COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Les nouvelles enquêtes et retours de commissions de la brigade criminelle innocentent Tariq Ramadan et révèlent les dessous politiques d’un « fiasco judiciaire »
De nouveaux éléments décisifs ont été versés au dossier d’instruction par la Brigade Criminelle (BC) de Paris. Ces éléments prouvent de façon on ne peut plus claire l’innocence de Tariq Ramadan et dévoilent la réalité politique de l’affaire.
En effet, les experts ont enfin pu horodater les messages que Paule-Emma Aline affirmait avoir envoyés avant son unique rencontre avec Tariq Ramadan, et ce après une discussion sur Skype. Or, tous ces messages ont bien été envoyés après la seule rencontre du 9 octobre 2009. Paule-Emma a menti. Le contenu est une preuve irréfutable du fait qu’il n’y a jamais eu viol.
En outre, la BC a aussi découvert d’autres messages de Paule Emma Aline datés du 3 et 4 octobre 2009, soit 6 jours avant la rencontre, dans lesquels elle parle explicitement de tendre « un piège » à Tariq Ramadan « dans un hôtel ». Elle dit à son interlocutrice (la plaignante suisse, selon les indices) qu’elle envisage de le piéger en faisant appel à « un paparazzi » qui pourrait prendre des photographies compromettantes et ainsi le « faire tomber ». Elle évoque des articles et un livre en préparation dont l’objectif serait de salir Tariq Ramadan et affirme qu’ « on (lui) demande » d’y collaborer. Les noms de Ian Hamel et de Khalil Zeguendi, deux opposants notoires de Tariq Ramadan, sont mentionnés de même que l’existence d’un « plan » contre le professeur. Six jours avant leur
rencontre, de surcroît, Paule-Emma Aline avait déjà, comme il apparaît dans les messages répertoriés par le rapport de la BC, usurpé l’identité de Tariq Ramadan en créant une fausse adresse email à son nom. Elle avait préalablement avoué à la police avoir créé de nombreux comptes Facebook à son nom également. Avant donc la rencontre, Paule-Emma Aligne a planifié, manipulé et menti : l’argument de l’emprise ne tient pas.
Dans cette affaire, l’attitude des juges d’instruction pose question. Quatre expertises faciales, dont celle mandatée par les juges eux-mêmes, ont permis de prouver qu’il s’agissait bien de Paule-Emma Aline sur la photo d’une conférence à laquelle elle assistait au moment même où elle prétendait être séquestrée dans une chambre d’hôtel. Or, à la demande des juges d’instruction, et sur la proposition de Paule-Emma Aline elle-même, huit personnes du cercle intime de la plaignante ont été auditionnées pour qu’elles puissent confirmer ou infirmer si c’était bien elle sur la photo : sa sœur, sa mère, son père, sa cousine, son ex- concubin, un ami, Nacira Menadi et Caroline Fourest ! Les juges donnent ainsi crédit aux paroles des amis en négligeant les expertises scientifiques de quatre compagnies nationale et internationales ! Le procédé interpelle !
D’autre part, concernant Henda Ayari, les récentes découvertes sont tout aussi accablantes pour la partie civile. Cette dernière a effectué des recherches sur le net afin d’entrer en contact avec Caroline Fourest dès 2009, soit trois ans avant le viol dont elle accuse Tariq Ramadan. Dans certains messages versés au dossier elle parle explicitement d’ennemis avec lesquels elle est en contact et d’un piège que l’on voudrait tendre à Tariq Ramadan avant et après sa rencontre avec celui- ci. Dans les centaines de messages de harcèlement qu’elle lui envoie en 2014, deux ans après le prétendu viol, elle le menace et exerce un chantage en affirmant qu’elle collaborera avec ses ennemis si Tariq Ramadan ne répond pas à ses avances. La justification de l’emprise est donc irrecevable ici encore.
Les enquêtes de la brigade criminelle permettent de dessiner un portrait révélateur des plaignantes. Paule-Emma Aline et Henda Ayari visitent des sites de rencontres et échangent avec des hommes sur Skype ou MSN. La première entretient avec un homme, au moment des faits, une relation virtuelle et réelle de nature scatologique et coprophage dans laquelle elle s’auto-humilie. La seconde est en contact (virtuel et réel également) avec plus de cinquante personnes, la très grande majorité des hommes, avec lesquelles elle met en scène sa propre soumission en utilisant un langage très cru.
Le versant politisé de l’affaire apparaît clairement dans le dossier d’instruction. Une nouvelle plainte a été déposée le 31 mai 2019. Une femme de 54 ans, dont l’avocat est Me Szpiner encore, accuse Tariq Ramadan d’un viol commis en compagnie d’un autre homme le 23 mai 2014 à l’hôtel Sofitel de Lyon. Or, Tariq Ramadan n’est jamais descendu dans cet hôtel et il était, les 23, 24 et 25 mai 2014, à Baltimore où il donnait une conférence devant plus de dix mille personnes. Alors que cette plainte ne s’appuie sur aucune enquête ni aucune preuve, le procureur de la République n’hésite pourtant pas à prendre, le 25 juillet 2019, un réquisitoire supplétif. Comment justifier une instruction aussi partiale et un acharnement judiciaire aussi irrationnel ?
Il faut se rendre à l’évidence. Cette affaire est politique et doit être appréhendée dans le contexte de la société française, de l’islamophobie qui s’y est normalisée (notamment dans les médias) et de ce qu’y représente Tariq Ramadan. Ce dernier est clairement un homme qui dérange, une cible, que l’on cherche à faire disparaître de la scène intellectuelle et publique.
Rappelons que Tariq Ramadan a passé neuf mois et demi de prison sur la base d’accusations qui se révèlent aujourd’hui toutes mensongères. Avec la preuve de son innocence apparaît la vérité de la manipulation politico-judiciaire et médiatique qui éclaire les dessous et les enjeux de cette affaire.
Paris, le 6 septembre 2019
Horizons | Bureau européen de Tariq Ramadan
Email : [email protected]
Tél. : +33 (0) 1 49 22 01 12
Cher Monsieur Tarik Ramadan
Salam aleikom
J’ai été totalement convaincu par vos explications lors de votre interview, en fait, je n’ai jamais douté un instant de l’injustice qui vous a été imposé.
Je souhaite vivement que la justice, enfin, vous soit rendue.
Votre patience sera récompensée, comme l’indique Le Très Haut dans le Coran, avec la difficulté il y a toujours une facilité.
Mes salutations très respectueuses
Dear professor Ramadan,
There are millions of honest people around the world who are on your side, and absolutely nobody can believe all the terrible accusations that have been thrown at you. Is this not pure terrorism? I mean the judges that have managed this stuff, the terrible crap of the press, and those people of whom I do not dare to mention the name because they are so powerful in France, or for that matter worldwide, and which one can hardly have any doubt that they’ve had a decisive contribution in this terrorist act against you and by extension against the muslim community (I mean of course the… the… the…).
أَفَلَمْ يَسِيرُوا فِي الْأَرْضِ فَتَكُونَ لَهُمْ قُلُوبٌ يَعْقِلُونَ بِهَا أَوْ آذَانٌ يَسْمَعُونَ بِهَا فَإِنَّهَا لَا تَعْمَى الْأَبْصَارُ وَلَٰكِن تَعْمَى الْقُلُوبُ الَّتِي فِي الصُّدُورِ