Critique des (nouveaux) intellectuels communautaires

18
17582

On s’en prend au « communautarisme musulman » mais on peine à accepter la critique de ces intellectuels tant chéris par les médias qui nous servent à longueur d’articles et d’interviews des analyses très discutables et souvent biaisées de la société française comme de la scène internationale. Taguieff, Adler, Finkielkraut, Glucksman, BHL, entre autres, disent la vérité du monde, des bons, des méchants, de « nos alliés »… et Israël, toujours, échappe à leurs critiques sélectivesLa rentrée est agitée. On ne compte plus les livres traitant de l’antisémitisme ou du sionisme. Pour les uns, il existerait un nouvel antisémitisme parmi les jeunes français d’origine immigrée (arabes et musulmans) ou dans les rangs du mouvement altermondialiste qui le dissimuleraient derrière leur critique du sionisme et de l’Etat d’Israël. En face, on dénonce «Un intolérable chantage » à la judéophobie.

Force est de constater, en amont de ce débat, un phénomène qui brouille les données. Depuis quelques années (avant même la seconde intifada), des intellectuels juifs français que l’on avait jusqu’alors considérés comme des penseurs universalistes ont commencé, sur le plan national comme international, à développer des analyses de plus en plus orientées par un souci communautaire qui tend à relativiser la défense des principes universels d’égalité ou de justice.

Les travaux de Pierre-André Taguieff sont très révélateurs. Son pamphlet La nouvelle judéophobie est le prototype d’une réflexion « savante » faisant fi des critères scientifiques. Le sociologue s’est mué en défenseur d’une communauté en danger dont le nouvel ennemi réel ou potentiel est l’Arabe, le musulman , fusse-t-il français. On ne trouve pas ici de mise en perspective fondée sur une analyse critique de la politique sociale de l’Etat, des réalités de la banlieue ou même de la scène internationale. La conclusion est limpide : la communauté juive de France ferait face au nouveau danger que représente cette nouvelle population d’origine maghrébine qui, de concert avec l’extrême gauche, banaliserait la judéophobie et la justifierait par une critique très retors d’Israël et un « antisionisme absolu ». C’est surtout Alain Finkielkraut qui excelle dans le genre : on savait le penseur impliqué dans les grands débats sociaux mais voilà que l’horizon se réduit et que le philosophe est devenu un intellectuel communautaire. Son dernier ouvrage Au nom de l’Autre, réflexions sur l’antisémitisme qui vient se présente comme une attaque sans nuance de toutes les dérives antisémites (altermondialistes, immigrées ou médiatiques). Alain Finkielkraut verse dans tous les excès sans être gêné de soutenir Sharon. Le débat n’est plus fondé sur des principes universels et même s’il prétend être lié à la tradition européenne commune, sa prise de position révèle une attitude communautariste qui fausse les termes du débat, en France comme au sujet de la Palestine. Sa dénonciation du « culte de l’Autre » ne cesse, en miroir, d’exacerber le sentiment d’altérité du juif-victime et le mur de la honte devient « une simple clôture de sécurité » qu’Israël construit à contre cœur. Juifs ou sionistes (ceux qui font la différence sont antisémites) ne seront jamais des victimes ou des oppresseurs comme les autres.

Alexandre Adler avait témoigné, au côté de Finkielkraut, dans le procès surréaliste intenté au journaliste Daniel Mermet. On pouvait s’étonner. L’analyse attentive de ses écrits nous éclaire néanmoins. La lecture du monde qu’il nous propose se comprend surtout au regard de son attachement à Israël. Il ne s’en cache pas et dans l’ouvrage collectif Le sionisme expliqué à nos potes [1] il avance qu’il « devient de plus en plus inenvisageable de concevoir une identité juive qui ne comporterait pas une composante sioniste forte » et plus loin : « Un équilibre va s’instaurer entre diaspora et appartenance israélienne, autour duquel le nouveau judaïsme va se développer [2]. On relèvera le mélange de genres mais on retiendra la leçon au moment d’analyser ses positions en politique internationale, de même que celles de certains intellectuels juifs français, notamment lorsque Adler rappelle lui-même que les Etats-Unis ont renforcé leur soutien à Israël, lequel a par ailleurs établi une alliance stratégique avec l’Inde.

La récente guerre en Irak a agi comme un révélateur. Des intellectuels aussi différents que Bernard Kouchner, André Glucksman ou Bernard-Henri Lévy, qui avaient pris des positions courageuses en Bosnie, au Rwanda ou en Tchétchénie, ont curieusement soutenu l’intervention américano-britannique en Irak . On a pu se demander pourquoi tant les justifications paraissaient infondées : éliminer un dictateur (pourquoi pas avant ?), pour la démocratisation du pays (pourquoi pas l’Arabie Saoudite ?), etc. Les Etats-Unis ont certes agi au nom de leurs intérêts mais on sait qu’Israël a soutenu l’intervention et que ses conseillers militaires étaient engagés dans les troupes comme l’ont indiqué des journalistes britanniques participant aux opérations (The Independent, 6 juin 2003). On sait aussi que l’architecte de cette opération au sein de l’administration Bush est Paul Wolfowitz, sioniste notoire, qui n’a jamais caché que la chute de Saddam Hussein garantirait une meilleure sécurité à Israël avec des avantages économiques assurés. Dans son livre Ouest contre Ouest, André Glucksman nous livre un plaidoyer colérique pour la guerre qui passe sous un silence très parlant les intérêts israéliens. Bernard-Henri Lévy, défenseur sélectif des grandes causes, critique très peu Israël à qui il ne cesse de témoigner sa « solidarité de juif et de Français »[3]. Sa dernière campagne contre le Pakistan semblait comme sortie de nulle part, presque anachronique. En s’intéressant à l’abominable et inexcusable meurtre de Daniel Pearl, il en profite pour stigmatiser le Pakistan dont l’ennemi, l’Inde, devrait donc naturellement devenir notre ami… Lévy n’est bien sûr pas le maître à penser de Sharon mais son analyse révèle une curieuse similitude quant au moment de son énonciation et à ses visées stratégiques : Sharon vient d’effectuer une visite historique en Inde afin de renforcer la coopération économique et militaire entre les deux pays.

Que ce soit sur le plan intérieur (lutte contre l’antisémitisme) ou sur la scène internationale (défense du sionisme), on assiste à l’émergence d’une nouvelle attitude chez certains intellectuels omniprésents sur la scène médiatique. Il est légitime de se demander quels principes et quels intérêts ils défendent au premier chef ? On perçoit clairement que leur positionnement politique répond à des logiques communautaires , en tant que juifs, ou nationalistes, en tant que défenseurs d’Israël. Disparus les principes universels, le repli identitaire est patent et biaise le débat puisque tous ceux qui osent dénoncer cette attitude sont traités d’antisémites. C’est pourtant sur ce terrain que doit s’engager le dialogue si l’on veut éviter le choc des communautarismes pervers. S’il faut exiger des intellectuels et acteurs arabes et musulmans qu’ils condamnent, au nom du droit et des valeurs universelles communes, le terrorisme, la violence, l’antisémitisme et les Etats musulmans dictatoriaux de l’Arabie Saoudite au Pakistan; on n’en doit pas moins attendre des intellectuels juifs qu’ils dénoncent de façon claire la politique répressive de l’Etat d’Israël, de ses alliances et autres méthodes douteuses et qu’ils soient au premier rang de la lutte contre les discriminations que subissent leurs concitoyens musulmans. On relèvera avec respect le courage de celles et de ceux, juifs (pas forcément altermondialistes ou d’extrême gauche), qui ont décidé de s’insurger contre toutes les injustices et notamment celles qui sont le fait de juifs. Avec les Arabes et les musulmans qui ont la même cohérence, ils sont la lumière et l’espoir de l’avenir parce que celui-ci a plus que jamais besoin de cette exigence et de ce courage.

18 Commentaires

  1. Cher Frère Tariq,

    1-« Les Juifs et les Chrétiens ne seront pas contents de toi tant que tu ne suivras pas leur religion .Dis : « la Direction de Dieu est vraiment la Direction ». (Sourate 2 v 120)

    Le verset qui s’addresse au prophète (et à tous les musulmans) est Clair : Si ton but recherché est l’agrément (Ane Tardaa alaika) des Juifs et des Chrétiens alors sache que tu n’aura cet agrément qu’en embrassant leurs religions.Aussi tu ne pourra jamais les contenter! Ton but doit être de rechercher l’agrément de Dieu car « la Direction de Dieu est vraiment la Direction ».

    2- Lorsque le Coran nous relate les faits ou paroles des Juifs il faut savoir qu’il faut comprendre « les Juifs rebelles » précurseurs du Sionisme, ces Juifs qui ont qualifié Dieu d’avare, de pauvre et qui ont proféré d’énormes calomnies envers La Vierge Marie et qui se sont enorgueillis de l’ « assassinat » de Jésus …… … avant de spolier la terre de Palestine puis forcer l’Eglise à pardonner leur Déicide.

    3- Savez-vous pourquoi cette catégorie de Juifs n’ose pas Dire tout haut (Que Dieu est antisémite dans son dernier Livre) ce qu’elle pense tout bas ?

    « L’humiliation les a frappés, là où ils se trouvaient (et se trouveront) à l’exception de ceux qui étaient protégés par une alliance avec Dieu et une alliance des hommes » (Sourate 3 v 112) .

    Le verset est explicite : les juifs sionistes ne peuvent subsister (ayant encourus ainsi que leurs prédécesseurs pré sionistes la Colère Divine) que grâce à une alliance (appui inconditionnel) des hommes (Administrations des USA , Royaume uni etc. et je Défie Israel de subsister sans la manne des USA !!!).
    Or ces administrations se prétendant Catholiques ou Protestantes et ayant « avalées » le Déicide ne peuvent plus proférer cet ignoble blasphème procalamant Dieu antisémite (que ces Juifs, dont les « Alliances Stratégiques » VITALES ont pris la place de leurs coeurs de pierre, n’oseront d’ailleurs pas leur demander tant qu’ils continueront à afficher leurs appartenances au christianisme)…

  2. Pour tranquilliser vos esprits, je vais vous donner mon témoignage personnel. Enfant du baby-boom un peu sur le retour, j’ai voyagé dans le monde entier, vécu parmi les Russes et les Palestiniens, les Allemands et les Suédois, les Anglais et les Japonais, les Indiens et les Africains. Et, en me fondant sur mon expérience, je puis vous dire que l’antisémitisme n’existe plus. En tant que juif, on peut se promener librement dans n’importe quelle cité des hommes, on est partout en sécurité à condition de venir en ami. Le préjugé à l’égard des juifs a disparu. Bien sûr, vous trouverez toujours quelqu’un qui hait les juifs mais ceux qui haïssent les Polonais ou les Irlandais, ou ont un compte à régler avec les WASP sont bien plus nombreux. Vous avez beaucoup plus de chances de tomber sur quelqu’un qui hait les Arabes ou sur des gens qui haïssent les Noirs ou les Orientaux.
    :… Les  » pros  » de la lutte contre l’antisémitisme le savent très bien. Leur véritable objectif n’est pas de combattre cette tendance mais de terroriser les juifs ordinaires pour les amener à se soumettre. C’est la raison pour laquelle les  » piliers  » de la communauté leur signent des chèques conséquents. Alors ceux-là rapportent toutes les insultes, en grossissant dix fois l’affaire. L’industrie de l’Holocauste n’est qu’une filiale de la Manufacture de l’antisémitisme, une arme à double tranchant : elle soutire de l’argent aux Gentils et contraint les juifs à obéir aux dirigeants de la communauté….
    Le  » soutien mutuel  » que prône la communauté juive est immoral…
    L’antisémitisme est l’arme des brigands disait Lénine dans les années 20…
    . Les brigands continuent d’utiliser l’antisémitisme comme une arme mais, aujourd’hui, la plupart d’entre eux sont des juifs.
    Extraits de : la troisième colombe par Israel Shamir.

  3. Salam alikoum,
    Je trouve votre article excellent!!! Enfin un article clair qui met à jour les mécanismes insidieux par lesquels opèrent certains intellectuels pour qui tout est critiquable sauf la politique de l’Etat d’Israel.
    Je suis tout à fait d’accord pour critiquer l’antisémitisme européen dont on connaît l’Histoire. Mais une question demeure: comment se fait-il que la communauté juive -qui a tant souffert de l’antisémitisme en Europe- ne puisse pas comprendre les aspirations légitimes des Palestiniens sur leurs propres terres et cautionnent dans son ensemble la politique de terreur des généraux israéliens? N’est-il pas légitime de penser qu’il y a eu une inversion, que les victimes d’hier sont devenues bourreaux aujourd’hui…
    Or, pour contrer les antisémites, il aurait été plus utile que ces intellectuels, si soucieux de la montée de l’antisémitisme, dénoncent avec force et détermination la politique de terreur menée par l’Etat d’Israel depuis sa création. Et qu’ils soient un peu plus solidaires, fraternels de leurs cousins palestiniens… cela permettrait aux musulmans de réaliser qu’il existe des gens de bonne foi appelant à la raison, mais c’est systématiquement l’inverse que ces intellectuels ouvertement sionistes nous proposent!
    En réalité, ces intellectuels (Finkielkraut, BHL etc) ont très bien compris la politique coloniale menée par l’Etat d’Israel mais tentent seulement de duper la masse ignorante des massacres perpétrés par l’armée; massacres souvent non retransmis par les
    télés européennes, par craintes de menaces, de faux procès.
    N’oublions pas qu’en 1902, Théodore Herzl, le fondateur de l’Etat d’Israel, a écrit à Cecil Rhodes, chef d’opération colonial en Afrique du Sud (fondateur de la Rhodésie), pour lui demander conseil concernant l’élaboration du futur Etat d’Israel, puisqu’il se heurtait à la désapprobation de la plupart des juifs à l’époque. Comme le dit également Herzl, « la question juive n’est ni une question sociale ni une question religieuse… c’est une question nationale. »
    Tout était donc malheureusement joué dès le début pour la Palestine. C’est pourquoi le monde assiste actuellement écoeuré et impuissant à la tragédie de la Palestine et de ses enfants.
    Merci pour cet article frère Tariq, que Dieu vous protège et vous agrée de ses bienfaits. Salam.

  4. Super!!!la mode aujourd’hui c’est la lutte contre le terrorisme.Pour avoir visage humain ,etre intellectuel ,dialoguer avec l’autre.Tres bien;on lutte contre le terrorisme et en meme temps ce sont nous les musulmans les terroristes.OK nos freres ont tort de semer la terreur,on doit les condamner devant les autres pour etre « universel »,homme de paix de liberté etc.Mais nos freres et soeurs sont bafoués,opprimés ,ridiculés !tant pis c’est de leur faute;ils n’avaient qu’à ne pas poser des bombes.Le terrorisme reflete un mal mais on essaye pas d’enrayer les causes du terrorisme;on les condamne.On ne traite le probleme que superficiellement:comment trouver une solution?Une autre mode consiste à etre ouvert aux autres aux non musulmans.Super on va dialoguer ,on va s’unir aux autres.Mais on reste différend des autres.On n’est pas tout à fait avec nos freres les terroristes on est pas tout à fait avec les autres non plus;On ne partage pas une meme foi.Un sacré equilibre qu’il faut.Et parlant de sacré;on ne saura jamais etre plus universaliste que Dieu lui meme.Les USA veulent diriger le monde selon leurs critères,ils se croient superieurs pour imposer un certain ordre.Non je ne suis pas d’accord.A ce niveau il faut rester vigilant;au risque de nos faire jouer un jeu qui n’est pas le notre et là je m’adresse à nos intellectuels.Je suis plus qu’écoeurée de cette opération de seduction qui consiste pour certains à caresser les nons musulmans dans le sens du poil.Et meme s’ils arrivait qu’ils soient parmis les gens du paradis,ils seront tres peu nombreux.Et ils le savent.Alors stop un peu les intello avec la paix l’universalisme ,l’égalité et autres conceptes flous.C’est Dieu seul qui peut donner la foi et si Dieu ne le veut pas tous vos bons discours et arguments et logiques n’y feront rien.L’autre mode c’est de vendre son frere avec l’etranger pour s’assurer les faveurs de ce dernier.Cette mode est surtout répandue dans la politique.Les irakiens ont attendu les americains pour se libérer!Ca ça fait mal.On en voyait à la télé qui exultait de joie face à l’intervention americaine. Les USA ne seront jamais les alliés des Irakiens mais en plus un irakien a trahi un autre irakien.Et la c’est vache!Un jour ou l’atre l’etranger repartira chez lui .mais moi comment est ce que je resterai face à mon frere?!assalam aleykoum!!

    • merci pour ton intervention

      je te rejoins hélas et sache que le désespoir qui habite ton cœur est partagé par nombre de frères et sœurs impuissants face à l’ampleur de l’ignominie ambiante.

      As-salam aleykoum

  5. Et la question que nous pouvons nous poser est qu’est qu’un intellectuel aujourd ‘hui ? Prenons le cas de Rachid Benzine, le géant débonnaire de Trappes. Ce qui est étonnant c est qe son parcours professionnel, universitaire et personnel reste flou … Pas la peine de se référerer à son livre  » nous avons tant de chose à nous dire »… Il est bien gentil mais il y développe plus un proselytisme qu une biographie quelque peu » clichée »… Personnellement, ca me fait plutot sourire parce que je trouve cela pathétique.
    Par ailleurs et par le biais d un constat ce jeune chercheur se présente comme un « chercheur en herméneutique coranique » (cf conférence donnée à L IMA le 26 mai 2005 suite à une remise en cause de son statut… en effet depuis le début Rachid Benzine n’a pas hésité lors de précédentes conférences à se présenter comme titulaire d’un doctorat en économie (archi faux selon les archives des thèses de Nanterre), comme ancien élève de Science Po (archi faux, il n ‘a jamais été inscrit) et comme « professeur d’économie » à l’université de Nanterre… (il a donné quelques T.D.) … sans citer les autres supercheries. Peut on faire confiance à un « intellectuel » qui dénie le principe même de la conscience humaine, à savoir l’intégrité ? Pour ma part, je me demande quel est le parcours universitaire de R. Benzine, comment peut on passer de l’économie … et entamer une thèse en herméneutique coranique sans avoir au préalable fait « les études » nécessaires. Si l on suit sa logique, alors un ingénieur en télécommunication pourra s’inscrire dans cette même thèse et venir faire la leçon à des élèves qui ont poursuivit des études islamiques ? L’islam n ‘est pas un sujet « bateau », même doté d’une certaine éloquence, un jeune chercheur complètement débutant ne peut prétendre avoir le niveau et les capacités d’un savant qui a suivi le parcours traditionnel sans omettre les années d’expériences.

    En somme, je dénonce la malhonnêteté de Rachid Benzine, c est un imposteur. Et les informations citées ci-dessus on toutes étaint vérifiées. Très soucieux de son image et suite aux questions « ouvertes » dont il a été l objet, Rachid Benzine a préféré faire la sourde oreille et tirer un profil bas, puisque désormais il se présente uniquement comme chercheur. Mais la question que je me pose : comment peut il dire que Mohammed Arkoun est son directeur de thèse alors qu il est professeur émérite ?
    Comment peut il s incrire en thèse « Religions, sociétés et acculturations de l’Université Lyon II » alors qu il est titulaire d un DEA en Economie ?
    Prépare t il réellement une thèse ou tout simplement un livre — avec tout une stratégie markéting ?
    Son histoire est flou !!! et je dirai même bizarre. C est moche d agir comme ca, surtout que de véritable chercheur évolue sans user de supercherie et d’abus de confiance comme il le fait.

    • Que l on se pose la question sur les références académiques de Mr Ramadan et pourquoi pas celle de Rachid Benzine ?

      Ceux-ci est une réponse au commentaire que j’ai lu précédemment.

      En surfant sur le net, voila ce que nous trouvons d’un premier coup d’oeil !

      Rachid Benzine est maître de conférences en sciences économiques à l’université de Paris X (Nanterre). source : oumma.com

      Rachid Benzine est diplômé de l’école des Sciences Humaines : sources – son livre

      Rachid Benzine est docteur en économie, politologue, ex-animateur à Matin Bonheur (France2)et professeur à Nanterre Paris X source – femme du Maroc mars 2003

      Diplomé en science politique et en sciences économiques, il est poursuit actuellement des recherches en hérméneutique coranique contemporaine. Directeur de la collection « L’islam des lumières » chez Albin Michel, cet ancien champion de France de Thaï Boxing a longtemps travaillé dans le milieu associatif des banlieues.
      Source – journalhebdo.com

      – J’oubliais, il prétend également être diplômé de Science Po Paris… On a beau chercher… pas d’inscription ?! donc… en auditeur libre lesieur Benzine ? Quelle honte !!! Tant de mensonge !!!

      – Quelles écoles, quelles options et surtoute quel doctorat a préparé R Benzine !!! Jusqu’à présent il n’y a aucune information qui soit satisfaisante. Pire, sont parcours est faux !!! On devrait lui faire un procès pour abus de confiance !!!

    • Après avoir lu ces messages, j’ai trouvé le C.V. de Rachid Benzine … Si cela peut éclairé certains concernant cette polémique qui l’accuse d’utiliser de manière fallacieuse des titres universitaires.

      Rachid Benzine CV (in Arabic)

      رشيد بن زين: عناصر من سيرة حياة

      ولد رشيد بن زين قبل 35 سنة في القنيطرة بالمغرب. وكانت عائلته قد هاجرت إلى فرنسا، وهو يعيش في إحدى ضواحي باريس منذ سن السابعة.

      حائز على شهادة التمكن [الميتريز] في الاقتصاد وعلى دبلوم في العلوم السياسية من باريس. درّس العلوم الاقتصادية لسنوات عديدة في مدارس ثانوية في منطقة باريس وكذلك في جامعة نانتير.

      استهوته العلوم الإنسانية وشغف بها وبالواقعة الدينية كثيراً، معتمداً في ذلك على ثراء موروثه الروحي العائلي؛ وقد اهتم منذ وقت مبكر بالتحليل المقارن للأديان وبالمساعي التفسيرية. وفي عام 1977 أصدر كتاباً يحمل صوتين مع الكاهن الكاثوليكي « كريستيان دولورم » بعنوان: « لدينا أشياء كثيرة لكي نرويها لبعضنا البعض.. » [دار النشر « البان – ميشيل »، باريس]. ومنذ ذلك الحين اهتم بالأبحاث التي يقوم بها أساتذة جهابذة العالم الإسلامي والتي تذهب باتجاه المقتربات الفكرية الجديدة للظاهرة الإسلامية وللنصوص المؤسسة للإسلام. وقاده ذلك إلى نشر كتاب آخر عام 2004 بعنوان « مفكرو الإسلام الجدد » [دار النشر « ألبان – ميشيل]، في الوقت نفسه الذي كان يعد أطروحة مكرسة للباكستاني فيروز رحمن وللمصري نصر حامد أبو زيد.

      على صعيد آخر، كان لرشيد بن زين نشاط واسع في عالم الجمعيات الأهلية. فقد قاد في عام 1998 عملية « المدن – كرة القدم » التي أتاحت المجال لآلاف عديدة من شبان المدن الفرنسية الانضمام إلى كأس العالم في كرة القدم. وقام أيضاً بتنشيط برامج تلفزيونية في قناة « فرنسا 2 » [« ابتسامات الضواحي »] والقناة الخامسة [« كاميرا الخربشات » / أو كتابات على

    • bonjour
      je suis du Maroc et j’ai vu une émission transmise par TV5 sur les critiques sur l’Islam. Y assitaient Rachid Benzine et d’autres personnes dont l’Imam de la mosquée de Paris je crois mon -jolie et qui disait que les gens le regardais dans la rue , qu’il était choqué par ces regards. C’est normal avec sa barbe et son accoutrement (je me demande où ces musulmans sont allés chercher ce déguisement qui retient les regards ,même de nous les musulmans. A moi qui le regardait il m’a fait peur….
      musulmane tolérante sans déguisement.

  6. La sécularisation de l’islam dans notre société, suivie de la profusion des discours et des informations concernant le monde musulman nous amène à nous interroger sur la place de l’intellectuel et plus précisément celui de l’intellectuel musulman dans notre société. Comment se positionne cet intellectuel dans le champ de l’intelligentsia ?

    Déjà en 1985, l’islamologue Olivier Roy, mettait en relief l’attitude de l’intellectuel face à l’actualité, le chercheur ne peut être que le traducteur ou le médiateur expliquant une situation complexe. Cependant, face au spectaculaire, la simplification et la réaction trop brutale sont tentantes. Même l’institution universitaire s’est profondément modifiée en fonction de ces réalités, les thèses dit-il, se raccourcissent et sont moins suivies par les patrons. Publier et participer à des colloques ou à des émissions est devenu plus important que d’avoir tel ou tel poste d’enseignant. D’où une controverse : le chercheur ne choisit-il pas désormais son sujet non seulement par rapport à l’exploitation médiatique qui peut en être faite ? Explicitement visés sont ceux qui travaillent sur le monde musulman… N’y a t-il pas précisément contradiction entre le monde d’exposition des médias et celui de la recherche ? Entre l’événement et la structure, la description et l’analyse.

    Ce que nous constatons, c’est qu’il existe des nouveaux penseurs qui abordent la thématique religieuse avec des références universitaires souvent fallacieuses. Il serait question finalement de nous interroger non pas sur le discours mais plutôt sur la légitimité de ces penseurs dans la cité. Doit on accepter des « universitaires » qui ne sont pas spécialistes de la question religieuse à prendre la parole aux côtés de grands islamologues. Doit on accepter de nous laisser guider par des novices opportunistes épris de notoriété à nos dépends ?

    Doit on accepter la présence de ces racoleurs, colporteurs d’idées, des fantoches professionnels du mensonge dans nos universités et nos salles de conférences ?

    Parce qu’il s’agit dans ce contexte de ne pas faire la langue de bois mais plutôt de réclamer la morale, l’éthique et surtout le respect vis-à-vis du public et des intellectuels.

    Prenons le cas de Rachid Benzine, auteur du livre « Les nouveaux penseurs de l’islam », son parcours universitaire reste flou d’autant plus qu’il parait étonnant de passer de l’économie à la profession d’islamologue. A bien chercher, on découvre dans la presse que cet homme s’auto proclame « intellectuel », « islamologue », « professeur d’économie » et « maître de conférence en économie ».

    Il serait titulaire d’un doctorat en Economie et de Science Politique, diplômé de Science Po et enseignant à l’université de Nanterre – Paris X.

    Il prépare semble t-il sous la direction de Mohammed Arkoun (professeur émérite) une thèse en herméneutique coranique à Lyon II.

    A lire tous ses diplômes on ne peut qu’applaudir la brillante réussite de Monsieur Benzine néanmoins des flous persistent. Si Monsieur Benzine est docteur en économie, quel est son sujet de thèse et donc sa spécialité (l’université ?) ? Si monsieur Benzine est diplômé de Science Po, quel diplôme a-t-il obtenu ? Si Monsieur Benzine est aujourd’hui inscrit en doctorat à l’université de Lyon II, est il devenu possible de s’inscrire dans un cursus d’étude théologique avec pour spécialité l’économie ? Donc est ce une thèse ou plutôt un livre que prépare monsieur Benzine, si c’est le cas, sa stratégie marketing est remarquable.

    Si Monsieur Benzine fait des conférences sur la relecture du Coran, c’est qu’il doit avoir fait au préalable des études dans ce sens, lesquelles ? Et peut on s’atteler à l’étude du Coran sans avoir une solide connaissance de l’arabe ?

    Toutes ces questions ne sont pas contre monsieur Benzine, il s’agit davantage d’analyser ce vers quoi tend aujourd’hui le rôle, la place, l’intérêt mais surtout la définition que la société donne à l’intellectuel et par conséquent les « connaissances » qu’elle introduit dans le milieu universitaire.

    Cf : Journal Hebdo, Telquel, Femme du Maroc (mars 2004) etc…

    • Bonjour,

      Tarek Ramadan est jaloux car incapable d’en faire autant que les nouveaux intellectuels. Viens te battre Tarek Ramadan sur le terrain des idées et non pas sur le terrain de la lâcheté. Démontre Tarek Ramadan que les arabes sont capables de s’unir ensemble pour mieux avancer.
      Mr Tarek Ramadan, donnez l’exemple du respect, donnez une bonne image des arabes, des musulmans,et de l’islam.

    • salam tous le monde,

      En reponse au message precedent, ou il est dit vient te battre, vous vous croyez ou sur un ring ou quoi? j ai l impression que c est la bétise qui vous tient par la barbichette.

  7. « Si tu monte d’une marche je vais la détruire », C’est la compétition pure entre les arabes et c’est normal, au lieu de faire mieux on fait qu’enfoncer les autres au fond. Normal ton attitude Monsieur Ramadane, La jalousie te poussent à chercher dans le passé des gens qui ont brillé par leur savoir. Tu ne veux pas partager le discours religieux en Europe ? Ou bien on peut conclure que c’est un état psychique à cause des caméras qui t’ont boudé. Mon cher Ramadane, j’avais une grande estime à vos travaux et vos articles jusqu’à ce que je lise ton article critique brulant sur Rachid benzine. T’as épuisé ton ancre sur son passé et son CV sans dire un mot sur ses travaux. Qu’est ce qui compte le plus ? ses travaux publiés ou bien ses diplômes?. Je te comprends, t’as passé beaucoup de temps en France ou l’obsession des diplômes est de mise. Il ne faut pas réagir de tel sorte si on constate que les medias sont orienté ver un autre. Au lieu de détruire la marche de Benzine essaie de monter deux marches, tu seras plus crédible

  8. Le directeur des Renseignements Généraux, Bruno Laffargue, s’est plaint auprès de sa hiérarchie des méthodes jugées « non journalistiques » (enquêtes à charge) de Mohamed Sifaoui. Voyant que même les autres journalistes commencent à douter de lui, Sifaoui a fini par revendiquer sa « subjectivité ». Comme il le disait lui-même : « j’ai droit à ma « subjectivité » ! Compte tenu du degré de provocation de ce journaliste, et sa façon outrageusement accusatrice, sans preuve, de nombreux responsables, place Bauveau, ont réclamé le retrait de sa protection policière, et gueulent surtout contre ses méthodes, qu’ils jugent indignes et à mille lieux de toute déontologie journalistique. Attaché à sa protection policière (pour son image, car aucune menace ne pèse sur lui aujourd’hui, à part les deux mails qui lui ont été envoyés il y a qqs années), Mohamed Sifaoui a écrit à Sarkozy pour se plaindre. Une lettre absolument comique et pitoyable à lire sur son blog si vous avez le coeur solide. Notez que contrairement à Robert Redeker, personne, dans le milieu intellectuel, n’a encore levé le petit doigt pour le soutenir. Ce qui en dit long sur le réveil, tardif, mais un réveil quand meme, des journalistes sur ce grand malade mégalomane.

  9. La peur coupe à toute discussion. M Finkelkraut semble s’être laissé happer par les faits divers hexagonaux (dont surtout : propos méprisants voir haineux de certains jeunes désireux de trouver une cause à défendre pour se sentir vivre : syndrome du va-t’en-guerre recruté par le premier bon orateur. Nous pouvons le comprendre. Ce qui s’est passé durant la 2nde guerre mondiale nous oblige à rester vigilants. Toutefois, ce passé ressurgit avec violence et agite l’esprit au risque de ne plus parvenir à analyser posément, intellectuellement une situation.
    Personnage médiatique, son angoisse nuit au débat et le ferme.
    Que Dieu nous guide vers davantage d’écoute mutuelle.
    Salam

  10. Les juifs sont sémites. les arabes sont sémites = les arabes ne sont pas antisémites.Personnellement, je ne me sens pas du tout concerné quand on parle d’anti-sémitisme.Quand on prononce « anti-émitisme », ce sont les Européens, plus que les autres, qui devront en rougir et esquiver ce propos.Car ce sont eux, leur ancetres au moin, qui ont commis l’Haulocoste. Je ne sais pas par quel miracle, les Européens, et plus précisement les Français, ont réussi à nous mettre dans le défensif,nous les arabes, en nous accusant (par ces meme qui ont commis le crime) d’antisémite! D’autre part, je suis sidéré par la position de certains arabes qui nient l’Haulocoste.Je n’ai jamais vu des gens qui agissent contre leur interet de la sorte.Quel interet tirerait un arabe à nier un crime commis par des Européen contre les Juif?! Aucun. Au contraire: c’est nous maintenant qui sont accusés. Maintenant, meme l’allemagne peut accuser un arabe d’etre anti-sémite. Hallucinant!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici