    Dehors, tu verras, tu as une grande famille, et nous avons de nombreux amis dans les pays du monde entier. Il suffira de dire « je suis Nour, l’enfant né en prison, d’une mère résistante. »
    Dehors, tu verras, la Palestine… J’entends la clé tourner dans la serrure. C’est pour toi. Ils viennent te chercher.
    Les deux gardiennes sont debout dans l’encadrement de la porte.
    « Approche, putain » crie l’une d’elle. L’autre lui arrache l’enfant des bras.
    Elle a juste le temps de lui chuchoter à l’oreille : « Nour mon chéri, je t’aime. »

    ( Palestine occupée, prison de Telmond – lundi 10 octobre 2005 )

    Archivé sur : http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=2554

  6. Le fait d’accomplir correctement et de bon gré ZAKAT est un acte de piété et un appel auquel Dieu répond en couvrant le croyant de Sa miséricorde :

    Ste 7 v. 156:

    …, et Ma miséricorde embrasse toute chose;

    Je la destine à ceux

    qui me craignent,

    qui font la zakât

    et qui croient en Nos signes;

  7. Lorsque l’on sait que :

    – Tous les biens et toutes les richesses sur Terre sont la propriété de Dieu,

    – Les personnes qui en « jouissent » n’en sont que les dépositaires

    – Tout un chacun devra rendre compte à Dieu sur la gestion du capital (argent + biens + santé + savoir) qu’il a mis entre ses mains.

    Notre amour des pauvres n’en sera que plus fort car ce don divin est une des clés de la réussite de notre parcours terrestre. La zakât est un rappel annuel (ou mensuel pour ceux qui ont un salaire ou des rentrées régulières ) avec lequel notre Seigneur a balisé nos chemins.

  8. Assalamou alaykoum

    Le propriétaire d’un verger qui distribuait aux pauvres la zakât à chaque récolte vint à mourir et ses enfants ont hérité du verger. Ils décidèrent un soir, de se lever très tôt le matin pour cueillir les fruits de leur verger et s’en retourner chez eux avant l’arrivée des gens pauvres habitués à recevoir de leur défunt père leur dû immédiatement après la récolte.

    C’était sans compter avec la vigilance du Seigneur qui veille sur Tout et sur les droits des gens pauvres.

    Un fléau s’abattit sur leur verger pendant leur sommeil à tel point qu’ils ne purent reconnaître leur verger une fois arrivés.

    Sourate La Plume (Noune) n°68 :

    17 Nous avons éprouvés ces impies comme Nous avions éprouvé les propriétaires du verger, quand ils jurèrent d’en cueillir les fruits de bon matin,

    18 sans dire : « Si Dieu le veut. » [Une autre traduction serait « sans en acquitter la zakât » Laa yastathnouune désir de prendre la totalité la récolte sans en ôter la zakât (istithnaae = exception: refusent d’excepter ce qui revient à la zakât) Oua ‘LLAHOU Aa3lame]

    19 Or, pendant leur sommeil, un fléau déchaîné par ton Seigneur vint frapper leur verger

    20 qui se trouva le lendemain complètement détruit.

    21 réveillés de bonne heure, les propriétaires s’interpellèrent :

    22 « Partez vite à votre plantation si vous voulez en cueillir les fruits ! »

    23 Et ils se mirent en route, en se disant à voix basse :

    24 « Ne laissez aujourd’hui aucun pauvre y entrer ! »

    25 Puis ils pressèrent le pas, décidés à ne rien donner aux pauvres, convaincus que cela était en leur pouvoir.

    26 Mais, arrivés au verger, ils s’écrièrent : « Nous nous sommes sûrement trompés de lieu !

    27 Ou Plutôt nous sommes complètement ruinés ! »

    28 Le plus modéré d’entre eux leur dit alors : « Ne vous ai-je pas dit de glorifier votre Seigneur ? »

    29 -« Que notre Seigneur soit exalté ! En vérité, nous étions injustes ! » s’écrièrent-ils.

    30 Puis se tournant les uns vers les autres, ils se mirent à se faire des reproches

    31 et à dire : » Malheur à nous ! Nous avons agi avec démesure !

    32 Puisse Dieu nous donner en échange quelque chose de meilleur que ce jardin ! C’est en Lui que nous mettons notre espoir ! »

    33 Tel fut leur châtiment. Mais plus dur encore est le châtiment de la vie future, si seulement ils pouvaient le savoir !

    • Assalamou Alaykoum,

      Dans les années 90, un grand incendie ravagea presque entièrement un « souk » (agglomération particulièrement dense de commerces) à La Mecque (ce souk a été depuis entièrement reconstruit en dur).

      Un marocain avait vu son commerce épargné par le feu lequel s’était arrêté chez ses voisins immédiats.

      Un rumeur se mit à circuler accusant le marocain de sorcellerie à tel point qu’un riche commerçant saoudien dont plusieurs commerçes avaient brûlés lui envoya des émissaires et l’invita chez lui pour lui demander sa formule magique de protection contre le feu.

      – Je suis près à payer le prix fort pour que tu protèges mes biens par tes procédés magiques qui ont empêché le feu de brûler ton commerce.

      – La différence entre vous et moi, cher Monsieur, c’est que moi je m’acquitte depuis toujours de ma Zakât, en son temps !

      Le riche commerçant saoudien vit ses yeux se remplir de larmes et avoua ne pas s’être acquitté de la Zakat …

  9. Salem ou Aleykoum!
    Je viens de lire le’article de M. Tariq RAMADAN et combien ce qu’il dénonce est vrai, bien malheureusement, sur les actes qui trahissent les enseignement de l’islam. J’aimerai apporter par ce texte un témoignage d’une scène dont j’ai été témoin pendant ce mois de ramadan.
    « Cétait un dimanche en début d’après midi. Comme je suis étudiant loin de chez moi, je n’ai malheureusement pas le plaisir de pouvoir gouter au délice de la cuisine arabe, j’ai donc décidé d’aller au marché afin de m’acheter des gâteaux à la spécialité marocaine. J’arrive donc devant le vendeur et je commence à faire mon choix…et là, arrive une jeune fille d’une vingtaine d’années. Elle était un peu « sale » et ses habits en très mauvais état, et demande à notre vendeur en langue arabe, si elle peut se servir, car ces gâteaux posés là devant elle, devaient sûrement lui évoqués des souvenirs familiaux encrés à jamais sans son coeur mais surtout lui évoqués le bonheur de la nutrition. Le vendeur lui répondit d’une voit sèche et avec mépris: »tu ne fais pas le ramadan? » la jeune fille ne répondit pas et réitéra sa demande et à ce momment là notre commerçant, à la tête vide et au ventre plein, l’attrappa par le col la traîna devant un grand nombre de monde présent sur le marché et lui dit avec son accent arabo-fraçais et bien sûr en criant: »DIGAGE! » Cet homme était en état dit de jeûne et il n’a même pas penser une seule seconde à remplir le ventre d’une jeune femme affamée. Honte à lui! A quoi lui a servit son jeûne? Ce qui m’a choqué c’est qu’il lui a repproché de ne pas faire le ramadan! Il a surement du omettre que pour cette jeune fille la ramdan est annuel et non mensuel! Bref certain proverbe trouve toute leur place dans ce genre de situation, comme ce proverbe souffi de Rûmi, qui dit que: « Celui qui à le ventre plain pense toujours que personne n’a faim« . Et je pense que les propos de Tariq RAMADAN ont toutes leur place dans notre société, il EST VRAI que l’on oubli le pauvre d’a côté et il EST VRAI qu’il faut ré-apprendre le bien vivre ensemble!!!

    • ASSalamou Alaykoum,

      Ce fait relaté appelle quelques remarques:

      – En parlant arabe, la jeune fille s’est attirée les foudres du vendeur. Aurait-il fait la même réponse si la personne avait parlé en français?

      – Tout musulman sait que les femmes sont dispensées de jeûner durant leurs règles et le « ti fi pas karême » est particulièrement déplacé.

      – Votre budget était sans doute limité mais la meilleure réponse au vendeur était de payer à la jeune fille un gateau ou d’en partager un avec elle en demander à Dieu d’agréer votre aumône puisque c’est Dieu qui a conduit cette personne pour vous éprouver et vous enseigner l’aide aux pauvres . La moitié d’une datte vous aurait crédité d’un bon capital de Hassanates et ce me^me si la jeune fille ne faisait pas carême ou ne croyait pas en Dieu( ce qui reste son problème!)

      – La réaction Violente du vendeur musulman (« par défaut » s’il est le propriétaire de l’étalage et non un simple employé) à la phrase: « est-ce que je peux me servir? » est à comparer avec celle d’un vendeur allemand de patisserie dans le hall de la gare de Frankfort auquel ma fille avait posé en anglais, la même question . Avec un sourire il lui dit ‘Sorry, you can’t’ en pensant que ma fille ne voulait pas payer. Lorsqu’elle lui dit qu’elle a de quoi payer, il la servit en se confondant en excuses.

      Wa Amma ‘Ssaa’ila falaa tanhar

      Sourate DOHA:La Clarté du matin 93

      9 Alors ne brime jamais l’orphelin

      10 Ne repousse jamais l’homme qui est dans le besoin!

    • La miséricorde de Dieu n’est pas réservée uniquement aux croyants, elle touche tous les êtres.

      Dieu accorde Ses bienfaits à tous les êtres, Il nourrit les mécréants comme Il nourrit les fidèles. Cette miséricorde est parfaitement illustrée dans cette histoire.

      Ibrahim (que le salut soit sur lui) avait invité un vieil homme à manger. Lorsque le prophète Ibrahim alluma le feu pour préparer le repas, cet homme se leva et alla se prosterner devant le feu.

      Ibrahim, indigné lui ordonna de s’en aller. Cependant, l’ange Gabriel (que le salut soit sur lui) vint voir Ibrahim et lui dit : ‘Dieute dit :’Tu n’as pas pu le supporter pendant une heure, alors que je le supporte et je le nourris depuis soixante ans ?!’

      Ibrahim reconnut son erreur et courut pour rattraper le vieil homme. Il lui demanda gentiment de retourner pour manger.

      -Pourquoi as-tu changé d’avis ? S’enquit l’homme

      -Dieu m’a reproché mon attitude envers toi, répondit Ibrahim que le salut soir sur lui.

      -Ton Seigneur est très miséricordieux et mérite d’être adoré, dit-il et il embrassa l’Islam.

      (Texte du site A. Khaled)

  10. « Si tu veut donner à manger à quelqu’un « Pêche lui un poisson » mais si tu veut que cette personne mange tout le temps « Apprend lui à Pêcher »
    Un proverbe qui re-transcris l’état actuel des choses pré-citées par Le Doc. Tariq RAMADAN. Le bilan de conscience collectif qui amènerai à une prise de conscience collective est donc nécessaire! Mais comment faire? Avec temps de courants de pensés différents au sein même de notre religion. Certains jouent à gauche, d’autres à droite et même ceux qui jouent dans le même tableau reste très divergent sur certains sujets! Les valeurs morales sont là pour aider les faibles dans une société dite de conscience! Quoi que en y réfléchissant j’y si pas… Beaucoup de nos comportement laisse à désirer. Mais bon, Allah est seul JUGE! Très bon mois de Ramadan à tous les frères et soeurs et spécialement pour vous Doc. RAMADAN

    Salem ou Aleykoum

  11. Merci Frère Tariq pour cet article.Moi je pense que comme vous sur le point de faire que ceux qui recoivent la zakat puissent le faire les années à venir.Pour cela à mon avis cela revient à donner des fonds de commerce comme zakat au lieu de prendre l’argent et le partager à beaucoup de gens sans que cele ne soit utile pr logtemps à aucune d’entre elles.Bon mois de jeune à tous les musulmans du monde.

  12. a salamo aleykoum

    nous rendons grâce a Allah Le Majestueux,Le Miséricordieux de nous donner la possibilité d accomplir le jeune de ramdan.afin de, non pas refouler notre nefs mé avant tout vivre pleinemen ce mois ou le koran al Karim est descendu.c est a dire que le coeur est ,au jour le jour présent, il nous insuffle d accomplir des actes d adoration pour ALLAH aukel nous ressentons les bienfaits.
    a propos, de la taxe sociale purificatice, je pense et ALLAH o 3alem que le temps dévoué a un démuni est aussi une dimension kil ne faut négliger.Certes, l aspect matériel est indéniable et il faut s’en accomoder mais si l action été paufinée par une écoute des problemes du démunis car nous savons tous ,et ALLAH est L’Omniscient, ke la parole est un exutoire et elle soulage quelque maux avec la Rahma d’ALLAH.

    a salamo 3aleykoum et bon ramadan
    merci

  13. Abou Horayra , a rapporté qu’il a entendu le prophète (que la paix et le salut soient sur lui) raconter cette histoire :

    “ il y avait parmi les fils d’Israël trois hommes que Dieu voulut éprouver :
    un lépreux, un aveugle et un chauve.

    Il leur envoya un ange qui , s’adressant au lépreux lui dit :

    “ Quelle est la chose que tu désires le plus ? ”

    – Un beau teint, répondit-il, et une belle peau, car ma maladie fait fuir les hommes à mon approche. L’ange lui caressa la tête et fit disparaître les tâches de lèpre et lui donna un beau teint.

    -Quel bien, poursuivit l’ange, désires-tu le plus ?

    – Les chameaux, répondit-il. On lui donna une chamelle pleine de dix mois en lui disant : Que Dieu te la bénisse ”.

    Puis l’ange vint trouver le chauve :

    -Quelle chose désires-tu le plus ? ”

    – Un belle chevelure, répondit-il, car les gens me trouvent répugnant ainsi.

    L’ange, après lui avoir passé sa main sur la tête, lui donna une chevelure opulente, et lui dit :

    “ Quel est le bien que tu préfères le plus? ”

    – Les vaches, répondit l’homme.

    Il reçut une vache pleine et l’ange lui dit : “ Que Dieu te la bénisse. ”

    Ensuite l’ange alla trouver l’aveugle :

    -Quelle est la chose, lui demanda-il que tu veux le plus ?

    -Que Dieu me rende la vue, répondit-il.

    L’ange passa la main sur les yeux de l’homme et Dieu lui rendit la vue.

    -Quel est le bien, demanda encore l’ange, que tu désires le plus ? ”

    -Les moutons, répondit l’homme. Il reçut alors une brebis qui allait bientôt mettre bas un agneau.

    Les femelles ayant mis bas, au fil du temps le premier des hommes eut une vallée remplie de chameaux, le deuxième une vallée remplie de vaches et le troisième une vallée remplie de moutons.

    Après un certain temps, l’ange reprenant la même figure et le même aspect que le lépreux, vint le trouver et lui dit :

    “- Je suis un homme malheureux, j’ai perdu toutes mes ressources dans mon voyage, et je ne trouve plus personne à qui je puisse m’adresser sauf Dieu puis toi. Je te demande par celui qui t’a donné ce beau teint, cette belle peau et tous ces biens, de me donner un chameau afin que je puisse achever mon voyage.

    -J’ai beaucoup de charges, répondit l’homme.

    -Mais il me semble bien te reconnaître, reprit l’ange. N’étais-tu pas un lépreux que les gens répugnaient à approcher et un pauvre, et Dieu t’a accordé toutes ces richesses ?

    – Tu te trompes, moi j’ai hérité tout cela de mes ancêtres, répliqua le lépreux.

    Si tu mens, que Dieu te fasse revenir comme tu étais. Lui dit l’ange puis s’en alla retrouver le chauve et lui fit la même requête et reçut la même réponse.

    L’ange se présenta ensuite à l’aveugle et lui fit la même demande. L’homme lui dit :

    – J’étais aveugle et Dieu m’a rendu la vue. Prends ce que tu veux et laisse ce que tu veux. Par Dieu, je ne te demanderai pas compte de ce tu prendra par égard pour Dieu à Lui la puissance et la gloire.

    – Gardes tes biens, lui dit l’ange, car Dieu vous a éprouvés tous les trois. Il est satisfait de toi et courroucé contre tes deux compagnons.

    ( Source: Texte sur la Fidélité de A. Khaled)

  14. Salam,

    Hadith Qodossi n° 78 :

    Le Messager de Dieu (PBSL) a dit : « Dieu exalté et béni m’a dit : « Dépense et Je dépenserai pour toi ».

    Puis il ajouta :

    « La main de Dieu est pleine, aucune dépense, durât-elle nuit et jour, ne saurait l’épuiser. Voyez ce que Dieu a dépensé depuis qu’Il a créé les Cieux et la Terre, et cependant ce qu’Il a dans Sa main ne s’est pas épuisé ».

    Les Hadiths Quodoss.Page 120. Dar El Fiker. Beyrouth. Liban. Trad. Harkat Ahmed (éd 2001. http://www.darelfikr.com.lb)

  15. Cher Monsieur,
    La zakat, la prière de l’aube…sont des critères qui permettent à chacun d’entre nous de mesurer sa foi.
    Je pense que nos états européens passent à côté de beaux projets de société en ne traitant pas convenablement avec leurs citoyens musulmans.
    Je suppose qu’en Belgique il ya 10 milles musulmans redevables de 100 euros de zakat; le montant est 1 000 000 d’euros. Il me semble que le chiffre est beaucoup plus grand. En injectant ces sommes collosales dans l’économie nationale sous forme de soutien aux pauvres, aux malades, aux étudiants…cela allègera la tâche des CPAS et autres institutions.
    Malheureusement ces pays considèrent les musulmans comme des citoyens de seconde catégorie, les musulmans de leur côté s’en tapent…Résultat: la zakat n’est pas investie là où il faut. Chacun d’entre nous bricole comme il peut: l’envoyer ailleurs, la donner dans une mosquée…mais il y a peu de chance que ceux qui la récoltent ici l’investissent dans des projets porteurs. C’est souvent les murs, le carlage, la peinture…mais rarement l’être humain.
    Une autre génération comprendra peut être la philosophie de la zakat telle que vous et d’autres la concevez, et à ce moment là il y aura peu de pauvres dans notre communauté. Mais tant que l’on soufre de la pauvreté intellectuelle on a de longues années d’errances, d’essais, d’erreurs…Allah élira ceux qui méritent cette bénédiction. Merci pour la claque comme l’a relevé Kamal.

  16. a)La zakât

    C’est le troisième pilier de l’islam et son essence même révèle l’importance de la participation sociale dans l’univers musulman.

    La zakat est clairement un impôt sur l’avoir et la propriété qu’il faut comprendre, d’abord, comme une obligation devant Dieu.

    Ce prélèvement «purifie» sur le plan religieux, sacré et moral le bien de celui qui le possède.

    Ainsi donc, le lien avec Dieu, avec la transcendance, avec le souvenir du sens et de la finalité de la vie, est inscrit et réalisé non seulement dans l’être mais dans l’avoir et dans le rapport que chaque être humain établit avec lui.

    Après les deux témoignages de l’unicité de Dieu (tawhîd) et de la prophétie,

    après l’injonction de la prière qui fonde le lien entre le fidèle et le Créateur ,

    l’impôt social purificateur projette le croyant dans la sphère communautaire qui est ainsi irradiée par la Transcendance et le sacré.

    Dans le même temps, ce qui sous-tend la zakât, c’est une conception pleine, et éthique, de l’organisation sociale et des relations humaines:

    celui qui possède a des devoirs,

    celui qui est démuni a des droits

    devant Dieu et devant les hommes.

    L’islam ne conçoit pas la pauvreté comme un fait normal de l’univers social et il n’envisage pas non plus que le remède à cette distorsion soit le fait de la libre générosité des uns à l’égard des autres dans l’espoir que, de façon miraculeuse, l’opulence des riches et la mendicité des pauvres pourront trouver un point d’équilibre.

    L’obligation de la zakât place cette question sur le domaine du droit et de la morale et ne peut être laissée à la discrétion de chacun.

    La solidarité sociale est partie de la foi,

    elle en est le témoignage le plus concret:

    être avec Dieu,

    c’est être avec les hommes ;

    tel est l’enseignement essentiel du troisième pilier de l’islam.

    Islam Le Face à face des civilisations. Page 141. T. Ramadan

  17. Que la paix soit sur vous et toute votre famille;
    Que Dieu vous accompagne et vous soutienne tout au long de ce mois de jeune.C’est avec un nouveau plaisir que je viens de prendre connaissance de ce bel article sur la Zakat.Aujourd’hui encore vous élargissez nos horizons en nous apportant plus de connaissances sur l’établissement de la Zakat;ses causes ses moyens et ses objectifs.Encore une fois je suis enchantée de tout ce que L’Amour de Dieu exige de nous et je regrette ces 3 années passées à ne rien faire pratiquement sauf penser à ma douleur à ma vie.Gloire à Dieu je sais que je dois sortir de là aller aux études aller vers les autres chercher du travail peut etre mais faire quelque chose tout de meme.L’Amour a des exigences et la Zakat est une des exigences de l’Amour pour les pauvres les démunis.
    Que la paix soit sur vous et sur votre famille.
    Très Chaleureusement Khadija.

  18. Assalamoualaykoume

    En terminant la lecture de la Sourate 2, je n’ai pu m’empêcher d’en extraire ces versets traitant de la manière de donner et de ses conséquences.

    261 Ceux qui dépensent leurs biens pour la Cause de Dieu sont à l’image d’un grain qui produit sept épis contenant chacun cent grains (x par 700). C’est ainsi que Dieu multiplie Sa récompense à qui Il veut, car Dieu est Omniprésent et Omniscient.

    262 Ceux qui dépensent leurs biens pour la Cause de Dieu, sans chercher à en tirer vanité ni à porter préjudice à autrui, ceux-là trouveront leur rétribution auprès de leur Seigneur et n’auront à éprouver ni crainte ni peine. (Le Jour du Jugement dernier)

    263 Une seule parole agréable, une simple excuse valent mieux qu’une aumône suivie de propos désobligeants. Dieu Se suffit à Lui-même et Il est Plein d’indulgence.

    264 Ô croyants ! Ne rendez pas vain le mérite de vos œuvres de charité par des gestes ou des propos désobligeants, à l’instar de celui qui fait des largesses par ostentation, sans croire ni en Dieu ni au Jugement dernier. Cet homme-là est comparable à un rocher que recouvre un peu de terre. Il suffit qu’une averse l’atteigne pour qu’il soit complètement dénudé. C’est ainsi que les impies ne tireront aucun profit des œuvres qu’ils avaient acquises, car Dieu ne dirige point les infidèles.

    265 Ceux qui au contraire, dépensent leurs biens en vue de plaire à Dieu et de fortifier leur foi font songer à un verger situé sur une colline. Qu’une forte pluie l’arrose, et sa récolte s’en trouvera doublée. Et même à défaut de pluie, une simple rosée suffira à l’humecter( Et il donnera une récolte). Dieu observe parfaitement ce que vous faites.

    266

    267 Ô croyants ! Donnez en aumône du meilleur de ce que vous possédez et des produits que Nous faisons sortir pour vous de la terre ! Ne vous précipitez pas sur ce qui est vil pour en faire dépense (Par exemple : trier les dattes gâtées pour les offrir en aumône avant la révélation de ce verset) et que vous n’accepteriez vous-même qu’en faisant la grimace ! Sachez que Dieu est Riche et Digne de louange.

    268 Satan vous menace du spectre de la misère et vous recommande de commettre des turpitudes, pendant que Dieu vous fait espérer Son pardon et Sa grâce, car Dieu est Incommensurable et Omniscient.

    269

    270 Quelque aumône que vous fassiez, quelque vœu que vous formuliez, Dieu en a toujours connaissance. Quant aux injustes, ils n’ont personne pour les soutenir.

    271 Faire l’aumône publiquement est certes une bonne action ; mais la faire discrètement au profit des pauvres est un acte plus méritoire qui contribuera davantage à la remise d’une partie de vos péchés, car de tout ce que vous faites,Dieu est parfaitement informé.

    272

    273 Que vos aumônes aillent de préférence aux indigents qui, se vouant à la Cause de Dieu, sont incapables de parcourir le monde en vue de gagner leur subsistance.

    À voir l’attitude si digne de ces pauvres, on les prendrait pour des gens à l’abri du besoin.

    C’est à cet aspect particulier qu’on les reconnaît, car ils n’importunent personne de leurs demandes.

    Quelque secours que vous leur portiez, Dieu en sera toujours Informé.

    274 Tous ceux qui, de nuit et de jour, en secret et en piblic, dépensent leurs biens, par charité, trouveront leur récompense auprès de leur Seigneur et n’auront à connaître ni angoisse ni peine.

  19. il est vrai qu’il est temps de tourner nos portefeuilles vers des associations qui tenteraient d’ouvrir des projets d’encadrement dans nos sociétés pour les jeunes et les plus démunis. En laissant le champ à un travail de médiation et de créativité qui permettra alors de nous rapprocher les failles qui nous font différence et de se fait amener l’amour et la fraternité sous d’autres figures… comprendre aussi que les gestes de bonté ne se valide pas que dans les mosquées…
    salam

  20. Ste 9 V 60 :

    “Les aumônes sont destinées :

    Aux pauvres et aux nécessiteux…

    à la lutte dans le chemin de Dieu..” (Fii sabyylillah).

    Le cheikh Khalid Al Guindy, sur orbit promo (arabsat) vers 22h30 GMT a ce soir 27/10/05 fait expliqué, a propos de la Zakât, que la lutte dans le chemin de Dieu .. (Fii sabyylillah) ne désigne pas uniquement les combattants mais tout acte de Bien fait dans le seul but de mériter puis de recevoir l’agrément de Dieu : tout acte bénéfique à la communauté où vivent les croyants (construction d’hôpitaux, de centres de soins ou d’accueil pour orphelins, mères célibataires, ou autres marginalisés de la société etc.

    Le cheikh voudrait voir l’émegence d’autres projets que les repas distribués like restos du … etc.

    Pour ceux qui voudraient accomplir des « omra » il conseille de donner cet argent à des gens sinistrés tels que les victimes des tremblements de terre ou autres catastrophes, Ils n’en recevront que plus de Hassanates !

    Leçon à retenir : .. (Fii sabyylillah) Lalutte dans le chemin de Dieu concerne essentiellement la vie en société. Tous les efforts louables faits pour améliorer la condition et la qualité de vie des concitoyens de quelque confession qu’ils soient!

    Pour un croyant, fournir en eau potable un quartier ou un village sera très certainement mieux agréé par le Seigneur qu’une Omra ou tout autre acte personnel de piété dont il sera le seul à en récolter les « fruits ».

    Le cheikh déplore , à l’unisson de Mr Ramadan, la mauvaise gestion des sommes colossales que représente la Zakât dans les communautés musulmanes.

    Il est grand temps de s’atteler au travail et de construire ,avec toutes les bonnes volontés qui foisonnent sous tous les cieux, un meilleur vivre-ensemble!

  21. Le cheikh Al Guindy en parlant des actions bénéfiques pour la collectivité que prône et encourage l’islam surtout lors de l’exécution de la zakât a rappelé l’attitude à adopter pour ceux qui s’acquittent de la zakât en donnant l’exemple de Moïse qui, après avoir trouvé au point d’eau de Madyan, deux jeunes femmes retenant leurs bêtes et se tenant à l’écart d’un attroupement de gens occupés à abreuver leurs troupeaux, leur demanda :

    Ste 28

    v 23 :
    « Quel est votre problème ? », leur demanda Moïse. « Nous ne pouvons, répondirent-elles, abreuver notre troupeau que lorsque les bergers seront partis car notre père est d’un âge fort avancé. »

    24 Moïse fit alors boire le troupeau des deux jeunes filles et se retira à l’ombre en disant : « Seigneur, j’ai grand besoin de toute grâce dont Tu voudras bien me
    gratifier ! »

    Un travailleur efficace, dans l’ombre, loin de toute velléité ostentatoire !

  22. Salam

    nous ne pouvons pas tendre une main secourable aux sinistrés. Pourquoi ?

    Parce que les fondations caritatives et les associations de bienfaisance du monde arabe et islamique ont été gelées et prises en otage par les Américains. Parce que tout geste de leur part, tout don qui leur est versé, toute aide apportée à une mère qui a perdu ses enfants, à un enfant orphelin, aux malades et aux blessés est à leurs yeux la preuve irréfutable de « notre terrorisme ». Et c’est ainsi qu’a été ligotée une nation forte d’un milliard d’hommes. Comment cela s’est-il produit ?

    [http://www.oumma.com/article.php3?id_article=1739]

  23. C EST L UN DES CINQ PILIERS QUI ME TOUCHE LE PLUS PAR L OBLIGATION QU A L ETRE HUMAIN A AIDER SON FRERE LES PAUVRES L ORPHELIN LA VEUVE A VIVRE MIEUX…..A PLUS DE DIGNITE ET TOUT CECI PAR L ISLAM

  24. Assalam wa’leykoum,

    Article intéressant,

    Une zakat qui aide le pauvre ayant un projet pour l’amener à l’autonomie, très bien. Mais ne pas négliger celui ou celle qui n’a pas de projet mais qui a, autant, besoin d’aide.

  25. Assalamu alaykum mon frère,

    Ma question ici est la suivante :

    « est-ce Haram de donner notre zakat aux musulmans vivant dans une autre partie du monde ? »

    Je pense bien que non…

    Donc, il claire que tous cette philosophie autour du zakat ne nullifie point l’action.

    Personnellement je pense que la raison pourquoi la majorité des musulmans en France préférerons envoyer leur zakat dans le monde musulmans et simplement la réalité de leur situation et le concept d’une seule nation (al Oumma) .

    Pendant que certain s’efforce que crée des divisions « imaginaire » entre les membres de cette Oummah, il est claire que les musulmans de France ressentent la souffrance des musulmans vivant en Irak, Palestine, tchétchène, Pakistan, etc… et de conséquence veulent tous simplement diminue leur blessures quotidienne…

    Maintenant, je ne dis pas que les musulmans ne devrait pas penser a des musulmans vivant localement, mais il est claire que l’intensité de la pensée et complètement différente lorsque ce musulmans vie dans les contres d’Al-Quds (Jerusalem) que lorsqu’il vie dans le 18eme arrondissement de Paris ou autre partie de France.

    Lorsqu’on parle de vision, je crois qu’il faut départager les choses clairement. Le gouvernement est sans aucun doute la partie d’une nation qui instaure une vision a son peuple…et non pas le peuple qui instaure la vision a son gouvernement.

    La majorité du peuple ne sont pas des économistes ou ne travaille point dans la finance…et ceci je crois qu’il faut ce le rappelé. On ne demande pas au ministre de la défense de se lever a 5 du matin pour nous préparé du pain…donc ne demandons pas a tous le monde d’avoir une vue globale financier et de pouvoir repartir les biens de façon stratégique ou cohérente.

    Le zakat sans aucun doute démontre bien le besoin de le collecté et le centralisé pour pouvoir ensuite raisonné sur les parties de cette Oummah qui en a le plus besoin.

    Dans le passé elle fut bien collecté et centralisé dans le Bait Ul Mal (la banque centrale d’un califat)…donc je vois bien que ce qui manque c’est un gouvernement qui s’aura comment organisé le Oummah pour pouvoir le distribué stratégiquement.

    Wassalam,
    Qasim

  26. la plus part des musulman n’ont pas ompris l’Islam c’est pour quoi baucoup d’entre eux ne pratique pas les prinscriptions divines. Ce que nous pouvons dire est que l’Islam est une réligion de savoir car ceux qui craigne ALLAH sont ceux qui savent.

  27. Salam Aleikoum Monsieur Ramadan,
    Je vous souhaite (en retard, toutes mes excuses) une très bonne fête de l’Aid.
    Je vous remercie pour cet article fort intéressant sur l’un des piliers fondamental de la religion musulmane, qui a le mérite de rappeler ses principaux fondements (proximité, inscription dans le cadre d’un projet social d’accompagnement des pauvres), hélas méconnus tant la Zakat est désormais de nos jours expédiée à l’étranger et ponctuelle. Pourriez-vous cependant vous attardez davantage sur la nature même que doit rêvetir la Zakat ? Doit-elle être effectuée sous forme de dons de nourriture ou de dons financiers ?
    Merci beaucoup de nous faire partager votre avis éclairé sur la question.
    Merci encore et tous mes voeux d’Aid El Fitr renouvelés.
    Bien à vous.

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