Les défis de la recherche et de l’enseignement des Etudes islamiques dans l’actuel climat politique

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L’intérêt pour les Etudes islamiques s’est considérablement accru ces dernières années mais malheureusement pas toujours pour les bonnes raisons. On connaissait déjà les études multiples qui avaient fleuri à la fin du XIXème et au début du XXème siècle quand les Empires coloniaux (plus spécifiquement la Grande Bretagne et la France) cherchaient à comprendre les références religieuses et les motivations pratiques des peuples colonisés. La recherche répondait alors à des besoins précis : appréhender les valeurs et les pratiques des nouveaux administrés moins dans un souci de connaissance de l’autre (ce fut rare) que par la volonté de maîtriser les outils qui pouvaient soit permettre une meilleure gestion des affaires coloniales, soit accompagner « l’entreprise de civilisation », soit enfin pour rendre possible l’instrumentalisation de ces connaissances – ou de certains savants (ulamâ’) – dans le but d’asseoir un pouvoir légitimé par le religieux ou certains représentants religieux. Rares furent les études orientalistes dénuées de projections politiques : pendant des décennies, on a assisté à des études et à des recherches « intéressées » sur la question de l’islam. C’est d’ailleurs, politiquement, une tendance compréhensible et naturelle.

  

Aujourd’hui, la promotion des  « Etudes Islamiques » semble tout autant « intéressée » mais avec des données à la fois plus directement palpables et qui interagissent de façon complexe et globale. Les sociétés occidentales sont traversées par trois phénomènes internes qui ont réveillé l’attention et poussé à multiplier les recherches sur l’islam : la visibilité accrue des nouvelles générations de musulmans désormais occidentaux, les flux migratoires qui ne sont pas destinés à s’estomper mais au contraire à s’accroître et enfin le terrorisme qui menace indistinctement toutes les sociétés d’Occident et d’Orient. On peut ajouter à ces phénomènes domestiques, les réalités de la scène internationale avec la centralité du conflit israélo-palestinien, les guerres en Afghanistan et en Irak, la question turque en Europe et l’omniprésence de la rhétorique binaire autour du conflit (voire de l’alliance possible) des civilisations. Dans tous ces cas de figures, les Etudes islamiques sont directement ou indirectement impliquées : on cherche à comprendre, prévenir, se protéger, maîtriser voire combattre quand il s’agit de l’islamisme violent. Ainsi les sociologues, les politologues, les experts en terrorisme produisent des quantités vertigineuses de recherches sur l’islam, les musulmans, l’identité, l’immigration, l’islamisme, la radicalisation, la violence, le terrorisme, etc. parfois commandées par des cabinets gouvernementaux parfois par des grandes entreprises : ce sont ces sujets qui « intéressent », ce sont ces sujets qui aujourd’hui reçoivent des subventions de plusieurs millions de dollars. Aujourd’hui, comme hier, la recherche est naturellement « intéressée ».

  

La première difficulté qui émerge au cœur de cet engouement très orienté vis-à-vis des Etudes islamiques, et qui apparaît comme un défi central, est en fait la réduction de plusieurs siècles d’héritage légal (fiqh), d’études sur le divin (‘aqîda), de développements philosophiques (kalâm), de pensée mystique (sûfî) et d’élaboration sociale et politique (siyâsa shar’iyya) à de simples études contemporaines sur des idéologies politiques, les migrations ou les mouvements sociaux. Les « nouveaux spécialistes de l’islam » depuis trente ans sont les sociologues et les politologues  auxquels il faut rajouter, depuis six ans, les experts en terrorisme. L’étude de la pensée religieuse proprement dite – de la théologie – de ses fondements, de ses spécialisations, de ses évolutions est secondaire, voire totalement absente. Au-delà de l’intérêt nourri par le conflit irakien, on s’intéresse peu à la richesse des traditions sunnite et shiite, à leurs relations millénaires et à leur univers théologique et juridique respectif. Les Etudes islamiques semblent étonnamment avoir déserté les chaires académiques qui devaient leur être d’abord naturellement attribuées autour de la théologie, de la philosophie et de l’Histoire de la pensée. Il est de bon ton aujourd’hui de citer le philosophe rationaliste Averroès pour montrer combien l’on reconnaît à l’islam « quelque chose » ou « quelqu’un » qui s’approche de la philosophie occidentale : l’omniprésence d‘Averroès dans les discours académiques politiquement corrects n’est en fait que la révélation, en négatif, de l’absence de connaissance des grandeurs théologiennes et penseurs musulmans à travers l’Histoire. Il est impératif que les universités d’Occident se réconcilient avec une connaissance des civilisations et des cultures, et notamment de l’islam (mais on pourrait en dire de même concernant l’Inde et la Chine) qui ne soit pas uniquement motivée par des agendas idéologiques ou des peurs collectives. Il s’agit ici d’une décision politique majeure et c’est un défi qu’il convient de ne pas minimiser.

 
 

L’étude des différents domaines scientifiques relatifs à l’enseignement de la pensée islamique, de son héritage comme de son expression contemporaine, requiert une approche holistique qui établisse, en amont, les champs prioritaires du savoir. L’obsession de la lutte contre « la radicalisation et le terrorisme » donne aux Etudes islamiques contemporaines une image de territoires académiques assiégés par des considérations politiques et économiques dangereusement utilitaristes. Or si l’on est sérieux quant au respect de la diversité des civilisations, à leur dialogue impératif et à la promotion des valeurs communes, il est urgent de repenser le contenu des enseignements. L’intégration du fait religieux, de la théologie et de ses savants (ulamâ’), un enseignement du fiqh (droit et jurisprudence) et des fuqahâ’ (juristes) en même tant qu’une approche historique et critique de l’histoire de la pensée islamique avec ses philosophes et ses courants sont des disciplines qui font cruellement défaut aujourd’hui. On doit aussi se poser la question des professeurs et des enseignants proprement dits : alors que l’on a admis que des enseignants juifs, chrétiens, hindous ou bouddhistes (même quand elles/ils sont pratiquants) pouvaient avoir une approche objective de leur objet d’étude, tout se passe comme si cela n’était pas vraiment possible dans le cas des enseignants musulmans qui sont soit sujets à caution quant à leur objectivité soit dont on attend qu’elles/ils ne pratiquent pas (voire qu’elles/ils soient des « ex-musulmans ») ou défendent des thèses perçues par l’Occident comme « pro-occidentales ». Une étude statistique – même informelle – du profil des professeurs des Etudes islamiques à travers les sociétés occidentales confirmerait cette tendance quant à l’engagement des enseignants. Sous prétexte d’objectivité (qui est bien sûr une exigence première dans le champ académique et vis-à-vis de laquelle il ne faut accepter aucun compromis), on en est venu à déterminer un enseignement essentiellement « exogène », de l’extérieur,  et cela est forcément problématique si l’on cherche à comprendre l’univers de référence islamique à la fois « objectivement » et « de l’intérieur ».

 
 

Le troisième défi consiste à réussir à opérer une distance entre les pressions de l’actualité et l’étude objective de la pensée islamique contemporaine. La violence, le terrorisme et l’attente répétée de la dénonciation du terrorisme par les « autorités islamiques » nous empêchent souvent de considérer que nous sommes en face d’un univers en effervescence intellectuelle et qui produit du Maroc à l’Indonésie, des Etats-Unis à l’Australie en passant par l’Europe et la Turquie, des réflexions critiques neuves, intéressantes, audacieuses et non pas seulement par les penseurs,  femmes ou hommes, connus ou reconnus par l’Occident. Au-delà des déclarations médiatiques de certaines figures publiques sur la modernité, la rationalité, les femmes,  la sharî’a et la violence, il existe des courants de fond, des évolutions profondes et lentes, qui opèrent – de l’intérieur – dans toutes les sociétés et les communautés islamiques du monde. Loin de la précipitation, loin des discours populistes et idéologiques, l’univers académique a le devoir de prendre au sérieux ces évolutions, de les étudier et d’en présenter objectivement les contours et les enjeux. L’étude sérieuse de la production intellectuelle (et donc une connaissance minimale de la langue : arabe, urdu ou autres), des profils des actrices et des acteurs, des évolutions et des tensions entre les générations par la mise en perspective historique des données ; tout cela doit constituer une partie du contenu des Etudes islamiques contemporaines. C’est armé de ce savoir que des approches en théologie ou sociologie comparées prennent sens et permettent d’établir des correspondances autrement plus sérieuses que celles dangereuses et simplistes, fondées sur le fait que l’islam, vivant encore son Moyen-âge puisqu’il est en 1428,  doit évoluer, vivre son aggiornamento et rejoindre l’Occident dans la modernité. Avec un tel dispositif intellectuel a priori, l’étude d’une religion ou d’une civilisation n’est ni académique ni objective mais sert à nourrir des idéologies, entretenir des dominations ou à conforter des arrogances.

  

Dans les discours communs comme à l’intérieur de la sphère académique, on a distingué l’islam et les musulmans de l’islam politique, de l’islamisme et des islamistes. Cette première distinction est fondamentale pour tout développement sérieux des Etudes islamiques contemporaines. Ici encore, cependant, nous avons besoin d’une sérieuse reconsidération critique des enseignements offerts dans beaucoup de nos universités. La profondeur historique (conséquence directe de la rupture avec l’héritage classique dont nous parlions plus haut) est négligée et tout se passe comme si l’ « islam politique » avait vu le jour durant la seconde moitié du XXème siècle. Au mieux cherchera-t-on dans l’héritage classique des penseurs que certains islamistes contemporains citent, sans même prendre le temps d’étudier ce que ces penseurs ont vraiment dit et non ce que leur ont fait dire leurs interprètes contemporains. On octroie ainsi, à certains groupes violents, une autorité interprétative a posteriori, qui n’est fondée que sur une négligence (ou une ignorance) a priori, et que d’ailleurs les sociétés musulmanes ne leur ont jamais reconnue. La figure emblématique de ce traitement est bien sûr Ibn Taymiyya qui serait le penseur de tous les extrémismes : une telle réduction est non seulement coupable mais elle est révélatrice d’un transfert d’autorité et de perspective. Les discours et les actions des islamistes violents contemporains sont les fenêtres à travers lesquelles l’héritage islamique et les savants islamiques sont relus et évalués : cette démarche n’est ni sérieuse ni académique pourtant elle est récurrente dans les travaux de recherche.

 

On doit aussi insister sur les mises en perspective historique, les différentes tendances de l’islam politique (de mouvements proches de la théologie de la libération à des mouvements littéralistes ou violents en passant par des mouvements légalistes et partisans de la démocratie : de façon similaire aux tendances politiques chrétiennes ou juives d’ailleurs) ; de même que l’évolution interne de ces mouvements (en Egypte, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Turquie, en Indonésie, etc.). Les Etudes islamiques contemporaines font face à ce défi majeur d’avoir à réconcilier les étudiants qui s’y intéressent  avec un univers de complexité stratifié et multidimensionnel. La connaissance de la langue, des cultures, des mémoires et des histoires, des dynamiques et des évolutions sont autant de paramètres quand on étudie l’autre pour ce qu’il est et non seulement parce qu’il représente une menace objective, démographique, culturelle ou politique. C’est cela dont les citoyens responsables ont besoin et c’est ce à quoi les universités doivent s’intéresser en priorité pour leur donner les outils du savoir et la compétence dans l’action sociale, économique, médiatique ou politique.

 

 

Les défis sont nombreux. On perçoit ici et là des signes de changement et des évolutions grâce à deux phénomènes concomitants : de plus en plus d’Occidentaux musulmans s’engagent dans des Etudes islamiques et y apportent leurs connaissances et leurs sensibilités – de l’intérieur – et, dans le même temps, des professeurs et des enseignants cherchent de plus en plus à questionner les anciens paradigmes, à multiplier les angles d’étude pour procéder à un travail d’objectivation du sujet « islam » plus cohérent, plus complet et, somme toute, plus académique. Mais nous sommes encore loin du compte et les défis sont multiples et complexes. Nous l’avons dit, il s’agit d’une question hautement politique et politisée : l’investissement de fonds publics ou privés dans la recherche et l’enseignement répond à des agendas qui ne sont pas toujours très « académiques » et cela explique les approches idéologiques et très utilitaristes de notre époque. Au demeurant, le plus grand défi – en amont – est peut-être de faire comprendre aux politiques comme aux donateurs que l’investissement à long terme dans des Etudes islamiques sérieuses, au cursus complet – de la théologie à la philosophie en passant par les sciences sociales et politiques – et en prise avec les dynamiques contemporaines internes est, en fait, impératif pour préserver les intérêts des démocraties dans le futur. Les calculs politiciens à court terme sont dangereux au sein de l’université (comme ailleurs) : seuls des investissements dans la recherche fondamentale et le respect des principes scientifiques et d’objectivation quant à l’objet d’étude permettront aux étudiants de relever les défis de la mondialisation et des sociétés plurielles de demain. Les Etudes islamiques, exactement pour les raisons que nous connaissons et le climat politique actuel, ont un besoin impératif d’être considérées avec sérieux et compétences et c’est aux politiques autant qu’aux responsables d’Université, aux professeurs et aux étudiants d’avoir le courage de le dire et de s’engager pleinement à reconsidérer de façon critique et constructive ce que nos institutions proposent aujourd’hui.

 

 

 

 

 

Publié en anglais dans la revue Academic Matters (Canada)

42 Commentaires

  1. I think you are rigth.Mainly there

    was/are political interest.

    I have a question. I’m just trying to

    know “something” about the people who

    lives, now, close to me.

    I would like to know what are the main

    differences among « les quatre écoles

    juridiques sunnites : Hanafites,

    Hanbalites, Malikites and Shafi’ites »

    Will you please tell me about that?

    You can answer me in french if you

    like. Thank you.

    C.C.

  2. j’ai pu remarquer dans une fac de Toulouse quel engouement suscitaient les etudes islamiques.il y ‘avait la des personnes de differents horizons motives principalement par l’apprentissage de la langue arabe et la civilisation de l’Islam.je reste neanmoins sceptique quant a l’avenir non interesse « des etudes islamiques »car c’est parceque cette question est tres politisee que l’on trouvera toujours une pseudo figure morale pour crier au loup.j’ai le sentiment que la France est entree dans une ere de « l’instinctif »,le repli sur soi est patent et cela commence par les plus hautes spheres de l’etat qui ne reculent devant aucune idiotie pour agiter le drapeau de la peur sur une population qui a du mal a se sortir de ces propres prejuges et qui se voit la au contraire confortee dans leur mefiance vis a vis de « l’autre ».

  3. « responsables d’Université, aux professeurs et aux étudiants d’avoir le courage de le dire et de s’engager pleinement à reconsidérer de façon critique et constructive ce que nos institutions proposent aujourd’hui. »

    Cher frère, vous avez parlé, notamment, de ces chercheurs qui sont écoutés par les institutions en fonction de leurs opinions (au sens philosophique du terme). Et vous avez parlé aussi des financements de la recherche…Eh bien, tout est là, je pense, l’un ne va pas sans l’autre, croyez moi, surtout en France dans le domaine des sciences sociales.
    Très peu de financements, donc les chercheurs des honneurs (au sens d’Aristote, Spinoza et surtout Nietszche)sont prioritaires!…là est le problème à mon avis. Eh oui! pas de financement sans contrepartie, don contre don!

    Cher frère, vous n’ignorez certainement pas ce phénomène puisque vous avez vécu dans ce monde. Donc ne pensez vous pas qu’il faille d’abord parler d’ethique de la recherche, ou de déontologie de la recherche avant même d’inciter les universités à faire serieusement des études islamiques? Vous l’avez brièvement évoqué…

    Mouhib

  4. Je ne vois pas du tout de quelles évolutions vous voulez parler concernant le monde islamique en général. Vous citez l’Egypte au moment même où les frères musulmans revendiquent l’idée de rétablir le statut de dhimmi pour les coptes, vous nous faites miroiter des lumières de l’Islam qui sont parfaitement invisibles (en tous cas du point de vue des autorités religieuses et politiques). Et honnêtement, en tant qu’Occidental athée (Kafir haît dans toutes les mosquées un tant soit peu orthodoxes d’Europe), je commence à être fatigué de cet Islam constamment sur le devant de la scène, se plaignant de l’intolérances que lui-même pratique. Les musumans orthodoxes sont tout sauf des gens ouverts, vous en êtes d’ailleurs la preuve: alors que l’Europe pour reconstruire son identité à besoins de nouveaux synchrétismes (Le fameux concept de « Transculturation »), vous défendez un absolu hermétisme de l’Islam qui ne devrait en rien s’inspirer ou se nourrir des autres religions. Soit, vous êtes fondamentaliste, vous défendez une identité imaculée de l’Islam, cependant vous vous étonnez que de l’autre côté, en Occident, les nâtifs chrétiens commencent eux aussi à verser dans l’identitarisme. Mais là vous évoquerez immédiatement le racisme et l’islamophobie, selon une réthorique parfaitement huilée. Mais sachez que vous ne pouvez nier aux uns ce que vous défendez pour les autres. Quelle ouverture dans l’UOIF noyautée par les Frères, ou dans conseil européen de la Fatwa qui réunit des gens qui souhaiterait que les musulmans se marient… avec des musulmans? Je ne perçoit aucune forme d’ouverture dans l’orthodoxie que vous professez. Vous ne me ferez jamais avaler l’idée que votre pensée, finalement toujours prise entre deux feu, n’est pas un source de replis communautaire et surtout personnelle: votre replis. Effectivement, je suis un de ces occidentaux incapables de comprendre quoi que ce soit, qui constate que vous êtes plus prompt à citer Al-Ghazali plutôt qu’Averroès dans vos discours de réforme, vous préférez celui qui, déçu par la philosophie, a fini par la condamner, contre celui qui a tenté de la défendre jusqu’au bout. Pourtant vous ne cessez de vous réclamer de la philosophie, mais votre foi musulmane orthodoxe domine tout le débat et ne tolère aucun écart. J’imagine qu’à vos yeux, même si vous ne cessez de le citer pour démontrer l’influence islamique dans l’Europe contemporaine, Avverroès lui-même reste trop « occidental » (voir juif puisque finalement c’est les philosophes juzifs qui s’en sont le plus inspiré)? Votre démarche ne fera rien avancer, elle contribuera à renforcer les identitarismes de tous les bords, vous profiterez de tous les mandats ouverts par cet engouement intéressé qui semble vous dégôuter… Vous avez une singulière manière de cracher dans la soupe…

    • Encore le/la fan de Fourest, ou peut-être Fourest elle-même.
      Au moins sur le site de Tariq on t’autorise l’expression, ce qui n’est pas le cas de ta copine (ou toi si tu es effectivement Fourest) qui elle revendique haut et fort cette liberté d’expression mais qui ne laisse pas de place au débats dans ses articles et désactive systématiquement l’espace commentaires… Ah oui elle a peur que de dangereux barbus en profitent pour y poster des bombes peut-être.

      Ce n’est que perdre son temps que de chercher à débattre avec des personnes comme toi d’une telle mauvaise foi (sans mauvais jeu de mots) et nourrit par tant de haine qu’elles en sont aveuglées.

      « Commencez à changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous » Gandhi

      « Colère et intolérance sont les ennemis d’une bonne compréhension. » Gandhi

    • Cela ne fait que confirmer ce que je disais,  » julie « .Quand à la colère, commencer par appliquer vos principes à vous même.

    • Votre intervention est empreinte de préjugés.

      Pourquoi seul les rationalistes de l’islam devraient représenter l’ensemble de l’islam.

      La référence à Al Ghazali n’est tout de même pas signe d’obscurantisme, mais signe de l’alliance de la foi et de la raison.

      Cette alliance, on la trouve chez les chrétiens. Pourquoi ce que l’on accepte sans difficulté lorsqu’il s’agit de religions « endogènes » ne peut-il être admis dès lors qu’il s’agit d’islam.

      Il faut regarder les choses en face aujourd’hui : l’islam est trop souvent considéré à travers les lunettes des préjugés véhiculés depuis des années et des années par les médias et certains hommes politiques.

      Nous avons la chance d’être dans un pays où l’on peut encore raisonner librement, si on le souhaite..

      Vous qui vous livrez ici à ces critiques, posez-vous la question: que connaissez-vous de l’oeuvre et de l’action de Tariq Ramadan à part ce que l’on vous en a dit, ce « on » étant en général très critique par rapport à lui…

      Vous avez ici-même, dans la rubrique articles ou dans la rubrique spiritualité, des textes et dans la rubrique conférences des documents sonores qui, si vous preniez le temps des les lire ou les écouter, pourraient vous amener à modifier votre jugement et au moins vous poser quelques questions sur les raisons d’une diabolisation..

      Mais lire et écouter suppose bonne foi…

      L’avez-vous? Je le souhaite. Mais vous avez toute liberté de rester ancré dans vos certitudes ou d’ouvrir la porte du questionnement.

      F

    • Pourquoi seul les rationalistes de l’islam devraient représenter l’ensemble de l’islam.

      Je vous retourne la question: pourquoi les salafistes, fussent-ils réformistes affichés, devraient à eux seuls représenter l’Islam alors qu’une grande majorité de musulmans ne pratique pas un Islam intégral, mais mêlent leur coryances et mode de vie islamique avec le mode de vie du pays d’accueil? Et pourquoi celà serait-il mal?

      La référence à Al Ghazali n’est tout de même pas signe d’obscurantisme, mais signe de l’alliance de la foi et de la raison.

      Je vous l’accorde, on ne peut pas opposer un Avveroes « progressiste » à un Al Ghazali « conservateur », celà reste simpliste. Cependant en lisant Tariq Ramadan, j’ai l’impression que l’on est pas encore arrivé au bout de la controverse sur le lien entre révélation et Philosophie qui a déchiré les deux hommes, et tariq Ramadan tient à une approche qui ne se reposerait que sur l’islam et rien que l’Islam, avec ses écoles de pensées, sans recours au rationalisme ni à la Philosophie. Chose qui me surprend alors même que lui-même se veut Philosophe. J’interroge ses démons, voilà tout.

      Pourquoi ce que l’on accepte sans difficulté lorsqu’il s’agit de religions « endogènes » ne peut-il être admis dès lors qu’il s’agit d’islam.

      Parce que aujourd’hui on constate que l’Islam radical se répand comme une trainée de poudre, qu’ils e politise à large échelle et qu’il se constitue en lobby pour incluencer la société, et parce que l’approche littéraliste domine largement aujourd’hui. On ne voit pas aujourd’hui à l’oeuvre un Islam de la raison, même si dans son histoire de grand penseurs musulmans ont ouverts des voies, aujourd’hui malheureusement enfouies et trop peu étudiées.

      aujourd’hui : l’islam est trop souvent considéré à travers les lunettes des préjugés véhiculés depuis des années

      Mais plus que les médias, certains musulmans entretiennent et nourissent ces préjugés par leurs discours et leurs comportements, ce qui nuit à l’ensemble de la communauté. Il faut savoir se regarder en face, et ne pas se contenter de s’en prendre aux médias et aux préjugés…

      Vous qui vous livrez ici à ces critiques, posez-vous la question : que connaissez-vous de l’oeuvre et de l’action de Tariq Ramadan à part ce que l’on vous en a dit

      Je suis un rationaliste, je crois à l’observation, je ne prends pas pour argent comptant tout ce que je lis. J’observe Tariq Ramadan depuis un certain temps, face à différents adversaires, je lis ses articles, j’écoute ses conférences. Je me laisse parfois séduire, parfois je reviens sur mes réserves, ma pensée n’est pas statique, elle évolue de jours en jours, et c’est en posant les bonnes questions que l’on obtient les bonnes répones.

      si vous preniez le temps des les lire ou les écouter, pourraient vous amener à modifier votre jugement et au moins vous poser quelques questions sur les raisons d’une diabolisation

      Mais j’écoute, j’écoute, j’observe, je lis, je débats…

    • Bonjour!

      vous confondez salafistes et réformistes salafis (et non pas salafis réformistes!). Ces derniers ancrent leur pensée dans le retour vers la pensée des trois premières générations de musulmans (les compagnons du Prophète, les successeurs des compagnons, les successeurs des successeurs), que l’on appelle les salafs. De la même façon pour la réforme protestante, on est revenu aux textes antérieurs.

      Ce retour aux sources n’a rien à voir avec le littéralisme salafi. les salafistes souhaiteraient vivre en suivant littéralement les prescriptions du Coran, comme si l’ensemble du texte (Coran et Sunna) devaient être appliqués sans tenir compte de l’évolution historique.

      Les réformistes retournent aux sources pour renouveler la pensée musulmane, et déduire des textes premiers les orientations qui permettent d’aborder la modernité. Les deux démarches sont radicalement opposées, et vous n’avez pas l’air de le savoir… je ne sais si ces rapides explications pourront vous pousser à aller plus loin.. et notamment à lire des ouvrages de TR (Aux sources du renouveau musulman par ex. pour comprendre le réformisme), et ne pas vous satisfaire des conférences et articles (ce qui est déjà un bonne source, mais éclatée au gré des circonstances)…

      Je ne pense pas que TR prétende représenter à lui seul l’islam…Il poursuit un chemin qui a sa logique et sa finalité, en fonction de sa foi et de son analyse, et on peut lui reconaître courage et cohérence.

      De quelqu’un qui pense sur la base de sa lecture des textes (Coran et Sunna),que l’on peut quitter la religion musulmane, que l’on est libre de ses choix religieux, comment peut-on penser qu’il puisse vouloir imposer ses vues? Mais qu’il veuille les présenter, et à partir de là nouer un dialogue, oui, certes.

      La grande majorité des musulmans est en effet en dehors de toutes ces réflexions, mais de tout temps, ce sont des penseurs marginaux qui ont ouvert les voies du futur et pas seulement en islam.

      Il n’y a rien de mal en effet à vivre en s’adaptant au mode de vie du pays d’accueil et vouloir proposer un regard renouvelé de la foi musulmane ne s’oppose pas à vouloir vivre au coeur de la société.. Si vous avez en effet assisté à des conférences de TR, vous aurez remarqué ses appels au partenariat dans des projets communs, de nature sociale notamment, avec des non musulmans…, des appels à ne pas rester entre soi…

      TR évidemment en tant que musulman enracine sa pensée dans ses références musulmanes, mais il appelle depuis des années à travailler aussi avec des spécialistes non musulmans des divers domaines de la connaissance.. Son ouvrage annoncé le confirmera et il sera très probablement fécond de le lire. S’il a en tout cas fait des études de philosophie à Genève, ce n’est certainement pas pour éviter la confrontation avec la philosophie! C’est un intellectuel musulman complètement bi-culturel, ce qui est rare en Europe, me semble-t-il…

      Ses démons sont ceux de quelqu’un qui place en premier la foi, sans nier, au contraire, la raison.. Cela semble logique de la part d’un croyant, et l’on trouvera cela chez les chrétiens tout autant.. On ne les soupçonnera pas pour autant de vouloir propager une pensée intégriste (sauf cas avérés, évidemment).

      Si vous lisez régulièrement les articles de ce site, écoutez des conférences, etc.. je suis étonnée que vous puissez penser que TR a quelque chose à voir avec l’islam radical et littéraliste…Les services de RG sont tous d’accord sur l’influence minime des salafistes et le nombre infime de ceux qui sont suceptibles d’aller vers le terrorisme (un millier environ sur les 4 à 5 millions de musulmans). Il existe des communautés fermés ci et là de littéralistes, mais hors de perspectives violentes (il existe d’autres communautés fermées, qui ne sont pas musulmanes et qui ne semblent poser problème à personne, comme les communautés chinoises ou d’Asie du Sud-Est). Pour quoi cette « panique » dès qu’il s’agit d’islam? Ne croyez-vous pas que la tournure du débat public y est pour quelque chose?

      Des lobbys, il y en a (l’UAM 93 par exemple, qui se revendique comme telle et organise un dîner annuel où se précipite toute la classe politique, comme elle le fait avec le diner du CRIF..), mais je n’en connais pas
      qui soient influencés et soutenus par TR…

      Sa pensée politique en particulier va à l’encontre de toute orientation de ce type…

      Je suis d’accord avec vous sur les préjugés entretenus par certains musulmans, que je suis en train de découvrir, qui me posent question. Les musulmans ont aussi à balayer devant leur porte, c’est certain, ce que ne cesse de dire TR, qui plaide contre tout repli, tout enfermement et remet en cause nombre de pratiques ou de préjugés pratiqués couramment (comme dans le domaine des droits des femmes par exemple)..

      Vous avez dans tous les cas raison de poser des questions…Il n’y a pas à être séduit, mais à comprendre, tout simplement. Votre démarche est à saluer et ce serait énorme si cette attitude était plus répandue.

      C’est ainsi que j’ai commencé, alors que comme tout un chacun, compte-tenu de la diabolisation (qui elle est bien le fait des médias et de la classe politique), j’avais une réserve par rapport à TR (mais de toute façon, la curiosité est un de mes défauts » préférés). J’estime que cet homme est une chance pour nos sociétés, une chance pour combattre tous les replis, et qu’il est irresponsable de tenter d’en faire un repoussoir, alors qu’au contraire c’est avec des personnalités comme lui que l’on peut aller dans le sens d’une convivance (hispanisme moins commun que « vivre ensemble » et assez joli).

      Cordialement

      F

      PS : On a le droit naturellement de critiquer TR, d’être en désaccord avec lui, mais pas à partir de présupposés dont la plupart ne résistent pas à l’information et à l’analyse. On a aussi le droit de regarder d’autres écoles de pensée. Et bien sûr, il n’est pas le seul musulman avec qui l’on puisse travailler.. Mais je ne crois pas qu’il ait posé une option pour un monopole!

    • Salam

      Une parole de Tariq Ramadan, qui va si bien à ce texte:

      une telle réduction est non seulement coupable mais elle est révélatrice d’un transfert d’autorité et de perspective

      Salam

    • Je dois vous avouer ne pas en avoir bien saisi tout le sens de votre commentaire, sinon qu’un relent d’islamophobie semble l’inspirer.

      Des fanatiques, il y en chez nous, comme il y en a dans d’autres religions. L’histoire fait que actuellement nos fanatiques sont plus visibles parce que plus médiatisés.

      Un évangéliste USA est aussi dangereux qu’un imam saoudien pour la paix des humains sur terre : mais l’évangéliste USA n’a pas la même résonance médiatique que l’imam!

      Votre commentaire est aussi intolérant que celui d’un imam borné de chez nous.

      Nous tenons deux discours différents et avons deux visions différentes du monde : nous pouvons vivre avec vous. La preuve, vous êtes reçu dans cet espace, nous lisons votre prose, nous réfléchissons et nous vous répondons avec sérénité. Je doute fort que vous puissiez en faire de même.

    • sinon qu’un relent d’islamophobie semble l’inspirer

      Quel est le lien entre l’islamophobie et mes questionnements au sujet de l’approche très spécifique de la réforme de l’Islam par Tariq Ramadan?

      Je doute fort que vous puissiez en faire de même.

      Qu’en savez-vous? Vous êtes autant que n’importe qui, et autant que moi, habité par des préjugés, et comme moi vous réagissez de manière émotionnelle à des arguments opposés aux vôtres, nous sommes donc fait de la même essence…

      Un évangéliste USA est aussi dangereux qu’un imam saoudien pour la paix des humains sur terre

      Je ne crois pas vraiment, bien que je ne porte pas du tout les évangélistes américains dans mon coeur, et que je les combat également sur des questions touchant aux la Sciences de la Vie, eux se contente d’évangéliser et n’applique pas la peine de mort contre des homosexuels et des apostats. Je vous concède qu’au sein des groupes antiavortements, certains ont aussi tué, mais celà reste exceptionnel là où l’Arabie Saoudite pratique la peine de mort contre des choix individuels de manière systématique. Il faut comparer ce qui est comparable. En Orient les chrétiens sont en train de disparaître, et n’ont que peu de droit, en occident l’Islam est en plein boum, surfant sur les manque de nouveaux repères, et la liberté religieuse est garantie. Il serait temps d’ouvrir un peu le yeux sur certaines réalités…

      nous lisons votre prose, nous réfléchissons et nous vous répondons avec sérénité.

      Mais j’en fais de même, vous savez, les voies de la connaissance et de la sagesse sont très variée: on peut être athée, rationaliste, darwiniste, mais aussi sensible aux autres et animé de compassion. Je suis tous les jours victime de préjugés pour ce que je suis, et un athée de mon genre ne ferait pas long feu dans un pays comme l’Iran ou l’Arabie Saoudite, et ça je l’ai bien en tête. Il est aisé après ça de m’accuser d’islamophobie, mais comment ne pas ressentir du rejet pour une religion qui prône le rejet contre le mécréant que je suis sensé être? Il y a dans toute religion une forme d’exclusion de celui qui n’adhère pas, moi je ne pratique pas ce genre de philosophie. Je suis un humaniste, c’est à dire que je place l’homme, ses réalisations et son bien être avant toute autre considération, je constate qu’il exioste des centaines de croyances différentes et je ne place pas une religion au-dessus des autres, ce que bien des croyants font en pensant qu’ainsi ils seront sauvés. Moi je n’attend aucune salvation, aucune récompense pour mes bons agissments, je m’intéresse à l’ici-bas et au maintenant, sans plus, et je considère que comme toute forme de vie je suis né et suis destiné à disparaître. Ce qui fait défaut à l’homme c’est d’avoir l’humilité de sa finitude quand la plupart du temps il court derrière des promesses d’éternités et ferme les yeux sur le Monde…

    • je voudrais repondre a ce commentaire de « voushadith? » vous etes athé c’est votre droit le plus legitime comme le mien d’etre musulman ma mere est francaise et athé pourtant c’est la femme que j’aime le plus au monde et vous dite que l’islam appel a tuer les « autres » absolument faux qu’est ce que vous connaisser de l’islam pour dire sa. Vous nous parler de se qui se passe en iran ou en arabie saoudite qui sont des dicatatures abominable que la majoritée des musulmans particulierement en france condamne… mais il n’y a pas plus sourd que ceux qui ne veulent pas entendre. Et encore une fois vous confonder les principes d’une religion et la pratique qu’en font les hommes ce qui n’a rien a voir.Sortez de vos prejugés de vos peurs et arretez de les entretenirs. Le dernier verset de la sourate « al kafiroun »109 dit « a vous votre relgion, et a moi la mienne » et cela montre la tolerence de l’islam vis a vis des autres croyances. Quand vous condamner la pratique des extremistes ou des etats islamistes la majorités des musulmans seront avec vous mais quand vous critiquez la religion en tant que telle la vous vous approchez de l’islmophobie….

    • vous etes athé c’est votre droit le plus legitime comme le mien d’etre musulman ma mere est francaise et athé pourtant c’est la femme que j’aime le plus au monde et vous dite que l’islam appel a tuer les « autres » absolument faux

      Je n’ai pas contesté le droit d’être musulman, et je suis heureux de voir que vous ne rejetez pas l’athésime par principe. Maintenant votre parcours personnel, aussi louable soit-il, ne reflète pas l’ensemble du problème…

      vous dite que l’islam appel a tuer les « autres » absolument faux qu’est ce que vous connaisser de l’islam pour dire sa

      Si Mr. Ramadan a lancé un moratoire, ce qui est un pas encourageant au demeurant, c’est bien que dans le Coran, les Hadites et la Suna on trouve des injonctions et des témoignage de l’action du prophète qui condamne à mort les femmes infidèles, les apostats, et les homosexuels. Bien sûr on trouve aussi dans le Coran des paroles de respecte et de tolérance, mais les deux aspects coexistent (les hagiographes du Prophète n’ont d’ailleurs jamais cherché à cacher la nature ambigue de certaines de ses actions), le nier est selon moi une forme de révisionnisme. Si l’on décide de mettre en application la Charia dans un pays qui l’autorise, celà veut dire que ces formes de violence seront appliquées. Maintenant Hanni Ramadan, dans sa défense des lois islamique, relativisait l’importance d’une règle comme la lapidation des adultères (je sais, c’est un classique) qui exige 4 témoins pour être appliquée, et qui serait de fait casiment inapliccable. Et bien imaginez simplement un groupe de 4 combattants de Dieu surprenant un couple d’adolescents en plein ébats, cachés, vous voyez, celà les condamne automatiquement. En fait, si vous voulez mettre en avant les apsects positifs de l’Islam, sa dimension tolérante, vous êtes pratiquement condamné à opérer une lecture sélective. Or opérer une telle lecture revient à mettre en doute la validité de certains passges du Coran, de la Sunna et des Hadites, ce qui, au dire de Mr. Ramadan lui-même, est intolérable pour un Croyant. Et d’ailleurs, pour avoir discuté avec de nombreux musulmans à travers la planète, effectivement, il est casiment impossible qu’un Croyant mette de côté ces précepts. Que faire alors?

      Et encore une fois vous confonder les principes d’une religion et la pratique qu’en font les hommes ce qui n’a rien a voir

      Mais encore une fois si on applique à la lettre les préceptes de l’Islam et la Charia, on applique des règles qui par nature sont violentes. C’est dans les principes même de l’Islam, celà ne représente pas la totalité des précepts, mais c’est une réalité que l’on ne peut pas contourner aussi facilement…

      Sortez de vos prejugés de vos peurs et arretez de les entretenirs. Le dernier verset de la sourate « al kafiroun »109 dit « a vous votre relgion, et a moi la mienne » et cela montre la tolerence de l’islam vis a vis des autres croyances.

      Vous n’êtes pas sans savoir que les versets du Coran ne sont pas organisés de manière chronologiques, et que certaines écoles d’interprétaions disent que les versets les plus récents, si il y a contradiction, doivent être pris prioritairement en compte. Or, si vraiment le précepte dominant était que chacun peut choisir librement sa religion, les apostats n’auraient pas à craindre pour leur vie, et il seraient systématiquement défendus par l’UOIF. Que vous dans votre démarche spirituelle vous valorisiez avant tout cette dimention tolérante des versts du Coran, c’est très bien, mais les docteurs de l’Islam ne le voient pas forcément de cet oeil là…

      Quand vous condamner la pratique des extremistes ou des etats islamistes la majorités des musulmans seront avec vous mais

      La majorité des musulmans européens certainement, encore que eux, bien souvent, n’ont pas vraiment conscience de la manière dont l’Islam est vécu lorsque la Charia est intégralement appliquée. Les représentants officiels de l’Islam en Europe (cf UOIF) se content généralement de dire que ce n’est pas applicables en Europe (Les plus extrémistes ajouteront que le jour où leur pays d’accueil sera gouverné par la Charia, alors celà sera appliqué), mais ils ne rejettent pas ces règles car pour eux elles sont des commandements divins, et ça on ne peut pas le changer. Voilà le sens de la démarche de Tariq Ramadan, dont le défi est de passer par les écoles d’interprétation classique, mais celà me semble laborieux, nous verrons bien ce qu’il atteindra en fin de course.

      mais quand vous critiquez la religion en tant que telle la vous vous approchez de l’islmophobie….

      Quand je critique une religion quelle qu’elle soit, je fait preuve non de phobie mais de scepticisme. Le terme « Islamo-sceptique » serait donc plus approprié. Si critiquer une religion quelle qu’elle soit fait de moi un raciste, je commence à sérieusement m’inquiéter…

      Et finalement j’ajoute qu’au cours de mes interventions j’ai posé un certain nombre de questions qui restent lettre morte, j’ai le sentiment que le soupçon d’islamophobie remplace bien souvent des réponses difficiles à formuler pour un Croyant, et que personne ne veut vraiment aborder de peur de mettre en doute leur vision idéalisée des textes et préceptes…

    • je vois que vous avez fais une longue reponse je suis flaté. je vais commencer par vous dire que pour moi le coran est une parole divine c’est clair et net pour moi. Et que tous les versets sont de la meme valeur quand vous me parlez de la chari’a ou des versets qui parle de violence il faut savoir qu’ils ont été révélé dans des contextes particuler et c’est pour cela que au nom meme des principe de l’islam qu’il faut interpréter ces verset selon leur contexte cela c’est l’ijtihad(un principe fondamental de l’islam et pas dutout ambigu). Meme le prophete saws nous l’enseigne « Dieu enverra tout les ans 100 ans dans votre communauté des savents qui renouveleront votre religion ». L’islam est contre la lecture litterale du coran simplement par se que la revelation islamique est iniverselle et demeure jusqu’a la fin des temps et que l’islam s’addapte a toute les epoques. Il y avait un article a ce sujet dans le monde diplomatique recament (qui j’espere n’est pas pour vous un journal manipuler par des islamiste). Toute les peines corporels dont parle le coran ne sont plus applicable il faut simplement remmetre les choses dans leur contexte et les interpreter. Vous avez parler d’apostat je vais vous donner un exemple tres simple, je vous est parler de ma mere qui est athé et d’origine d’une famille catholique. Quand a mon pere qui est d’origine marocaine et d’une famille musulmane est un apostat il est agnostique et ne se reconnait pas en l’islam malgré qu’il respecte profondement cette religion qu’il possede de culture. Il n’a jamais recu de menace ou été victime de violence en france et si s’etait le cas la communauté musulmane que je frequente dans ma region reagirait rapidement. Ensuite je sais que des gens qui ont abandonnés leur religion ouvertement ont été victime de menace voir de violence et c’est absolument inacceptable et je serais le premier a me battre contre sa et les principes de l’islam sont aussi contre car ils disent que chaque homme est libre. Ce que je vous demande c’est que a travers ces faits divers vous critiquiez les acteurs de ces injustices, qui sont souvents des integristes mais que vous ne vous attaquiez pas a l’islam en tant que telle. Et je n’ais pas dis que vous étiez islamophobe j’ai dis que le sens de vos propos se rapproche de l’islamophobie…

    • Vous savez qu’il est très difficile pour un musulman de défendre l’islam quand un certain nombre de ses coreligionnaires s’érigent eux-mêmes en destructeurs de cette religion.

      Sachez que les islamistes activistes, dangereux pour la paix des sociétés musulmanes, dangereux pour la paix de leurs états, dangereux pour la paix du monde, sont une minorité très faible, très marginale dans l’islam.

      Le fou des grottes afghanes et ce qu’il appelle ses « troupes » ne représentent rien dans les pays musulmans: ils drainent pourtant une certaine vague d’admiration, comme tous les Zorro de seconde zone, comme les Robins de Bois d’opérette.

      Leur danger est bien plus grand pour les sociétés majoritairement musulmanes qui n’aspirent qu’à vivre dignement et correctement, que les sociétés occidentales : mais la médiatisation intensive aidant, les occidentaux croient que le danger est leur porte!

      Essayons de vivre en paix, de dialoguer, de nous connaître, d’échanger.

      C’est le seul moyen d’éliminer cette vermine qui risque de démolir LA civilisation (notez que je dis LA et non pas LES) celle de l’humanité!

  5. Salam ‘alaykoum wa rahmatoullah.

    POUR ETUDIER L’ISLAM, FAUT LES OUTILS !!!

    J’parles de traduire les 6 recueils de Hadith.

    Jusqu’à présent, il n’y a que celui d’Al Boukhary qui est en francais.

    Tu parles de réforme Tariq, d’études islamiques… mais pour cela faut d’jà s’adresser correctement au peuples ciblés.

    Allah ne nous a pas envoyé un ange pour s’adresser à nous mais un etre humain.

    Cet etre humain, Muhammad (SAWS), parlait la meme langue que son peuple.

    Et quand l’Envoyé d’Allah (SAWS) faisait propager l’Islam, il missionnait ses compagnons aux autres, et les sahabas apprennaient la langue du peuple pour s’adresser à lui.

    C’est normal, tu vas pas parler chinois à un portuguais pour lui expliquer quelque chose !

    Donc c’est une réelle nécessité que de faire ce travail de traduction de la source islamique.

    Qui + est, t’as déjà commencé avec Al Qor’an, alors continues maintenant avec les 6 recueils de Hadith.

    Eh oui, la route est longue mon frère !

    A bon entendeur, « salam » !

    ////

    (mais t’inquiètes, il n’est facile que ce qu’Allah rend facile… : Allah, aides-nous ! Aides-nous à faire ce Djihàd fi sabil Allah).

    Al Hamdoulillahi Rabbi ‘alamin.

    • Linda, vous attendez tout d’un seul homme.

      Votre style est plein de reproche et peu respectueux..

      Vous revendiquez comme un droit…

      Vous savez, il y a déjà beaucoup à apprendre avec ce qui existe en Français..

      Vous reste aussi la possibilité d’étidier l’arabe..

      Rien ne peut tomber du ciel à la demande…

      Pour finir, traduirait-on tous les recueils, il faudra bien trouver les enseigants qui apprennent à les utiliser…

      La route de chacun d’entre nous est longue…

      F

  6. Le précédent mess est au Nom d’Allah Le Tout Miséricorde Le Miséricordieux. (BISMILLAH AL RAHMAN AL RAHIM).

    ////

    Y’a une fois, quelqu’un demanda au Prophète (SAWS) qu’est-ce qui pourrait l’empecher d’interroger un autre que le Messager d’Allah (SAWS) et l’Imam à tous, Muhammad (SAWS), lui répondit de dire LA ILAHA ILLA ALLAH.

    ////

    A bon entendeur, « Salam » !

  7. Bismillàh Al Rahman Al Rahim.

    « L’Envoyé croit en ce dont la descente s’opère sur lui de la part de son Seigneur. Ainsi font les croyants : tous croient en Allah et Ses anges, Ses Ecritures, Ses Envoyés, sans faire aucune différence entre Ses Envoyés ; tous ont dit : « Entendre, c’est obéir! ». Ton Pardon notre Seigneur, tu es la destination de tout. »

    (Soura 2 Al Baqara ; àya 285)

    POUR LES 3 MESS : A BON ENTENDEUR , « SALAM » !!!

    Al Hamdoulillàh.

    (Nous ne sommes nous que des temoins)

    • Salam,
      Pour les 3 messages, si la parole est d’argent, le silence est d’or. S’il vous plait si vous n’avez rien à rajouter d’interessant en rapport avec le sujet : silence. Merci

    • Salam Linda,

      Entendre, c est obéir! Certains de nos frères ont utilisé cette injonction pour faire entendre aux illettrés et aux incultes ce qu’ils voulaient et pour les faire obéir à des ordres qu’Allah n’a jamais donné de surcroît!

  8. L’Occident a déployé d’énormes moyens humains et financiers pour appréhender son adversaire / son ennemi. La religion, l’histoire, la géographie…du monde musulman a été passée au crible par les autorités politiques et scientifiques américaines et surtout européennes. La colonisation et le reste en sont l’aboutissement. On assiste aussi à l’accueil de milliers d’universitaires du monde musulman dans l’espace européen par exemple. Cette armée d’académiques est soit sous employée soit diluée dans la société et ainsi extraite à une des sphères les plus influentes : l’université.
    Très peu de musulmans ont cette curiosité de connaître l’autre : son mode de pensée, ses aspirations, ses projets…On s’intéresse à l’aspect futile de l’une des plus belles civilisations, en décadence !
    L’appauvrissement ensuite l’accusation du monde musulman l’a transformé en un marché et des commerçants, tout s’y vend et s’achète.
    L’action de certains intellectuels risque d’être étouffée par des occidentaux arrogants, peureux…prêts à détruire l’humanité pour étouffer le message de l’autre.
    Tariq Ramadan fait partie de ces musulmans courageux mais assiégés par l’ignorance des siens et la suprématie de l’autre.

  9. Si les professeurs s’inquiètaient un peu plus de la matière à enseigner que du prestige que leur offre le post universitaire on n’en serait pas là aujourd’hui Monsieur Ramadan!

    • Salam,

      Je suis d’accord avec vous. Mais si vous insinuez que c’est le cas du frère Ramadan alors là je ne sais pas car je ne connais pas le champ scientifique dans lequel il exerce son travail.

      En tous cas, en France c’est la règle du jeu!…tu me cites et je te cite, « si tu travaille avec moi sur ce thème tu auras ton nom sur le produit final », ainsi de suite…c’est pathétique!
      Pour plus d’information lire « le métier de chercheur, regard d’un anthropologue » de Bruno Latour, et pour une théorie empirique et complète du champ scientifique, lire « science de la science et refléxivité » de Pierre Bourdieu.

      Avec ça vous saurez ce qu’est être chercheur dans ce bled

      Mouhib

  10. Bismillàh Al Rahman Al Rahim.

    Le Messager d’Allah(SAWS) a dit : « Combattre pour que la Parole d’Allah soit la plus haute c’est ce combat là qui est au service d’Allah, qui est dans Sa voie ».

    ////

    Mais pour combattre dans Le Droit Chemin faut-il encore « savoir » de quoi on parle !

    C’est pour cela qu’il faut traduire les 6 recueils de Hadith qui sont l’explication d’Al Qor’an de notre Imam à tous, de notre frère bien-aimé, du Prophète et Messager d’Allah ,Muhammad(SAWS)

    • Linda,
      La traduction de ces ouvrages n’est pas une recommandation divine. Au plus c’est une nécessité pour l’homme…dans quelle langue souhaitez-vous cette traduction et pour quand ? Non madame la recherche en Islam doit se faire préférentiellement en arabe par les uns, ensuite en d’autres langues par d’autres personnes. Mais cet effort incombe à une petite minorité des musulmans car on a besoin de médecins, d’avocats, d’économistes, d’ingénieurs, de professeurs, de plombiers…Un savant suffira dans une petite ville mais des médecins il en faut beaucoup. L’Arabie Saoudite regorge de savants mais cela ne suffit pas pour se défendre contre la puissance américaine. C’est une question de priorité madame.

    • Salam

      l’affirmation dui dit que la tradction de ses ouvrages n’est pas ne recommandation divine n’est basé sur rien.
      Apprendre l’islam en arabe , oui cela est mieux, mais tous ne maitrisent pas la langue, c’est donc, une facilité qui est offerte, et cela participe des recommandations du prophète(alayhi çalat wa salam)en terme de dawa, ou plus précisément de mise a disposition du message,au gens, pour se rapporcher d’Allah.
      On en peut pas dire, non plus qu’avec la langue arabe tout est joué, quand on voit ce que certains font en terme de travail sur l’islam alors qu’ild ont la langue arabe.
      Ensuite, ce n’est pas a vous de venir dire, ce que doivent faire les musulmans, si certains ou certains, veulent la sciences, pourquoi les orientez-vous de faire medecin, avocat ou autre, faites le vous même, si vous en avez envie, mais laisser les gens libre, cela est un principe de la sharia.
      ce qui est cocasse, c’est que ce discours de plus de compétences dans a médecine, et autre, et moins dans les sciences religieuses, est tenue par des personnes qui sont toutes savants ou intellectuels de l’islam.
      Quand au savants, d’arabie saoudite, on ne peut pas se servir, de cet expemple et l’éttendre, a tout.Ensuite l’arabie saoudite avant d’avoir un problème avec les usa a un problème avec elle même.
      Tou les savants ne sont pas égaux, dans ce pays, , certains résistent a ce pouvoir tyranique, et pervers, on aimerais que certains savants au lieu d’écrire des lettre de morale à ben laden, prennent la défense de jeune femme violer dans ce pays, qui sont placé come coupable et non victime.
      Cela ce n’est pas les usa qui le font, mais une lecture qui trahit la sharia au plus au point, mais d’un coté pas si étonnante, quand on voit le discours moraliste dans la grande parti du monde musulmans aujourd’hui, qui profuit une éthique qui culpabilise les gens, au lieu de les rendre plus fort.
      Le discours sur l’éthique islamique aujourd’hui n’est plus au service de l’etre humain.
      On aimerait aussi entendre des savants, dénoncer le systême économique libéral dans le monde, qui est une forme de terrorisme, et est beacuoup plus meurtrier, que toute les autres forme de terrrorime et des guerres.
      le systême économiques libéral,est le nouveau totalitarisme, mais ça dans des mpays comme l’arabie ou les émirats , quou le droit du travail est quasi, inexistants et ou ls travailleurs(euses) sont traiter de façon inhumaines, on ne pas dénoncer cela.
      On parle d’éthique aujoud’hi dans la oumma, nouvelle mode surment, mais elle ou ici?

      Wa rabouna rahmanou mousta ane

      salam

    • Ahmad,
      J’ai du mal à comprendre vos réactions et vos textes pleins de fautes qui rompent tout dialogue avec vous. Allah azza wa jalla dit dans un verset du Coran : « Une partie de la communauté des musulmans doit se consacrer aux sciences religieuses.. ». Certains exégètes expliquent ce verset dans le sens de ce que j’ai rapporté. Certainement que dans le cadre de la daawa il faudrait traduire les messages coranique et prophétique pour les diffuser à travers l’humanité. Vos propos relatifs à l’Arabie Saoudite perdent de crédibilité lorsque vous me reprochez ce que je n’ai pas dit. Je n’ai pas non plus donné de leçon de morale. Soyez classe ya Ahmad, Notre prophète alayhi assalam avait beaucoup de patience et ne dégoûtait pas ses compagnons.

    • Salam

      Désolé pour les fautes, mais il semble, que vou m’ayez compris, quand au fait de rompre le dialogue pour cela, je trouve ça oseé.
      le problème c’est que vous reprochez aux autres, ce que ne semblez pas appliquer pas à vous.
      les propos sur l’arabie ne vous concerne pas spécifique, il sont, une reflexion générale, donc rien contre vous, si ce n’est ce que vous dites de l’exemple, et du role des usa.
      je ne comprends, votre discours, qui part des fautes qui rompte un dialogue, avec la crédibilité, que cherchez vous ,dans vos discussions?
      Quand à la classe que vous me réclamez vous devriez relire, esl emssage que vous adressez,ici!
      je ne comprends pas votre interpellation sur la classe,, et la question de la patience, et surtout du dégout.
      la patience a bon dos à notre époque.
      Mais encore une fois laisser les gens, choisir ce qu’ils veulent, parce que finalement, c’est peut-etre cela qui dégoutent beaucoup de gens dans la oumma, des gens d’en haut, qui leur répètent jour apèrs jour,qu’ils doivnet etre resposnable, mais qui leur dient constament, ce qu’il doivent faire, étonnant paradoxe.

      Salam

      Salam

    • Salam

      le ayat auquel vous faites références, parle d’une parti de la oumma, qui doit se consacrer, au savoir, et en cela le aya soulage l’être musulmans, qui pourrait penser que tous doivent se consacrer aux sciences, mais le aya ne dit pas au gens de ne pas aller vers le savoir, sou prétexte, que seul une parti doivent le faire, au contraire, ce aya inscrit dans cette parti,l’encouragement, à ceux qui veulent, le faire, de s’y investir.
      Ainsi le aya, soulage la oumma, dans sa globalité, tout encourageant, ceux qui en on envie d’aller vers la science, pour s’y spécialiser.
      ce aya qui se fondent sur la liberté ,comme tout les aya du coran, ne va dan le sens, ou des gens viendraitent dire au auxtre quel domaine ils doivent choisir.
      De plus traduire des livres, est beaucoup plus large, que le fait de se spécialisé en sciences.
      l’exemple de l’Arabie, n’est pas un bonne exemple, pour la simple bonne, raison, qu’il faut des savants en occident.

      Salam

  11. Leïla

    .

    Désormais je te reconnais dans l’univers,

    Le royaume d’azur et d’or où songent les anges

    Est ta conscience animée par leurs louanges,

    Elle est le ciel mêlant les formes divines à l’air.

    .

    Tes gestes sont fluides ainsi que l’eau des rivières

    Qui coulent agilement ; rien ne semble donc étrange

    Dans cette alliance si un doué Michel-Ange

    Echoue à figer l’origine et l’éphémère.

    .

    Sous ton sein bat le foyer brulant de ton cœur

    Qui est le siège où le mystique amour demeure

    Pour l’éternité, rouge ardant dans le satin.

    .

    Ton corps comme la terre regorge de richesses

    Saphirs émeraudes rubis, tout un butin

    M’émerveille à te désirer avec hardiesse.

    .

    J’ai volontairement substitué Leïla à son vrai prénom. Elle m’aime et je l’aime, elle est musulmane et je suis « d’étiquette » catholique romaine. Selon son père je dois me convertir à l’islam (ce qui est hors de question) pour la marier. Pourquoi le métissage culturel et religieux n’est-il pas envisageable ?
    Etre croyant est une posture personnelle et n’engage pas forcément « voire de force » à suivre les préceptes d’une religion reconnue. J’adhère personnellement à un mouvement philosophique « existant ? » œcuménique et humaniste. Je ne peux pas comprendre que l’on se borne à ne s’engager que dans un courant spirituel plutôt qu’un autre. Le monde est culturellement riche et il serait sage de ne pas s’enfermer dans une identité définie.

    Salam,

    Julius

  12. Pourquoi réforme radicale M. Ramadan ?
    Le mot radical me semble trop brutal, voir choquant (vu que certains détracteurs de l’islam l’utilisent comme argument principal quant ils parlent de l’islam ; Dick Chenet, Charles Clark, Geoges W.Bush parlent d’Empire Islamic Radical ou Empire Radical Mondial quant ils interpellent le monde sur le 2eme Khalifah de l’islam
    en tant que professeur vous avez consience du poid des mots, alors…
    merci pour votre réponse

  13. Dans le cadre universitaire, beaucoup de sujets d’étude ne sont pas acceptés parce nous dit-on, ils n’entrent pas dans les compétences des professeurs. On favorise alors les sujets littéraires, linguistiques, « religieux » aussi, mais en donnant la directive claire de se référer à des sources orientalistes. Il est difficile de rompre avec cet ordre des choses parce que la pression sur les étudiants fonctionne bien. Il faut se plier aux exigences sinon «on ne lira même pas votre travail.»

    • Je m’excuse, mais ce problème n’est pas spécifique à un sujet particulier traité en contexte académique… On est souvent mieux toléré quand on suit l’orthodoxie dominante, et c’est particulièrement flagrant dans ces temples modernes voués au savoir que sont les Université. J’ai vu comment certains chercheurs absolument géniaux mais iconoclastes étaient cantonnés à des postes subalternes et à durée limitée. C’est rageant mais c’est ainsi. Chacun, dans son travail, au quotidien se voit imposer des normes de pensée, de paroles, et de comportement. Sorti de ces contextes contraignants, tout un chacun est en mesure de développer son approche intime, et qui sait, un jour, de trouver un auditoir réceptif à ses thèses. C’est toute la douleur et la solitude d’un parcours universitaire…

  14. je suis tout à fait d’accord avec votre propos frère tariq.Je suis historien de formation et j’avoue être en complet désarroi avec l’absence de chaire d’étude islamique dans la plupart des universités française.Quand on parle de l’islam c’est toujours pour le replacer dans le cadre plus large de son action pour la décolonisation.Il faut cesser de prendre les chose de l’extérieur et s’intéresser à l’essence même de la civilisation islamique.

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