Dans tous les débats qui tournent autour de l’adhésion de la Turquie, on sent que les enjeux sont multiples, profonds et essentiels. La particularité de la Turquie consiste autant dans les caractéristiques propres de ce pays majoritairement musulman que dans l’image et les questionnements que ce pays renvoie au continent européen quant à son identité culturelle et religieuse. Face à la Turquie, l’Europe se questionne : qui sommes-nous ? que voulons-nous être ? On peut également constater que les débats que cette adhésion suscite opèrent à plusieurs niveaux et que très souvent, malheureusement, on assiste à des confusions entre ces niveaux et, à terme, l’on ne sait plus très bien circonscrire la nature exacte de la question traitée : la seule impression qui demeure, c’est que cette entrée de la Turquie est bien problématique et que cela prouve finalement que « personne » n’est vraiment prêt. Le mot d’ordre qui emporte le consensus est donc : « Attendons ! »
Qu’il faille attendre et étudier les questions de façon approfondie ne fait pas de doute ; ce qui est néanmoins aujourd’hui impératif est de bien distinguer les différents enjeux, les différentes questions que posent cette adhésion et les différents niveaux d’analyses. Affirmer qu’il est nécessaire d’attendre en n’ayant pas clarifié les données du problèmes – par exemple en passant insensiblement et confusément, dans les débats, de la question du caractère « islamique » de la Turquie à celle du respect des droits humains – est une façon de fuir les questions de fond qui interpellent autant la Turquie que l’Europe.
Nous ne pouvons ici, à cause des limites imposées par un tel article, que mettre en évidence et circonscrire les lignes forces des questions fondamentales que posent l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Sur le plan global, nous en en voyons émerger trois :
La Turquie fait-elle vraiment partie du continent européen ?
Cette société majoritairement islamique participe-t-elle vraiment de l’identité européenne ?
Les droits humains fondamentaux et les principes de la démocratie y sont-ils adéquatement respectés ? Essayons de les aborder successivement.
Certains intellectuels et experts européens ont essayé de prouver que, « même géographiquement », la Turquie n’appartenait pas à l’Europe et que cette « petite intrusion», en-deçà du Bosphore, ne pouvait justifier une adhésion car la Turquie est surtout une nation asiatique et l’Europe, de son côté, doit forcément déterminer « des limites ». Ce discours est infondé et dangereux à plusieurs niveaux : d’abord parce qu’il fait fi des données historiques et géographiques qui montrent et prouvent que la Turquie, depuis tant de siècles, est associée à la réalité européenne, à sa construction et à sa configuration ; ce discours est ensuite dangereux car, en faisant mine de délimiter géographiquement l’Europe, il tente de cacher que la vraie question est religieuse et culturelle puisque l’on n’entend pas ces mêmes « réserves géographiques » quand on parle d’autres pays comme, par exemple, de la Russie. Ce premier argument est donc très faible et, dans les faits, cachent la question centrale du caractère islamique de la Turquie.
Cette dernière question est centrale et il faut l’aborder de front. Plus qu’une réalité géographique, l’Europe s’est pensée, imaginée et rêvée comme un projet dont l’unité et le ciment devaient être d’abord culturels. Par culturel, il faut entendre ici, une certaine idée de l’histoire commune, du même héritage religieux (« judéo-chrétien » ) et philosophique, appuyé sur le même socle de valeurs héritées par l’ère des Lumières et cristallisé dans la Déclaration des droits de l’homme. Il s’agit bien de s’être pensé comme « une civilisation européenne » avec son homogénéité, son héritage et ses valeurs dont tout semblerait montrer que la Turquie est exclue. Il faut rappeler ici trois éléments et ce de façon particulièrement déterminée. Il est d’abord tout à fait erroné de présenter l’héritage européen comme uniquement judéo-chrétien. La mémoire sélective a opéré et continue d’opérer en Europe une perception de soi qui repose sur des contrevérités graves quant à l’histoire de la pensée et de la philosophie. Les penseurs, juristes et philosophes musulmans ont participé à la construction de la conscience européenne depuis le Moyen Age et de façon substantielle. Disqualifier l’apport islamique de cet héritage n’est souvent malheureusement ni une simple négligence ni tout à fait gratuit : dans les manuels scolaires et dans les universités, on invite les étudiants à se penser européens sur des bases intellectuels et philosophiques sélectives et sélectionnées. Il faudra bien que ces approches soient revues et corrigées.
D’autant plus que les dernières décennies ont vu l’arrivée en terre européenne de millions de femmes et d’hommes originaires d’Afrique du Nord, de Turquie ou d’Asie qui étaient musulmans, qui se sont installés et dont les enfants, les deuxième, troisième, quatrième voire cinquième générations, sont désormais européens. Ces populations, ajoutées aux autres millions de musulmans vivant en Europe oriental, en Bosnie, au Kosovo, en Albanie ou ailleurs, confirment clairement que l’islam est une religion européenne. Il est choquant d’entendre aujourd’hui des intellectuels et des députés européens affirmer que l’Europe est une « réalité », un « club » de nations chrétiennes. Cela fut faux historiquement et cela est d’autant plus faux à notre époque. Des millions de citoyens européens de confession musulmane prouvent tous les jours qu’ils savent rester eux-mêmes et, en même temps, vivre en respectant les valeurs communes, les règles démocratiques et les droits de l’homme. Le caractère islamique de la Turquie est donc un argument doublement infondé mais il est malheureusement celui qui a le plus de poids auprès des politiciens et des populations européennes qui n’ont pas pris conscience que l’islam, déjà, participe de l’Europe et que la question de la compatibilité des habitudes et des valeurs européennes et islamiques est un leurre. Le continent européen doit prendre conscience qu’il a changé et que de nouvelles populations, avec d’autres mémoires, le constituent : au-delà des peurs de l’autre, cela devrait être perçu comme une richesse. De leur côté les Turcs, comme tous les Européens musulmans, doivent tenir compte de ces peurs et montrer, par le discours comme par le partenariat actif, que l’incompatibilité des valeurs et des modes de vie est plus fantasmée que réelle. Le processus sera long, effectivement, mais ce travail de pédagogie mutuelle est indispensable.
Ce qui devrait demeurer, à notre sens, le seul et le vrai critère d’adhésion de la Turquie à l’Europe est effectivement le respect des droits démocratiques et humains à l’intérieur du système politique et judiciaire. La géographie et la culture sont de faux problèmes qu’entretiennent le doute des Européens, quant à leur propre identité, et la peur de l’autre, apparemment jamais assez Européen, toujours trop musulman. Il s’agit, par contre, de poser fermement et clairement la question du respect des règles démocratiques, du rôle de l’armée dans la future Turquie, de la séparation des pouvoirs, de la protection des droits des citoyens et de la cessation des mauvais traitements dans les prisons, des tortures ou des emprisonnements politiques : voilà ce qui est le paramètre objectif sur lequel doit être évaluée l’opportunité de l’adhésion. Il reste encore un sérieux travail de fond et de nombreuses réformes à effectuer dans la société turque : il faut non seulement que l’Europe les exige, en tant que telle, mais que les citoyens turcs saisissent cette opportunité pour que leur pays respecte de plus en plus le pluralisme démocratique, l’opinion publique, la libre critique des opposants politiques et les droits de l’homme.
Il ne faut pas que cette dernière question soit perçue comme une imposition de l’Europe vis-à-vis de la Turquie ou comme un chantage à l’adhésion. Il nous paraît qu’il faut inverser les choses : c’est aux citoyens turcs de faire leur ce combat pour plus de transparence politique en s’engageant et en exigeant le parachèvement de l’Etat de droit qui doit aussi être la preuve qu’une société majoritairement islamique sait faire appliquer une loi transparente et égalitaire, respecter les droits des femmes et des hommes et se plier aux choix d’une opinion publique s’exprimant librement.
Tel devrait être le sens de la lutte des Turcs de l’intérieur même de leur société. Avec tous les Européens conscients de l’importance de ces enjeux, et au premier rang desquels les Européens de confession musulmane, les Turcs ont finalement cette triple responsabilité partagée de rappeler et de prouver que l’Europe n’est pas une réalité géographique étouffée et recroquevillée sur elle-même, qu’elle ne peut être cet idéal asséché d’une « homogénéité culturelle et religieuse » faussement imaginée, qu’elle ne pourra pas fonder l’assurance de son identité par une opposition et un rejet de la dangereuse « identité de l’autre ». C’est aussi une belle occasion, pour l’Europe, de se réconcilier avec ses idéaux de pluralisme, d’égalité et de constant renouveau : la Turquie est paradoxalement sa chance.
Salamo Alaikoum
Le principe de l’Europe quant à l’adhésion de la Turquie à l’UE est le suivant : utiliser tous les prétextes possibles (éviter au maximum celui de l’Islam) pour refuser l’entrée de la Turquie et faire croire à ces « imbéciles d’être humains qui ne réfléchissent pas » que ce pays est dangereux.
Alors qu’au fond le véritable problème c’est la peur que l’Islam prenne une trop grande ampleure.
N’hésite pas Tariq à dire que l’Israel n’est pas plus européen que la Turquie. Ah mais j’allais oublier si Israel est européen, pourquoi pas la Palestine …
Continues à dire ce que tu pense, et j’espère que toutes ces campagnes médiatiques ne te pousseront pas à hésiter dans tes propos, à ne pas déformer certains dires réligieux, je ne dis pas que tu le fais, mais je te dis juste fais attention mon frère. Continues à dire la vérité, celle des musulmans.
Merci encore
Wa Salamo Alaikoum
Mouhadh
On a l’impression mais c’est une simple impression peut être fausse, qu’à la fin de votre article vous culpabilisez les citoyens turcs sur le non respect de la conscience critique de la part du gouvernement. Alors que selon moi je pense que le gouvernement est autant responsable de la liberté d’expression et démocratie.
Bien sur je suis complètement d’accord avec les questions et analyses soulevé dans cette article. merci encore
Je pense pour ma part que le problème que pose l’adhesion de la Turquie est une honte.
Moi,on m’a jamais consulter avant l’adhesion de la Pologne,les pays Baltes(qui sont en asie),chypre qui est loin d’etre en europe,Malte qui est carrement en Tunisie etc…..
Je trouve aussi honteux de voir les Turcs nous suplier de rentrer dans l’europe…Mais ou es leur fierte de grand peuple de l’histoir(constantinople,empire ottoman….)pourquoi se rabaissent ils autant?
L’argument historique comme l’a si bien dit « frere Tariq » est errone,mais le reel argument est politique et rasciste.
Ne dit on pas tete de Turc pour se moquer d’une personne(pourquoi pas tete de Normand?).De plus les politiques qui sont les meme qui dirigent les pays europeens depuis des siecles demandent a la Turquie de reconnaitre le genocide armenien.
Est ce que la France a reconnu le genocide maghrebin issu de ses guerres coloniales donc anti musulmane.Pourtant la France est belle et bien en europe et je pense qu’au moins sur « ce point » ces deux pays partagent les memes valeurs.
Enfin pour en finir,je comprend pas que malgré les alliances strategiques (militaires et economiques)que noue la Turquie avec Israel ne soit pas determinant pour la Turquie d’obtenir l’entree dans notre espace europpeen.
COMME QUOI RIEN QUE POUR CE « DELIT »DE FAYOTAGE ET DE SOUMMISSION ET DE CORRUPTION DES DIRIGEANTS TURCS ,LEUR SOUTIEN INCONDITIONNEL AUX USA POUR LES GUERRES CONTRE L’IRAK ET SURTOUT LE SOUTIEN DU CRETIN « DOUBLE YU »
MOI MUSULMAN FRANCAIS JE SUIS OPPOSE A L’ENTREE DE LA TURQUIE EN EUROPE;POUR LE BIEN DE LA OUMMA.LE JOUR OU CES MUSULMANS ME PROUVERONS TOUT LE CONTRAIRE ET BEN JE SERAIS DACCORD.
SALAM ALAIKOUM
Salam
Je voulais juste vous dire que la turquie ne se rabaisse pas autant mais elle veut prouver que l’europe est un club chrétien.Pour ma part je nie pas qu’il ya de la corruption au sein du gouvernement turc mais il ne faut surtout pas mettre tout le gouvernement dans le meme sac. Je sais que il y’a une bonne majorité qui sont dans le chemin de la justice.
Avant c’est la minorité qui dirigeait l’etat or actuellement c’est la majorité qui dirige l’etat. Et comme dit Tariq Ramadan la majorité du pays est musulmane.
Merci tariq Ramadan. J’espère que j’ai été claire.
salam> ne cesse pas d’être évoqué,ce qui montre que le vrai problème ici est d’ordre religieu.>.
je ne reviens pas sur la question de la position géographique de la turquie car ce qui a dit frère tariq est plus que claire.
A mon avis les europeens cherchent tout pour que la turquie ne leur rejoigne pas en se basant sur des raisons mesquins ignorant le vrai point à debattre qui est le respect des droits et une vraie democratie d’un peuple.
dans tous les discours le groupe de mot <
A chaque fois que les europeens en particuliers les Français parlent des musulmans ils disent<
Combien il ya de musulmans europeens de souche?qu’en font-ils de leurs frère et soeurs convertis à l’islam ou nés musulmans? chez eux c’est où?
l’islam n’est pas comme on le pense une religion étrangère en europe,donc je ne vois pas en quoi les europeens considèrent l’adhésion de la turquie au sein de leur union comme une invasion religieuse.
Ils ont peur alors qu’on ne peut imposer la foie à personne.
Où sont-ils avec leur liberté de culte et de pensée?domage pour une societé qui se dit très évoluée.
Les tuques restez à part car vous êtes majoritairement musulmans.
Pharaon éxecutait les petits garçons pour se débarrasser de MOISE mais ce dernier fût élevé chez lui.Qui pourrait l’imaginer?
Europeens craignez DIEU.
ABDOU SALAMI
Quel partenariat ? Quel privilège ?
Alors, donc certains opposants à la
candidature de la Turquie pour lUE, proposeraient (plutôt quune adhésion).. un partenariat privilégié.
Des personnalités tel que VGE, pense que cest la solution la plus adéquate, car accepter la Turquie « changerait la nature du projet européen ».
Il convient avant tout de replacer la Turquie dans son rapport vis-à-vis des institutions européennes, dans un premier temps, puis dans un second dessayer danalyser ce « partenariat privilégié ».
La Turquie est un membre associé de lUnion depuis 1963 et un candidat officiel à ladhésion depuis 1999.
Elle est membre de lOTAN (depuis 1952), du Conseil de lEurope (1949) de lOECD (1961).
En 1995 elle signe un accord dUnion douanière avec lUE.
Enfin, elle est le seul pays non membre à intégrer le marché unique depuis le 01 janvier 2001.
Que propose t-on à la Turquie, en terme de privilège ?
Nous prendrons ici deux partisans (VGE et Toubon) de ce « partenariat » et analyserons leurs propositions.
VGE (article paru dans le figaro du 25 novembre 2004) insiste sur le fait de ce fameux « partenariat », mais sans pourtant en dessiner (ne serait ce que) les grandes lignes.
Quant à Toubon, il propose à la Turquie le droit de pouvoir « négocier les éléments du tarif extérieur commun »(concernant le commerce).
Pour le reste de ses soit disants points, il ne sagit en tout et pour tout que de recommandations tels que la reconnaissance « du génocide arménien » ou encore celle de lîle de Chypre.
Alors quentendons nous par privilège ?
Est-ce le fait de ne pas voter au Parlement européen ?
Ou encore de ne pas avoir de voix au Conseil ?
Nous venons de voir à travers ces 2 exemples, que les partisans de cette formule (partenariat) nont pas réussi à définir ce concept, encore moins à en dessiner les grandes lignes-pourquoi ?
Tout simplement parce que la Turquie se trouve être actuellement en « partenariat privilégié »
Mon souhait le plus cher est donc que la Turquie rejoigne l’Union Européenne.
Parceque je suis français d’origine turque, et que je refuse de croire aux chocs des civilisations, parceque je crois tout simplement que la Turquie peut être un formidable pont entre l’orient et l’occident, entre l’Islam et le Christianisme.
J’AI APPRIS PLEIN DE CHOSES QUE JE NE CONNAISSAIS PAS DANS VOTRE COMMENTAIRE DE L’ARTICLE « LEurope…au miroir de la TURQUIE » du frère Tariq. MERCI .
LA TURQUIE LA TETE DE TURC DE LA FRANCE ahlan ya tariq La Turquie attend à la porte de lEurope comme le fait la fille voilée à la porte de son lycée . ON SE COMPORTE DE LA MËME MANIERE avec la Turquie comme on la fait avec les filles voilées…et dans ce club des anti-Turquie cest la France qui fait office déclaireur en la matière ! la France nassume pas son identité musulmane et elle veut passer cette contagion et ce commplexe à toute lEurope… nest ce pas en France où l’on trouve le plus grand nombre danti- Turquie à lEurope ? NEST CE PAS EN FRANCE OU LA FORMULE PEJORATIVE DE TETE DE TURC PREND SA SOURCE ? Ce symdrôme du voile est en train de sappliquer à la Turquie avec la même energie que celui du refus du voile au lycée. en France il y a 9 ans on a décreté le COUSCOUS plat national….OUI il est bon notre couscous,,mais il arrive que les graines de ce COUSCOUS sont roulées par des mains de nos soeurs voilées. Accepter la Turquie cest valider la laicité…et cette pseudo douce France est en train de cultiver devant le monde entier une volte face qui laissera des traces dans son histoire, et quelle devra un jour rendre des comptes à ses futures génération. La Turquie enjambe deux continents, tel un pont qui relie deux rives ou deux mondes. Un pont nappartient pas quà une seule rive , il appartient aux deux. Cest exactement la même chose pour la Turquie . [email protected]
Madame,
Je m’excuse d’être « apparemment » hors-sujet à propos de l’article sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe mais
je tiens à soumettre à votre appréciation des extraits de cet excellent article sur l’antisémitisme de Mr. Israel shamir car je pense qu’il éclaire la position d' »OTAGES du LOBBY IMPERIALO-SIONISTE » des Décideurs Politiques Européens ( ex: télévision Al MANAR..) & doit trouver naturellement sa place ( avec l’autorisation de son auteur ?) sur le site de Mr. Tariq Ramadan
Extraits de « La troisième colombe »
Par Israel Shamir
« Nombreux sont les juifs qui éprouvent un sentiment de nausée face à la machine de l’establishment juif officiel et de son antenne israélienne. Dirigé par un assassin de masse reconnu comme tel, le gouvernement israélien commet des crimes de guerre au quotidien »…
« L’establishment judéo-américain ne vaut pas mieux que les dirigeant d’Israël. Il soutient inconditionnellement les criminels israéliens et autres criminels juifs, de Sharon à Gusinsky, le magnat de la presse en Russie. »…
Le » soutien mutuel » que prône la communauté juive est immoral. Quand un Irlandais ou un Italien se rend coupable de vol, il va en prison mais le prêtre de sa paroisse peut très bien lui faire parvenir une friandise pour Noël. Mais quand c’est un juif influent qui vole, que ce soit Vladimir Gusinsky ou Mark Rich, la communauté juive exige son impunité. Si un État juif commet des crimes de guerre, la communauté juive le soutient sans réserve. Pour une communauté ethnique, c’est là un comportement anormal, un vestige honteux de l’époque où nous avions l’habitude de traiter avec le monde extérieur comme si nous appartenions à quelque guilde médiévale. »
Je souhaite sincèrement qu’un grand nombre de Francophones puisse lire cet article…
Dr. K.B
Salam
L’Union Européenne devra bien se résoudre à accepter la Turquie en son sein si elle ne veut pas la voir tisser des liens économiques priviligiés avec d’autres pays. Sachant que la Turquie a un potentiel économique énorme on risque de grincer des dents dans quelques années si de mauvaises décisions sont prises…
Je pense que le malaise européen concernant l’entrée de la Turquie en europe est une affaire purement religieuse: En effet , j’observe que dans les pays européens les plus hostiles à cette idée, ce sont les formations politiques des démocrates chrétiens qui ménent la bataille du « non »; Ce memes démocrates chrétiens qui ont du mal à concevoir qu’un pays comme la Turquie puisse avoir à sa tete une formation de démocrates musulmans!
salutations fraternelles au frére Tarik.
Salam alaykoum,
OUI,OUI,OUI,à l’adhésion de la Turquie à l’europe.Parce qu’elle cherche a évoluée dans sa gestion du pays,(pour la cause humaine) même si il reste beaucoup a faire.
NON,NON,NON.à l’adhésion à l’Europe: de la France, de L’Italie,de l’Allemagne,en fait de la plupart des pays d’europe occidentale, qui soutiennent encore l’injustice de par le monde, qui mènent une campagne répressive contre leurs citoyens,qui proclament une justice pour eux même mais qui ne sont pas capables d’en montrer le chemin, en régressant dans leurs engagements politiques face à l’injustice planétaire.A quand une vrai justice pour tous???
J’ai l’espoir d’une Europe qui soit l’exemplarité, de valeurs humaines plus que de valeurs commerciales, de justice effaçant le mépris, de liberté effaçant l’enchainement morale, de solidarité plus que d’individualisme, j’ai espoir en tout ça, comme j’ai l’espoir d’une pluie bienfaisante arrosant ma terre sèche.
Ibrahim
Ah oui!oui a l’adésion de la Turquie ds l’Europe et non a celle de La France et de la plupart des pays occidentaux alors que ce sont eux qui ont créé l’Europe?!oui a la justice?!ms la justice C lé pays occidentaux!(Les droits de l’homme ont bien été écrits en France,non?)vs pensé que c juste de voiler lé femmes?ca m’étonnerait ke Dieu,s’il existe,ait pu exiger une chose aussi révoltante!Et pk pa déplacer l’Europe pr n’y englober que des pays islamiques tant que vs y etes!Ds ce cas ce ne sera meme plu la peine de l’appeler l’Europe!En gros vs voulé vs faire accepté ms ca serait a ns de changé!!Quel culot!Les pays occidentaux sont bcp plus évolués!De plus vs révé de moins d’individualisme ms vous créez vs meme ds clan:je vois ds certais messages »mes fréres »comme si vs disiez « on é des musulmants,ont é de la meme famille! »convertir l’Europe à l’islamisme,c ca que vs voulez?Alors une dernière chose:NON,NON,NON a l’entrée de la Turquie ds l’Europe:on a ni la meme culture,ni les meme ambitions,ni la meme religion et ni la meme vision du monde et de l’Europe!alors Ibrahim arrose bien ta terre shèche au lieu de divilguer dé idés abérantes!Idem pr vs tous ayant la meme opignon que votre « frère »!!!a+(Inch Allah!!)
Bonjour, salam
C’est avec beaucoup d’intérêt que je viens de lire le texte de Tariq Ramadan qui brise le pretext géographique tant mis en avant par de nombreux politiciens français dont VGE. Je pense que l’europe et la Turquie ont une occasion historique à saisir. Le OUI permetrait aux deux parties de trouver son intérêt :
– pour l’Europe qui integrerait d’une part un pays laique de population musulmane avec renvoi d’un message d’ouverture exceptionnel et rare pour les citoyens européens de confessions musulmanes et pour le monde entier où la théorie du choc des civilisations gagne les esprits. D’autre part un marché économique dynamique à l’image de sa jeunesse pour compenser une Europe vieillissante.
– Pour la Tuquie outre l’acces à un vaste marche economique, une démocratisation sous l’impulsion de l’Europe comme l’a montré Tariq Ramadan.
Mais l’accéptation de la Turquie ne doit pas se faire aux prix de conditions incroyables (Cf le OUI SI de Chirac)
Salem,
J’aimerais réagir sur certains propos tenus par certains de mes frères dans ce forum. Je ne suis pas tout à fait d’accord sur le fait qu’il faille jeter la pierre aux opposants du « non » : il y a encore beaucoup à faire en Turquie et je suis sûre de 10 ou 15 ans sont largement suffisants pour remplir les conditions que l’Europe impose ; il est un peu exagéré aussi de limiter l’Europe à une seule « droite chrétienne » qui s’opposerait farouchement à cette adhésion ; d’autant plus que les termes du débats sont bien plus complexes, il s’agit de savoir si la Turquie est un « bon » candidat dans le sens où il a suffisamment à apporter à la communauté, en termes socio-économiques et entre autre de stratégie géopolitiques, notamment en tant que contre-poids de taille face à la présence américaine au Moyen-Orien.
Je pense, aussi, que dans la mesure où on est pas invité dans un club et qu’on veuille y entrer c’est tout à fait logique de montrer « patte blanche » à tous les niveaux, il ne faudrait pas voir de l’anti-islam partout.
C’est vrai aussi, que ce pays a la particularité d’être situé géographiquement à la porte de l’Orient, de l’Asie et de l’Europe, c’est un peu difficile d’établir la théorie du « plein droit » parceque, suivant les époques de l’Histoire, on peut s’arrêter sur la période qui arrange chacune des parties.
Enfin, personnellement, j’ai confiance pour ce pays (même si c’est un peu naïf de le dire), cela serait une formidable opportunité pour les turcs, et ils doivent la saisir même si cela represente des efforts à faire, qui ne sont pas infranchissables après tout.
ASSALAM HALIKOUM
A BIENTOT INCHA’LLAH
salem
1- A mon sens l’Europe sera le laboratoire de rapprochement entre les differentes civilisations l’entreé de la Turquie le prouvera.
2-j’ai peur que la renonciation aux principes islamiques soit le prix à payer pour réaliser cett entrée.
Bonjour monsieur Tariq Ramandan. J’ai beaucoup de considération envers vous. Bref, je voulais dire que votre message est clair et nuancé. Je suis parfaitement d’accord que l’Europe se trompe de questions, elle se disimule, elle est lache sous un angle et elle trouble les pensées vierges de notre siècle. Mais j’aurai une question à vous poser. Sentez-vous capable de dire que la Turquie est prête, sa mentalité est encore différente que celle de la plupart des pays d’Europe? Il faudrait du temps mais combien ?
merci de votre réponse, cher brave monsieur et très bonne continuité…
Pourquoi la Turquie doit refuser son intégration à l’Europe…?
Les raisons sont multiples et variées.
Etant moi même d’origine turque, j’aimerai donné ma perception concernant l’entrée de la Turquie à l’UE…
Pour enlever toute ambiguïté, le fait que je sois turc, ne doit nullement laisser croire que cet état de fait, cautionne mes prises de positions. A contrario, c’est plus prosaïquement, le reflet et l’expression de mon implication culturelle et historique dans l’approche de cette question épineuse.
Pourquoi la Turquie ne doit-elle pas adhérer à l’UE…?
Abstraction faite de toutes considérations culturelles et cultuelles, souvent présentées comme arguments ou contre arguments, faisant fi de tous respects protocolaires des protagonistes…
Les intérêts géostratégiques que représentent la Turquie pour les Etats-uniens, met en évidence une volonté autre que Européenne dans cette »intégration ».
Sans développer avec les détails de certaines questions soulevées par cet élargissement futur, il y a bon nombre de points occultés aussi bien par les Turcs que par les Européens…
Quelques repères historiques sont essentiels pour la compréhension de la portée dun tel engagement, et les conséquences du rôle qui sera imposé et que devra jouer la Turquie au sein de l’Europe :
Pourquoi et par qui, fût penser l’UE ?
Souvenez-vous, du plan Marshal et de ses conséquences sur l’avenir de l’Europe…
A l’instar des objectifs mondialistes, la raison d’être de cette »entité Européenne » est plus la manifestation d’une volonté américaine, qu’une simple initiative pensée et réalisée par les Européenne et pour ces derniers, même si l’histoire »retouchée » affirme le contraire.
On veut nous présenter l’Europe comme une alternative ou plus exactement comme un contre pouvoir à l’hégémonie US…
Cependant, en s’impliquant un peu, même et surtout à l’heure actuelle, on peut aisément apercevoir une empreinte US dans les orientations de l’UE et, que dire sur le choix de la nouvelle commission Barroso, fraîchement désignée par exemple…
M. Barroso, un des initiateurs européens de la future coalition US dans l’agression irakienne…En effet, ce monsieur sur une île Portugaise, avait sur demande de l’administration Bush, organisé la première réunion qui allait donner naissance à cette coalitions très éclectiques d’apparence et qui au fond, jouent leur rôle de pays atlantistes avec ses incidences .
M. Barroso est aussi un atlantiste avec tout ce que cela implique…
Il serait naïf de penser que sa nomination à cette fonction soit le fruit d’une volonté européenne, et que les néo conservateurs y sont extrinsèques…
De plus, la majorité de l’intelligentsia, les »élites » ou »têtes pensantes » européens sont atlantistes, ce qui explique en partie, leur position dans le choix du Oui.
La position turque n’en est pas moins ambiguë…pour essayer de comprendre, quelques références historiques sont là aussi utiles. Je vous épargne les raisons et les conditions dans lesquelles »l’empire » Ottoman a été réduit au statut »d’homme malade de l’Europe »…
Un point très important…comprendre ce tournant de l’histoire musulmane, en 1923 avec la naissance de République Turque et son fondateur Ataturk…
Qui était ce troublant personnage aux traits obscures, Présenté dans l’enseignement obligatoire comme le »père » de la nation…?
Le nom ataturk, attribué dans le cadre du culte de la personnalité signifie »le père des turcs »…toute paternité que l’on pourrait lui reconnaître aujourd’hui, et avec le recule, c’est celle de la vassalité déclarée à l’occident…
La doctrine Kémaliste, c’est à dire le régime Etatique y afférent et ses disciples, le moment opportun, ont accepter et ce, parmi les premier pays fondateur de l’UE, l’ébauche des futurs »valeurs » Européennes…
Aujourd’hui comme hier, l’Armée étant le défenseur auto proclamé du Kémalisme et, non content d’exporter cette doctrine surannée: idéologie hybride, à mi chemin entre fachisme et despotisme, renforcée par un arsenal juridique, représenté en une vulguère et pâle copie de démocratie pour son droit public, et un composite de code civile Napoléonien, code pénale suisse et italien pour le code civil, complètement paradoxales avec les us et coutumes du peuple turc. Et, à l’instar de la Tunisie et du Pakistan, victimes eux aussi du Kémalisme (Musharraf a été préparé dans les écoles militaires turques…).
Ce régime ou ce pouvoir occulte, appelez cela comme vous voulez, fait partie du pouvoir US, qui d’ailleurs ont testé à échelle réelle, un système de contrôle des masses musulmane, qu’ils pourraient imposer et opposer aux aspirations à vouloir vivre librement, »démocratiquement » des autres peuples musulmans…dans le cas où les populations »indigentes » auraient compris le rôle et la responsabilité complice de leurs dirigeants fantoches….
La Turquie, dont le rôle était de présenté en exemple aux autres pays »musulmans », en fait se limite pour ainsi dire, à ne servir que le suzerain US…
Les origines et l’objectif principal du Kémalisme, consistaient à éloigner la Turquie du Monde Arabo musulmans…ainsi par la même occasion se tourner vers l’occident…
Je pense que vous connaissez toutes les »réformes » ou plus exactement le génocide intellectuelle dont a été victime le peuple turc, et une proscription du culte allant de paire, digne des plus grandes tyrannies du XX° siècles, allant jusqu’à interdire les prénoms »trop arabes », changeant l’écriture, assassinant les plus grands savants et intellectuels musulmans, interdisant l’appel à la prière en arabe, ainsi que la lecture du Coran, etc.
Au nom d’une laïcité toute kémaliste, la foi musulmane est toujours perçue comme un risque majeur pour la stabilité de ce régime, voir même son existence…
Cette mentalité et ces pratiques indignes de cette grandeur passée, que fut cette civilisation ottomane, ont perduré jusqu’à ce que les politiques reçoivent les garanties que la Turquie un jour, ferait partie de l’UE…
D’où vient cette assurance des politiques turcs, qu’un jour prochain leur pays fera partie de la future fédération Européenne…?
Jusqu’à l’arrivé du gouvernement Erdogan, les militaires décidaient et décident toujours des orientations politiques étrangères de tous les gouvernements successifs élus »démocratiquement », exception faite du gouvernement actuel en place…
Le Premier Ministre Erdogan est »d’obédience » conservatrice (musulmane, il est issu du parti musulman de Erbakan…)
M. Erbaken, avant que sa retraite anticipée ne soit décidée par les militaires, il a toujours été le plus farouche opposant de l’entrée de son pays à l’UE.
Depuis le début des années soixante dix, cet homme intègre, a été la cible des médias et des militaires durant toute sa carrière politique…
Sa retraite anticipée, était bien pensée et préparée…M. Erdogan étant membre de la direction politique du parti, décida de créer un schisme dans une atmosphère d’euphorie artificielle, qui naturellement fut nourrit de propos laudatifs par la masse média turque. Ce pouvoir probant qu’est la masse média, qui à l’accoutumée, toujours prompte à insulter le parti des musulmans et son chef Erbakan, a eu une attitude suspecte…
Ainsi, je n’arrive pas à comprendre, par quelle miracle, les médias se mirent à soutenir Erdogan et, son parti par la suite, qui fut créé par opposition au parti de Erbakan, présenté comme archaïque par ces mêmes médias manipulateurs…
Mais c’est ce silence assourdissant de l’Armée qui me trouble…
Cet Etat dans l’Etat, a toujours empêché Erbakan de mener à bien sa politique économique, aussi bien intérieur qu’étrangère…Le doux rêve que caressait ce leader charismatique, était une Union Musulmane intégrant tous les pays arabes et musulmans, pour détacher cette civilisation de l’hégémonie impériale américaine pour certains, et soviétique à l’époque pour d’autres…Le premier souverain musulman à avoir pris la mesure d’une telle union, était le défunt Roi Fayçal ibn Séoud, avant son assassinat par…?
avait même pris l’engagement auprès de Erbakan, de financer ce projet de marché commun musulman.
Il était nécessaire d’ouvrir cette parenthèse, pour mieux saisir la subtilité et l’utilité d’une vision alternative…
Les militaires alors qu’ils se targuent d’être les »protecteur de la laïcité Kémaliste », pourquoi aujourd’hui, soutenir implicitement un gouvernement dit »islamiste »…?
Ou bien, le gouvernement Erdogan n’est pas ce qu’il dit être, ou alors, les militaires obéissent à une hiérarchie hors du cadre constitutionnel turc…?
Quoi qu’il en soit, la Turquie est un pion US dans l’échiquier Européen.
Posant que l’Europe avec l’adhésion de la Turquie aura des frontières communes avec l’Iran, la Syrie, l’Irak et à l’Est, une porte ouverte sur le marché du pétrole Caucasien, frontière avec la Fédération de Russie…
On connaît plus ou moins les projets US concernant Poutine et la Russie…
Imaginez les américains qui aimeraient voir la totalité des Européens à leurs côtés pour la concrétisation du plan de remodelage du Moyen Orient…?
Selon les traités européens, si un Etat membre est agressé, l’Union Européenne a pour mission de tout mettre en oeuvre pour protéger un pays membre…
Selon ce traité, qui a force de loi fondamentale, la Turquie un jour, devait être impliquée dans un conflit, l’Europe n’aura pas d’autre choix que de respecter la future Constitutions…
Il y a un dernier point que les médias ne relatent pas…Le 17 décembre 2004, la Turquie était prête à rompre le processus de candidature…Chose troublante, l’Ambassadeur Etats-unien à Ankara était aussi à Bruxelles ce jour là. Selon une source d’information turque, l’ambassadeur en question aurait trouvé un consensus entre Turcs et Européens. Erdogan avait quitté la table des négociations, jusqu’à ce que ce diplomate US prenne des initiatives hors protocolaires, pour arriver à ses fins, ou celles des Américains…
CNN türk avait vaguement fait allusion, mais avec une connotation positive concernant le rôle du diplomate US.
Les US et leur diplomatie galvaudeuse auprès de l’Europe, montre le pouvoir décisionnaire US sur le vieux continent et, aujourd’hui plus que jamais avec les néo conservateurs…
Pourquoi, les américains tiennent-ils tellement à ce que la Turquie fasse partie de l’UE…?
L’aboutissement du nouvel ordre mondial se fera avec la Turquie…la question est de savoir son rôle…?
Être une articulation indispensable, voir un leadership pour le salut du monde arabo musulman.
Ou bien, continuer à rester un vassal au service des US, comme c’est le cas depuis 1923…?
Personnellement je suis contre l’entrée de mon pays, certainement pas pour les mêmes raisons que les hypocrites qui s’opposent à cette adhésion….
Sous cette opposition virulente de certains, se cachaient des vieux démons…cette irritation, voir l’insupportable pour d’autres, est plus le reflet, de résidus d’esprit coloniale est toujours, et viscéralement chronique chez les politiques occidentaux…tout le fond du problème vient de là…Du colonialisme primaire et barbare, nous avons par quel miracle…vécu une étape de répit, une forme d’intermède dans l’asservissement de l’humanité…
Pour ceux qui, les années de prospérités économiques, et ces sentiments de liberté que connaissait certains privilégiés, n’auront plus d’autre choix que de vivre dans la nostalgie du passé… pour que les maîtres du monde décident de revenir encore plus avides et assoiffés de pouvoir, il y a fort à craindre que nous ne sommes qu’au début des atrocités et des génocides. Si non, rien ne peut expliquer cette sauvagerie américaine…Sont-ce les prémices du néo colonialisme sous la dénomination acceptée de globalisation…Ou de mondialisation qui au fond ne repésente que la voie vers l’uniformisation de la pensée…?
Ce que nous pensons êtres notre salut, peut s’avérer être notre perte…
Qu’allons-nous choisir, une soumission aux maîtres du mondes, ou une entière confiance et soumission au Maître de l’Univers…?
Pour les optimistes qui pensent que les Turcs, une fois membre, pourront toujours montrer leur opposition aux plans US. C’est faire preuve de naïveté, et surtout sous estimer la puissance et la volonté américaine de s’approprier les ressources énergétiques mondiales, et par la même occasion imposer sa »démocratie » au reste de la planète…
Je vous remercie davoir éclairé notre lanterne sur le comportement des officiels turcs.
Les nouveaux tyrans régnant sur la planète terre (vieille de 5 milliards dannées) dont la « nation USA » est à peine âgée de 2 siècles et sest construite sur le génocide des anciens habitants de lAmérique ont placé leur « tête de pont » Israël au cur du monde musulman en 1948 après un génocide « chirurgical » des Palestiniens. Le but évident est de réaliser la jonction avec les « brigades de la mort » de la tête de pont protégées au sud par lignoble courtier et sur le long flanc est par Lilliput ( ). Cette jonction se fera « naturellement » mais après la dislocation « démocratique » de lIraq puis lattaque conjointe de la Syrie par les « Alliés »( Israël+ Iraq + Turquie ) depuis la Jordanie, lIraq, la Turquie et Israël. Le Liban tombera alors comme un bonus. Entre-temps les pétromonarchies se seront maintenues prosternées après quelques « coups détats de harems ». Tel semble être le projet hégémonique américanosioniste.
( و يمكرون و يمكر الله و الله خير الماكرين)
Assalamou alaykoum.(Cet article est redige a partir d`un clavier anglais, s`il doit etre publie, veuillez apporter les rectificatifs necessaires sur les accents). Enfin ! la Turquie va peut-etre devenir membre de l`UE. Les quinze ont en effet approuve l`ouverture de negociations ev vue de son adhesion. Que de tergiversations ! Que de conditions !(et pour cause). Cette affaire est revelatrice de plusieurs choses. D`abord la maladie qui gangrene la Ummah. UNe nation qui devait servir de modele aux autres se voient si arrieree qu`elle tend si honteusement la main pour s`enfoncer dans une autre civilisation. Que c`est etrange!…………… Toutefois, une analyse plus poussee de la situation revele un autre aspect: Allah est le plus Sage des sages. Suivant pluseurs points, l`entree de la Turquie dans l`UE peut etre d`une grande utilite pour l`islam. En effet, voila qu`une des dictatures qui regnent dans le monde musulman dispraraitra incha Allah. Avec l`entree de la Turquie, s`en voleront les nombreuses violations des droits de l`homme ( tels que concus par Allah )les multiples intrusions de la tres atheee institution militaire turque dans la chose etatique au nom de la lutte contre l`islam(isme). Adieu les dissolutions de partis et les turcs pourront librement choisir leurs elus sans crainte ,et vu les preuves donnees par les laics quant a leur facon de gerer, la vision islamique de la gestion va triompher bi iznillAh………………..La Turquie enfin dans l`union europeenne, Kemal vient de mourir une nieme fois, lui pourtant qui s`est donne de corps et d`esprit pour la dissoluton de son pays dans l`Europe par une imitation mecanique de l`occident.L`individu peut penser agir contre quelque chose et agir pour son bien, en fait. ………….La democratie garantie, les libertes respectees, la repression disparue dans le monde musulman, la grandeur et le role de leader mondial des musulmans vont etre retrouves.La Turquie dans l`Europe est une etae importante pour la liberation du monde musulman du joug colonial, si utopique qu`il paraisse. Moise n`a-t-il pas grandi dans la cour de Pharaon ! A plusieurs choses, cette entree est bonne. La Turquie parait plus que jamais loin de la Ummah. En realite, j`estime que cette eventuelle entree au sein de l`UE la rapproche davantage de la Ummah. Allah est tout de meme le meilleur connaisseur. Puisse Allah aider la Ummah.
salut a vous,
Mr Ramadan,etes-vous pour ou contre l’adhesion de la turquie en europe?pourriez-vous argumenter votre position?merci.
salut
autan qu’intelectuel algérien , notre histoire commune avec nos amis turcs remontait loin .. à cette occaion , j’ai voulu dire aux poiliticiens européens que leur analyse d’écarter la turquie de l’union européen confirmera le club judéo-chrétien de son statut et leur manque uniquement d’inteégrer israêl dans leur univers, comme ça le jeu sera terminé et l’hypocrisie occidantal sera bien démasqué sans oublier que les millions musulmans dans tous les pays européens auront leur place dans nos coeur comme frère dans l’islam et la terre de l’islam sera la leur.
EUROPE ET TURQUIE
– Le « Non » au Traité constitutionnelle est encore dans toutes les mémoires. Mais est-ce pour autant l’ « Europe » qui a été ainsi rejeté ? Non, tout le monde en convient ! L’a été une certaine vision, compréhension, conception de l’Europe. Le fameux « sens des mots », trop souvent source d’incompréhension, de confusion …
Et au sein des causes de ce rejet figurent en bonne place la Turquie !
– Alors, ce pays, européen ou pas ?
– Remarquons que répondre par la positive, reviendrait à admettre que l’Iran et l’Irak ont une frontière commune avec le vieux continent… Tout de même estomaquant…
– Décortiquons, autant que faire ce peux en quelques lignes obligatoirement réductrices. Certains mettront en avant le fait que la Turquie est laïque, et que son alphabet est le latin ! Pourquoi donc ne pas l’accepter ?
– Notons d’abord que cette position indique que les frontières (ou leurs absences) ne sont pas que géographiques, elles peuvent également être culturelles.
-Commençons par les géographiques.
La formule de Gaule est connue : l’Europe s’étend de l’Oural à l’atlantique et s’arrête au Bosphore. Cohérent. Mais, en rapport avec notre question, il y a un « hic »… La Turquie se jette sur des deux rives du Bosphore, et les puissances victorieuses du premier conflit mondial qui ont redessinée, avec un trait de plume parfois malheureux, les frontières ont validé cet existant. Aussi, de quel côté faire pencher la balance ? Et si l’ont prenait tout simplement comme unité de mesure le km2 ? Où en trouvent-on le plus ? En Europe ou en Asie ?
Evident, non…
– Frontières culturelles.
Comme « nous », n’est-elle pas laïque, et si l’écriture est un des éléments constituant la culture d’un peuple, comment ne pas mettre en avant son alphabet, latin comme celui que « nous » utilisons ? Effectivement…
Mais tout cela n’est que greffon au devenir incertain… Un risque réel de rejet par la souche existe…
– Osons aborder à présent un sujet tabou, un sujet qui fâche, l’origine chrétienne de l’Europe, de ses valeurs, de sa culture ! Pourtant, est-ce plus choquant que de souligner le poids de l’Islam dans la culture des pays arabes ?
– A la façon d’une plaque photographique classique qui renvoi une image inversée, la laïcité turque est l’inverse de la notre (occultons le fait que la laïcité française n’est pas la laïcité anglaise etc….) : L’histoire européenne du XX siècle ne manque pas d’exemples -pensons à l’Espagne de Franco- ou un pouvoir « fort » utilise la puissance de l’armée pour imposer une idéologie religieuse au mépris de la laïcité, alors qu’en Turquie, à partir des années 20, le pouvoir a utilisé la force de l’armée pour imposer la laïcité, au mépris de l’idéologie religieuse dominante… D’ailleurs le mot « laïque » est inconnu du vocabulaire arabe et le terme turc utilisé est emprunté au vocabulaire occidental… Car au delà du mot, le concept même véhiculé par « laïcité » est extérieur à l’Islam radical où le rejet de la foi (islamique) ne peut conduire l’ « apostat » qu’à la mort physique ordonnée par un corps social qui en agissant ainsi se purifie… En français cela s’appelle un meurtre, un assassinat, tout comme le sont tout également les « crimes d’honneur », coutumiers en Turquie…
– Revenons en France. La sérénité et le recul que donne l’écoulement du temps, permet de dire que, paradoxalement, et au-delà des déchirements consécutifs à la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et à l’opposition des « culs bénis » et des « bouffeurs de curés », la laïcité est aussi fille de la célèbre parole christique « Rendez les choses de César à César et les choses de Dieu à Dieu »… Dans la même veine, pourquoi les « Droits de l’homme » peinent-ils tant à s’imposer et à prospérer en pays musulmans ? Car ils ont été conceptualisés sur le terreau fertile des valeurs chrétiennes, de l’humanisme chrétien, pour devenir l’expression d’un christianisme déchristianisé, d’une foi chrétienne désacralisée, laïcisée…
– Ouvrons une parenthèse. Ne confondons pas tolérance et laïcité.
Nous parlions à l’instant de « bouffeurs de curé », terme né à une époque ou le paysage religieux français métropolitain était majoritairement occupé par le catholicisme. Aujourd’hui existe toujours des « Talibans de la laïcité » qui prônent l’athéisme comme Vérité révélée et rêvent de marginaliser les citoyens qui ont pour défaut d’être croyants et de le dire !
Espagne mauresque : L’arrivée des arabes en Espagne au VIII° siècle mit fin à la persécution dont les juifs étaient victimes de la part des Wisigoths qui avaient abandonnés l’arianisme pour le catholicisme. Et pendant de nombreux siècles sous domination musulmane, l’Espagne a été une terre de paix et de tolérance pour les trois religions monothéistes ! Comme quoi, Islam n’est pas toujours synonyme de fanatisme et d’intolérance…
– Fermons la parenthèse.
– Quand-à l’alphabet latin, il est entré en Turquie à la même époque que la laïcité et lui aussi au forceps, l’Empire ottoman utilisant l’alphabet arabe, c’est-à-dire il y a moins d’un siècle. Alors que « chez nous », déjà avant les premiers écrits en « français » du XV° siècle, les lettrés qu’étaient les clercs, écrivaient évidement et depuis « toujours » en latin !
– Aussi, tant pour des raisons géographiques que culturelles, il me semble difficile de prétende que la Turquie puisse avoir vocation à intégrer l’Europe ou la communauté européenne, notions qui sont différentes (La Suisse appartient à la première mais pas à la seconde). Et, pour prétendre le contraire, que l’on ne mette pas en avant un quelconque partenariat économique ! L’Europe peut commercer si elle le souhaite avec l’Afrique du sud sans pour autant que ce pays entre dans l’Europe ! Identique pour la Turquie !
– Prétendrais-je que ce rejet affirmé, que cette position est vérité, réalité objective ? Non…
– Pour prendre conscience de la relativité des certitudes, également des certitudes géographiques, transportons-nous au temps de Rome.
– Si l’Empire romain prétendait à l’universalité, dans les faits, des frontières se sont imposées :
Au nord, l’Ecosse (le mur d’Hadrien).
A l’ouest, évidement l’atlantique.
Au nord/est le Rhin et le Danube.
Au sud l’Afrique noire (les pays de Maghreb étaient partie intégrante de l’Empire -neutralisons Carthage-)
Au sud/est le Tigre et l’Euphrate.
Cela pour souligner que si la géographie peut dire ce qu’est l’Europe, cette définition ne vaut que pour « aujourd’hui » (au sens de l’Histoire).
Si nous demandions à nos contemporains européens où se trouve le centre géographique de l’Europe, qui citerait la capitale de l’Italie ? Personne !
Mais l’Empire s’est construit autour de la Méditerranée avec en son centre cette ville, Rome, elle même située sur cette péninsule, cet appendice pénétrant ce « centre du monde » qu’était la « Grande mer », comme on l’appelait alors.
Toujours à cette époque, le civilisé, était logiquement de type méditerranéen, c’est-à-dire pas très grand, brun et basané. Et le barbare, lui était grand, blond et à la peau très blanche…
Relativité des concepts, disions-nous…
Et parmi ces barbares, il est des tribus germaniques qui allaient nous devenirs « chers » à nous français, celles des Francs…
– Le rapport avec notre sujet ? Dans le monde romain, la région nommée de nos jours Turquie ne posait pas de problème : elle appartenait à l’Empire, tant pour des raisons géographiques que culturelles ! Et elle n’était même pas en zone frontière ! Et le latin, comme ailleurs, y était aussi la langue officielle, administrative !
Mais cela était il y a « deux milles ans »…
– Certitudes, avez-vous un socle digne de ce nom ?
– Pour conclure, maniant le paradoxe, clin d’il à Edmond Wells et à son Encyclopédie du savoir absolu relatif, je dirais que la Turquie ne fait pas partie de l’Europe et qu’il s’agit là d’une position objective élaborée au sein d’un concept qui lui, ne l’est pas…
Cette affirmation découle d’une prise de conscience selon laquelle il n’y a pas une vision du monde mais plusieurs, indissociables de grilles de lecture, parfois inconscientes, qui sont autant de filtres. Et la pseudo objectivité de la de la stricte géographie s’efface devant le poids de la géopolitique qui elle-même s’efface devant celui de la géoculture, autant de réalités subjectives dans leurs valeurs.
COLPIN Didier