Après les manifestations en Tunisie et le renversement du dictateur en Tunisie, deux questions apparaissaient dans tous les médias occidentaux et colonisaient l’esprit des analystes : le phénomène allait-il se propager dans d’autres pays arabes et, partant, qu’elle allait être le rôle des islamistes après la chute des dictatures. Qui aurait pu penser que le régime tunisien allait ainsi s’effondrer ; qui donc aurait pu prédire que l’Egypte allait ainsi vivre des mobilisations sans précédent. Un verrou est brisé, rien ne sera plus jamais comme avant et il est fort probable que d’autres pays suivront l’exemple de l’Egypte a plus ou loin long terme (si le régime tombait) puisque ce dernier est autrement plus central et symbolique sur le plan politique et géostratégique que la Tunisie.
Reste la question des islamistes dont la présence a justifié, pendant des décennies, que l’Occident acceptât et soutînt les pires des dictatures dans le monde arabe. Ces dernières diabolisaient leurs opposants islamistes, au premier rang desquels les Frères Musulmans égyptiens qui représentent historiquement le premier mouvement de masse structuré avec un poids politique conséquent. Cela fait près de soixante ans que la confrérie est illégale tout en étant autorisée et qu’elle manifeste une forte capacité de mobilisation à chaque échéance électorale plus ou moins démocratique (syndicats, élections municipales et parlementaires, etc.) Le Frères Musulmans seront-ils en Egypte la force montante de l’après Moubarak et, le cas échéant, à quoi pouvons-nous nous attendre de la part d’une telle organisation ?
On entend souvent en Occident des analyses superficielles, et souvent très orientées idéologiquement, concernant l’islam politique en général et les Frères Musulmans en particulier. Or l’islamisme, non seulement est constitué de tendances très diverses, mais celles-ci ont également évolué avec le temps au gré des péripéties de l’Histoire. Les Frères Musulmans ont commencé par être, dans les années trente et quarante, un mouvement légaliste et non violent (revendiquant la légitimité de la résistance armée en Palestine face au projet sioniste à partir des années trente). L’étude des textes écrits par Hassan al Banna, fondateur de la confrérie, entre 1930 et 1948, prouve trois faits : il s’opposait à la colonisation et critiqua clairement les dérives fascistes de l’Allemagne et de l’Italie ; il refusait l’usage de la violence en Egypte même s’il la considérait comme légitime en Palestine (pour résister au groupements sionistes terroristes du Stern et de l’Irgoun) ; le modèle parlementaire britannique lui paraissait le plus proche des principes islamiques et il désirait fonder un « Etat islamique » sur la base de réformes graduelles en commençant par l’éducation populaire et de l’encadrement social.
Hassan al-Banna a été assassiné en 1949 par le gouvernement égyptien sur les ordres des occupants britanniques. Après la Révolution nassérienne de 1952, le mouvement a subi une répression terrible et différentes tendances ont vu le jour. Une radicalisation de certains membres (qui ont fini par quitter le mouvement) les a menés à penser, avec l’expérience de la prison et de la torture, qu’il fallait renverser le pouvoir par tous les moyens, mêmes violents. D’autres ont poursuivi la tradition première de la réforme par étape. Certains ont dû vivre l’exil, qui en Arabie Saoudite (et ont été influencés par des courants littéralistes) ; qui se sont installés dans d’autres sociétés majoritairement musulmanes où les courants divers ont beaucoup évolué comme en Turquie ou en Indonésie ; qui, enfin, se sont exilés en Occident (et ont été exposés à une vision différente et plus large concernant l’Occident, la démocratie et les libertés). Les Frères Musulmans aujourd’hui, ce sont toutes ces visions très diversifiées auxquelles il faut rajouter une fracture générationnelle : la tête du mouvement (des Frères Musulmans de la première génération et particulièrement âgés) ne représentent plus entièrement l’aspiration des plus jeunes membres ouverts sur le monde, désireux de réformes internes et parfois séduits par l’exemple de l’évolution turque. Derrière la façade d’une organisation hiérarchisée et unifiée, ces courants contradictoires sont à l’œuvre et aucun pronostic n’est possible quant à l’évolution réelle du mouvement.
Le mouvement populaire qui est désire renverser Moubarak n’est pas piloté par les Frères Musulmans. Il s’agit clairement d’un mouvement constitué de jeunes, de femmes et d’hommes dont le point commun est de refuser la dictature et d’exiger le départ de Moubarak et la fin de son régime. Au cœur de cette opposition, les Frères Musulmans, et plus largement les islamistes, ne représentent pas une majorité. Avec le départ de Moubarak, il est certain qu’ils espèrent jouer un rôle politique dans la transition démocratique mais nul ne peut prédire quel courant l’emportera quant à déterminer les priorités du mouvement islamiste. Entre les littéraliste et les partisans de l’exemple turc, tout est possible et les thèses générales des Frères ont beaucoup évolué ces vingt dernières années.
Il y a fort à parier que ni les Etats-Unis, ni l’Europe et encore moins Israël ne laisseront le peuple égyptien réaliser son rêve de démocratie totale et libre. Les enjeux stratégiques et sécuritaires sont tels que le mouvement de réforme sera, et est déjà, accompagné par les services américains en relation directe avec l’armée qui a joué un rôle capital de temporisation et de médiateur. La direction des Frères Musulmans, choisissant de s’aligner derrière la personne de Mohammed Baradei, est un signe qu’elle a parfaitement compris qu’il n’était point l’heure pour elle de s’exposer publiquement en brandissant des revendications politiques susceptibles d’effrayer l’Occident comme le peuple égyptien lui-même. L’heure est à la prudence.
Le respect des principes démocratiques exige que toutes les forces politiques qui refusent la violence, respectent l’état de droit et les principes démocratiques (avant et après les élections) soient intégrées au processus politique de représentation. Ainsi les Frères Musulmans doivent en être, et en seront certainement, si un état de démocratie minimum est établi en Egypte (ce qui reste encore une inconnue quant aux intentions des puissances étrangères). La répression et la torture n’ont point fait disparaître la confrérie, loin s’en faut, et c’est le débat démocratique et la confrontation des idées qui seuls ont fait, et feront, évoluer les thèses islamistes les plus problématiques (et il en est, de là compréhension de la shari’a, au respect des libertés et à la défense de l’égalité, etc.) L’exemple turc devrait nous inspirer : que l’on soit d’accord ou non avec les thèses d’un courant de l’islam politique non violent, c’est par la confrontation d’idées et non pas la dictature et la torture que l’on trouvera des solutions respectant les peuples.
L’Occident continue à agiter l’épouvantail de l’islamisme pour justifier soit sa passivité soit son soutien aux dictatures. Le gouvernement israélien a demandé aux Etats-Unis de soutenir le dictateur contre la volonté des peuples. L’Europe tient une position gênée et attentiste. Ces attitudes sont révélatrices : au fond la défense verbale des principes de la démocratie n’est d’aucun poids face à la défense des intérêts politiques, économiques et géostratégiques. Les Etats-Unis préfèrent les dictatures qui leur permettent d’avoir accès au pétrole et aux Israéliens de continuer leur lente colonisation plutôt que des représentants crédibles des peuples qui ne pourront les laisser faire. Mettre en avant la voix des « dangereux islamistes » pour justifier le fait de ne pas avoir à entendre la voix des peuples est un calcul à courte vue, et au demeurant insensé. Les Etats-Unis, de l’administration Bush comme celle de Obama, a perdu beaucoup de crédibilité au Moyen-Orient et il en est de même de l’Europe. Il importe que leur position respective soit revue sous peine de voir d’autres puissances asiatiques ou sud américaines s’ingérer dans les jeux d’alliances stratégiques. Quant à Israël, qui se présente désormais comme le soutien et l’ami des dictatures arabes, il faudra que son gouvernement prenne en compte que ces dictatures ne sont effectivement amies que de sa politique de colonisation aveugle. A terme, seules des démocraties intégrant toutes les forces politiques légalistes et non violentes, permettront la paix au Moyen Orient avec la condition, bien sûr, que cette dernière respecte la dignité des Palestiniens et ne soit plus un mot vide de sens permettant la colonisation rampante dont l’objectif est au fond la disparition d’une Palestine viable.
bonjour, je suis révolté du fait qu’aujourd’hui en France, nous acceptons encore de croire que le maghrébin, l’africain et l »asiatique ne doivent pas accéder à la démocratie car ils seraient enclin à mettre au pouvoir des forces obscures. Pour l’Irak, les USA n’ont pas hésité à bombarder des populations au nom de la démocratie. Et quand cette dernière apparaît sans aucune intervention externe, on s’arroge le droit de choisir du destin d’un peuple sans son consentement. Je suis écoeuré et je suis très inquiet pour l’égyptien de la rue.
Juste pour signaler une coquille …
« Il faudra que son gouvernement prenne en compte que ces dictatures ne sont effectivement amies que de SON politique de colonisation aveugle. »
Salam…
Ah ben j’en ai relevé deux autres :
– §3: pour résister au groupements sionistes terroristes du Stern et de l’Irgoun -> pour résister AUX groupements
– §5: Le mouvement populaire qui est désire renverser Moubarak n’est pas piloté par les Frères Musulmans -> Le mouvement populaire qui désire renverser
Salam…
Salam
Et une autre dans le premier paragraphe. Qu’elle au lieu de quelle.
Surmenage…
Les discours de Mr Moubarak révèlent un caractère cynique, un malade du pouvoir. Lâcher des criminels sur un peuple pacifique amassé depuis des jours et des nuits dans une place du Caire mérite la traduction des hauts responsables devant les tribunaux. D’anciens collaborateurs, militaires services secrets conseillers du président livrent des témoignages inquiétants. Le Raïs qui se vante d’avoir servi son peuple vend son gaz aux isreliens pour des prix dérisoirs, depuis 1998 il a donné ses ordres de préparer le terrain pour son fils, il ne tient aucun compte des rapports sur la pauvreté…Ce régime surveille les frères musulmans. Et pour cela il a l’appui de l’Occident. Le projet de l’Imam Al Banna rahimaho Allah limite les dégâts de ce régime pourri qui a livré le pays à des hommes d’affaires sans scrupules. Aujourd’hui le régime est désavoué mais s’accroche au pouvoir au prix d’oppressions et d’assassinats. Dans quelques heures/jours il y aura un poste vacant à la présidence de La Grande Egypte. Malheureusement, les jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, qui ont sacrifié leurs avenirs/vies n’auront pas droit à la page. Les mêmes tronches changent de places et on introduira quelques pions et une poignée de bons qui n’auront aucun poids.
L’Occident est malin/vissieux/malhonnête…et tant que le monde arabo musulman n’est pas à la hauteur sur les plans scientifiques, économiques, technologiques, éthiques…il sera maipulé et toutes ses révolutions avortées.
Une autre génération peut être.
Salam alikum wa rahmatu Allah
J’aimerais juste dire que M. Moubarak veut être « expulsé » la tête haute:).
Oups! Soudainement il veut faire en 7 mois ce qu’il n’a pas pu réaliser pendant 30 longues années!
C’est inimaginable! Mais les américains, chanteurs de la démocratie l’ont défendu au début…mais la détermination du peuple Égyptien est plus puissante qu’on le croyait et les a fait changer de stratégie.
Le peuple Égyptien doit développer tous les moyens politiques et intellectuels pour faire face à leurs manipulations et à leurs pièges politiques. Les américains n’ont pas eu le choix d’accepter la volonté des Égyptiens, ils ont soutenu le régime Moubarak pendant 30 ans de massacre et de dictature et aujourd’hui, ils sont pour la démocratie et la paix. Leur jeu politique est maintenant est dévoilé.
C’est aux Égyptiens de contrer leurs manipulations et ils doivent tout faire pour que les américains « ne placent un de leurs pions ».
La transition va être très difficile, les américains et surtout les israéliens vont tout faire pour que l’Égypte reste « docile ».
wa Allah aalam
salam alikum
oui monsieur TARIQ, c’est la réalité, je suis complètement d’accord avec vous,barak allaho fik.
Mes respects Grand frère Tariq Ramadan, le message de Si Hassan al Banna qu’ALLAH YARHAMOHOU doit être connue car beaucoup critique les frères musulmans en dénaturant le vrai message original et vous seul pouvait écrire en son HOMMAGE :
un grand livre sur la Vraie Parole du Fondateur Hassan ALBANNA (que Dieu l’agrée près des Mouminines Inshâa ALLAH )
J’aimerai vous entretenir personnellement…;
Fraternellement Mohammed N.
Alhamdoulillah,c’est compris donc, le monde Arabe est longtemps restés dans les mains de ses puissances comme un jouet facilement manipulable. Tout le monde devrais s’inspirer de ce que vous dites pour comprendre que ce qualificatifs « Islamistes » n’est rien d’autre qu’une bombe verbale pour diviser et régner toujours sur le monde musulman.Vous avez dit vrais sur la façon de voir cette révolution égyptienne, donc vigilance, qu’on ne se laisse pas avoir.
L’analyse de l’historien Pierre Vermeren, qui va totalement dans le sens des analyses que vous développez ces jours-ci. Elle résulte d’un travail de longue haleine malheureusement ignorée des médias jusqu’au moment où l’histoire leur saute à la gorge. Alors, en cherchant, ils trouvent la compétence et la vision large. Enfin!
http://www.metrofrance.com/info/egypte-moubarak-est-condamne/mkbc!FP18j3rC38W12/
NB: on pourrait aussi signaler à la presse les analyses de François Burgat.
…donc, tous les états réunis à cette conséquence concourent à obtenir de plein gré et de plein droit un espace démocratique populaire et culturel comme il existe déjà beaucoup d’exemples accompagnés de leurs particularités, de leurs spécificités, de leurs histoires, naturellement les châteaux de sable et les igloos ne se conçoivent respectivement qu’en nature constructible et appropriée, des façons intégrées, l’optimisme et le pessimisme sont des éléments culturels et démocratiques , actifs résistants ou expressifs, mais sont tous deux induits selon la prise de conscience humaine et identitaire ou selon le point de vue réel et global d’une ou plusieurs circonstances …
… au lieu de craindre, et malgré toutes séquences préventives informatives et déterminées, il peut paraître enthousiaste et surprenant ces bouleversements depuis des cimes et des bases, sans tout savoir ou ignorer, il y a fort bien longtemps qu’il se retrouve des jours bien mal en point d’être justifier, mais non point injustifiables à leurs égaux, auparavant nul n’entendait d’aussi loin ses liens, dorénavant nul n’entendra d’aussi peu ses prochains, en fait et toujours modestement parlant, sans doute qu’il devrait se porter des perspectives reconnues et comparables, chaque fois et d’un possible, à beaucoup plus d’harmonie, un peu comme le monde s’orientant d’une saison vers l’autre, puis vers l’autre,… et, bien heureusement, jusque revenir toutes, des sens d’une égalité remarquable et incommensurable en même lumière, avouons, dans l’hypothèse d’une syntaxe, qu’une saison hors champ harmonique puisse, en ses intermédiaires tempérés responsables et adjacents, s’avérer moins égale ou moins respectée des principes naturels et voués à chacune, avouons également, dans cette même hypothèse, que certaines géostratégies inéluctablement humaines ne peuvent intervenir sans considérer certaines mesures naturelles depuis des bases controversées à chaque principe et à chaque temps de l’histoire, autant la vie humaine fait partie de cet ensemble commun et vérifié des processus idéalistes et futuristes, autant le pragmatisme se manquerait parfois du sens pour des hommes pourvus d’un réalisme quasi équivalent et naturellement constitutif aux leurs, il est de fait entendu défendu et partagé que, des sens libre ne peuvent être un tout commun ni une toute préférence à cette idée relative temporelle et humaine, comme il s’ajuste ou se prévoit des respects et des sens d’une ou plusieurs cultures, toutes aussi proches que lointaines …
…des circonstances, le contexte actuel est donc peu harmonieux et les espaces temporels qu’il comporte font figures d’être en grandes « demandes » sans revenir pour autant reproduire ni répercuter de plein fouet les instants de leurs causes mais bien plus à se rendre des mesures aux regards des égalités et des avenirs auxquels chacun, chacune, se devrait et s’échangerait d’être, pour penser, pour partager, pour participer, pour unir, pour respecter, pour…vivre est un exemple inépuisable et forcément révélateur depuis la Vie entre des hommes…
« …à Terre, par delà tout et parmi tant, bien sûr, le partage, à proprement dit, constitue et désigne la partie originelle des sens des mots des liens comme étant le plus ancien et le plus vivant puisque, après tous silences et tous composés de la Vie, il est et sera toujours à venir des existences, d’une valeur, d’un temps, d’une nature, d’un accord, d’une mémoire, d’un sentiment, d’une sagesse et des quelques invisibles raisons réceptives communes ou familières aux hommes, toutes et tous rapportés biologiquement en son fait juste et conséquent et, sans doute, comme toutes et tous réunis « introspectivement » en ses lieux d’êtres et suivants, de fait, la rétrospective est d’autant mieux partagée d’une importance inégale mais similaire puisque qu’elle se tient également en des sens du et des passés, en des mots du et des présents, en des liens comme et vers demain, la conscience, l’esprit, l’intelligence ne s’élèvent-ils pas d’une correspondance absolue et répétée des cultures et d’un ensemble circonstancié en point nommé et en terme premier des êtres…»
…ajoutons, la Démocratie précitée se précise des apprentissages des mesures et des partages s’en suivant dans le temps comme il s’est fait et se fait encore des rites, des cultures, des connaissances, ici, il est visible qu’aucunes d’entre elles puissent ne pas avoir existé au plus précis de chaque période acquise et encourue d’une valeur, de la paix, des hommes, d’ailleurs et trop souvent, les sens évolutifs nommés s’en sont longtemps trop éloignés, égarés, retenus, sans raison réelle et citée des valeurs, de la paix, des peuples…
…Hassan…Salam, merci…
Obama est venue pour effacer l’image ternie par son prédécesseur, l’image des USA doit être changée dans le monde, donc son rôle ou sa mission est de donner une nouvelle virginité à la puissance mondiale
Le sauveur des peuples est venu pour ramener de la démocratie et la liberté aux gens opprimés qui vivent sous les dictatures ; mais malheureusement ou heureusement selon les avis; le vrai objectif à atteindre c’est de déstabiliser le géant de la planète qui a tout raflé, l’indomptable et l’imbattable CHINA (l’usine du monde), quitte à laisser quelques plumes ( Oublier un peu Israël et ses problèmes).
Par » l’effet papillon », comme l’a si bien décrit le météorologue Edward Lorenz qui a démontré qu’un battement d’aile de papillon à Paris (Tunis) peut provoquer quelques semaines plus tard une tempête sur New-York (Pekin)
« L’effet papillon ». Les scientifiques ont démontré que les transformations sociales seront de plus en plus liées à quelques actions individuelles plutôt qu’à des phénomènes de masse.
Pour ce qui est de l’actualité, les jeunes Egyptiens ont démontré par leur détermination et leur courage le vrai visage et la force potentielle des peuples opprimés; l’exemple des tunisiens est apparent et donne aux autres peuples une carte de route à suivre.
C’est dans un avenir proche, on verra dans les pays opprimés et qui se sont débarassés des dictateurs, les peuples sortiront pour scander et saluer OBAMA et les USA pour leur impartialité et pour avoir éliminer tous les dictateurs du monde, les Etats-unis ont besoin de paix et de redonner une image de sauveur.Il faut que le musulman soit au courant des enjeux mondiaux et le choix du positionnement est très important.
Salam,
Tout est dit monsieur Ramadan je suis d’accord avec votre interprétation….!
Actuellement, les médias nous indiquent que Washington discute avec les Egyptiens d’une transition !
Si ça ce n’est pas du néo-colonialisme qu’est ce que c’est ?
Après le départ de Mubarak, les manifestants doivent brandir un nouveau mot d’ordre USA Dégage !
Il faut laissez les Egyptiens et les Tunisiens réaliser la transition seuls.
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Egypte-emeutes-janvier-2011/p-14605-Egypte-vu-de-Turquie-la-geographie-du-Moyen-Orient-en-question.htm
Je vous conseille cet article pour comprendre pourquoi l’occident est destabilisé.
C’ est encore et encore l’éternel « état d’urgence » dans le monde arabe … vous étiez lumineux depuis le soulèvement des sociétés musulmanes ? Que dieu vous donne la force d »accomplir votre rêve de retournez dans votre pays d’origine .
VIDEO
–Ramadan Tariq sur RMC : Egypte
Les jeunes de la place Atahrir sont un vrai modèle d’organisation et de sagesse de cette révolution pacifique malgré les complots .
Je viens de voir à la télé, le générale HACENE ROUINI bien accueilli à la place, les jeunes l’ont laissé parler, ils ont écouté et après lui avoir montré leur refus de laisser la place jusqu’a ce que l’arrogant Moubarak quitte le pouvoir, ils l’ont laissé partir avec des applaudissements. Jamais dans les révolutions du monde on a vu ces actes de grande noblesse.
La victoire est proche
25 Janvier 2011 restera dans l’histoire comme modèle pour les peuples qui veulent le changement des régimes totalitaires.
Encore une petite faute à corriger dans le premier praragraphe : « plus ou moins long terme » et non « plus ou loin ».
Merci pour cette analyse monsieur Ramadan.
La question que je me pose, pourquoi depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’à présent aucun pays arabe n’est parvenu à construire une véritable démocratie.Est ce que la faute des Arabes ou de l’Occident?
Le peuple égyptien comprends bien ce qui se passe.
Les jeunes qui ont entamé cette action sont à la recherche de liberté.
On ne peut plus leur vendre tel qu’on dit à l’égyptien (Al ataba el khadra).
Mais ils ont besoin d’un leader et ils ont besoin de soutien.
Frère Tariq, on espère que tu pourras aller en Égypte et guider ces jeunes. Ils ont vraiment besoin d’aide et de support.
Il y a quand même quelque chose d’effrayant dans tout cela. C’est de voir aux yeux du monde les États Unis et l’Europe soutenir le régime de M. MOUBARAK alors que le peuple entier est contre lui.
Vous mentionniez les intérêts de ces derniers, cela n’est pas chose nouvelle mais si la Tunisie nous a permis de rêver à la chute des régimes dictatoriaux, l’Égypte nous rappelle que c’est avant tout les USA, et à plus forte raison Israël qui décide de qui a le droit de faire sa révolution ou non.
Dieu est avec les persévérants. Rêvons et battons nous pour que la liberté l’emporte sur toute autre considération !
Si Obama continue à soutenir des dictateurs, à aller à l’encontre des droits de l’homme et à penser juste aux intérêts de son pays, il faudrait absolument lui retirer le prix Nobel de la paix. Il ne le mérite pas et ça serait une insulte pour des grandes personnes qui ont eu ce prix comme Mandela
As salamou aleiloum.
Je voulais juste poster un message pour soutenir Tariq Ramadan dans tout ce qu’il fait et dit, y compris en ce qui concerne les récents évènements en Tunisie et en Egypte.
Qu’Allah (swt) récompense votre travail.
Assalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh
Enfant du pays, l’Egypte paralysee a besoin de toi.
Assalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh
إذا الشعب يوما اراد الحياة
فلابد ان يستجيب القدر
ولابد لليل ان ينجلي
…
ولابد للقيد ان ينكسر
Salam,
Puis-je ?
Révolution de fleurs, révolution en douceur. Les peuples se sont donné rendez-vous à la place publique pour dire non à l’injustice, à la pauvreté et à la corruption. Le Tout Puissant a reçu leur plainte et a exaucé leurs invocations. Je planterai des rosiers en souvenir de cette victoire. Qui sait, peut-être participerais-je un jour à une révolution ? En attendant, veuillez recevoir, une rose, de ma part en guise de solidarité. Une douce pensée. Vive la révolution et vive les fleurs !
moi je pense que pour les etats unis c’est une aubagne car il ont trouvé la sollution pour regler le probleme de iran et la chine
il sinquiete pas pour egypte car l’arme maitrise
ilont gagner du temps et il vont gagner encore pour mettre les pients mais mais cete fois il vont avancre sur un terrain miné
message
Libye : revolution ou lynchage (…) 23 février 2011 01:05, par malao kanté Libye : De la révolution au lynchage ethnique.
Les rumeurs qui circulent depuis quelques temps faisant état du fait que le guide de la Jamahiriya recrute des mercenaires noirs pour mâter son peuple, ouvre une nouvelle page dans la crise libyenne : celle du nettoyage ethnique. Si tant est que Kadhafi a eu recours à une telle stratégie, il apparaît clair que certaines tribus y voient l’occasion rêvée de procéder à un sale job : celui d’éradiquer le sang noir hors des frontières de leurs pays.
Depuis le début du soulèvement, les médias (et particulièrement internet) montrent des images atroces où des « arabes noirs » sont torturés et tués comme des bêtes de somme. L’étiquette mercenaire a donc, selon toute vraisemblance, servie d’alibi aux tortionnaires. Et si le silence continue de régner sur cette affaire, on va à coup sûr vers l’inimaginable c’est-à-dire la disparition pure et simple du peuple noir libyen.
C’est un secret de polichinelle que de dire aujourd’hui que les peuples qui subissent le mépris et l’esclavage au sein de leurs propres nations se sont les nègres en terre arabe. L’islam, en dépit de son enseignement humaniste et sur l’égalité des hommes, n’a pas étouffé ce cancer du racisme entre les musulmans. Il suffit de revisiter les recherches faites dans ce sens par un certain nombre d’intellectuels pour s’en rendre compte. Les travaux de Tidiane N’diaye et de Joseph Kessel montrent bien la complexité de ce problème. N’en déplaisent à certains, il y’a toujours eu et depuis belle lurette une liquidation systématique de la catégorie noire dans le monde arabe. Ce n’est pas pour rien que la dite catégorie est devenue presque invisible actuellement dans ces sociétés alors que des millions d’africains ont été déportés durant la première traite négrière perpétrée par les maures. Selon T. N’diaye, c’est par l’application d’une castration à échelle massive qu’ils ont parvenu à effacer les « traces noirs » dans leurs pays. Et ceci est tout à fait logique car la traite atlantique concerne moins d’individus par rapport à la première et pourtant on voit une forte présence noire sur les terres occidentales.
Actuellement, l’infime minoritaire noire parmi les populations en Irak, en Tunisie, en Libye entre autre vit sous le mépris et l’indifférence totale. Pie, on s’amuse encore à les appeler « Kakhlouches » (un terme méprisant faisant allusion à leur origine nègre) sous l’œil coupable des droit-de-l’hommistes dans ces pays.
C’est pourquoi, il est plus que nécessaire d’attirer notre attention sur ce qui se passe en Libye en ce moment, faute de quoi, on risque d’assister à une politique d’extermination pure et dure d’une catégorie sociale à l’instar de ce que le Fureur appelait la « solution finale en Allemagne ».
Malao Kanté, Doctorant en philosophie Nice.
m Tarek, etes vous sur que le president moubarak etait dictateur? ami des americains et des israiliens?
ce n’est pas vrai la presse juissait d’une liberte mais malheureusement elle a ete mal utilisee :elle a fait qu’on deteste notre pays oui parceque tout va mal tout est critique viollemment on est alors decu triste on a oublie que nous sommes responsables de nos problemes croyez moi ,je vous jure si chacun de nous fait son travail ca sera merveilleux mais on est tres loin on prefere perdre le temps
moubarak n’est plus la et le chaos regne je suis inquiete sur notre avenir……..
Que dieu vous bénisse monsieur Ramadan vous faites un travail très précieux et laborieux vous êtes devenue l’idole de beaucoup de jeune dont je fais partie on voudrais bientôt vous voir sur facebook et que Dieu incha’allah vous donne le courage pour persévérer